16.4.10

Gâteau au Chocolat "Poisson d'Avril" qui ne se prend pas au sérieux

Dans la famille "Bergamote au pays des légumes", je voudrais... les blettes. Aucun rapport avec le gâteau ci-dessus, c'est juste qu'en allant chercher mon panier de légumes hebdomadaire, je me suis (encore) retrouvée avec un truc bizarre : après le céleri-rave, le potimarron, le brocolis (si si, pour moi c'est bizarre) et les nèfles, je suis tombée sur une plante géante très étrange qui sortait du panier. Un genre de rhubarbe verte et blanche. Une fois de plus, heureusement qu'il y avait le papier avec les explications, sinon j'en serais encore à parcourir google images pour trouver le nom du légume en question... Après la lecture dudit papier et un coup de fil à ma maman, j'ai fini par cuisiner la bête, et c'était très bon. Bon, je n'en suis pas encore tout-à-fait à 5 fruits et légumes par jour, mais ça s'améliore (avant, 5, c'était plutôt mon quota mensuel - et encore, lors des bons mois...).

Revenons à nos poissons : j'avais prévu d'apporter un gâteau à la fête de la piscine. Qui dit fête avec enfants dit gâteau au chocolat. La bonne recette, je l'ai (voir ici ou ). Pour la déco... hum, pas le temps de faire un truc sophistiqué (et qui va être découpé en moins de deux, par dessus le marché) ... c'est là que l'expression "comme un poisson dans l'eau" m'est venue à l'esprit. C'était parti pour un poisson rapidos. Nan, ça n'existe pas, comme race de poisson, c'est juste pour dire que je suis allée vite. Du Nutella, des vermicelles, des perles à croquer, et le tour était joué. Si vous préférez un poisson un peu plus coloré, je vous invite à aller voir le dernier gâteau d'anniversaire de Bergamiss (clic !).

Bilan des courses : mon gâteau a été le dernier découpé et le premier terminé. Englouti. Je n'en ai pas eu une miette. Ca veut tout dire.

10.4.10

Salade de Fruits aux Nèfles

Si je calcule bien, ça fait 3 semaines que je mange des légumes (depuis que je me suis abonnée à un "panier de légumes" hebdomadaire). La semaine dernière, j'ai testé le panier mixte, i.e. fruits/légumes. Dedans, il y avait un truc encore plus bizarre que d'habitude, un machin si étrange que j'ignorais même s'il s'agissait d'un fruit ou d'un légume. Ce qui est bien avec les paniers, c'est qu'ils vous écrivent sur un papier tout ce qu'il y a dedans (pour moi qui rêve de cultiver des nouilles, c'est absolument indispensable). Après le céleri-rave il y a quelques semaines, j'ai découvert les nèfles. Après les premières questions et constatations immédiates (ça s'épluche ? y'a un noyau ? oh, il y en a même trois !), nous avons goûté lesdites nèfles. Bergamiss a été conquise, moi un peu moins. Franchement, les nèfles, c'est très beau, mais niveau goût, ce n'est pas transcendant.

Il me restait une grosse pomme verte, une énooorme mandarine, une poire bien mûre et quelques nèfles. J'aurais pu faire une compote, mais je trouvais ça dommage. J'ai transformé le tout en salade de fruits. J'ai épluché et coupé les fruits, ajouté un sachet de sucre vanillé et un peu de sucre. Hop, dans un saladier, au frais, en attendant que le sucre fasse son effet : c'est magique, le jus des fruits sort tout seul, il n'y a pas besoin d'ajouter d'eau ou de sirop de sucre.

Mon papa dit toujours que, dans une salade de fruits, il doit y avoir 3 couleurs, ni plus ni moins (vous connaissiez ce principe ?). Là, je pense que j'ai respecté le cahier des charges. Enfin, si c'est bien de 3 couleurs qu'il s'agit (je lui demanderai confirmation)...
Les nèfles, en salade de fruits, c'est pas mal du tout. Un dessert savoureux et rafraîchissant.

3.4.10

un Crumble ? non, trois !

Un jour, il y a plus de 20 ans, ma mère nous a préparé un dessert qui nous était inconnu jusque là et qui avait un nom bizarre : un crumble. Je ne précise pas un crumble aux pommes, car, chez nous, c'est implicite. Un crumble, c'est aux pommes, c'est comme ça et c'est tout. J'ai tout de suite adoré ce dessert. Un étage de pommes fondantes, parfumées, et une couche sablée au bon goût de beurre, avec, entre les deux, un millimètre de pur bonheur (le jus des pommes qui a légèrement imbibé la pâte sablée, vous avez déjà remarqué ?). En plus, l'odeur d'un crumble en train de cuire, c'est tout bonnement irrésistible, peut-être bien la meilleure odeur au monde. D'habitude, je suis impatiente au possible et je me jette immédiatement sur mes desserts, mais alors là, le crumble, c'est encore pire, vous pouvez être sûrs que je me brûle à tous les coups : je ne peux pas attendre.

Je ne m'étendrai pas sur les détails, mais, en 1995, je n'avais pas beaucoup d'appétit. Déjà que, le reste du temps, je ne mangeais que des pâtes (cf. ce billet), mais là, c'était encore pire. Alors ma mère, ma super maman, me faisait des crumbles. Parce que c'était mon dessert préféré. Elle m'en faisait presque tous les jours, même. J'en mangeais un peu, pour lui faire plaisir.

Le crumble et moi, c'est une histoire particulière, donc. Et comme : 1) c'est très facile à faire (la recette est ici), 2) Bergamonsieur adore ça, 3) ça me rappelle mes "jeunes" années, insouciantes, quand mes parents s'occupaient de tout et moi de rien, 4) c'est uuultra-bon, vous aurez compris que j'en fais très régulièrement.
Comme j'ai eu la main un peu lourde sur les quantités, il m'est resté un peu de pâte à crumble après avoir recouvert mes pommes. Je l'ai répartie dans deux ramequins, l'un contenant des mûres surgelées, l'autre des myrtilles. C'était très bon dans les deux cas, mais les mûres, ça a vraiment trop de pépins pour moi. Les myrtilles, c'est OK.
Le meilleur crumble reste le vrai, l'unique, le crumble aux pommes, celui de ma maman.
Quand j'y repense, elle avait d'ailleurs une bonne longueur d'avance sur la mode culinaire, ma mère : elle nous fait depuis plus de 20 ans des crumbles qui sont drôlement à la mode maintenant.