22.9.11

ma Grand-Mère s'en est allée...

Ma grand-mère des Vosges s'est endormie pour toujours ce matin. Elle allait avoir 85 ans. Pas un mot plus haut que l'autre, toujours gentille, calme, patiente, de bonne composition, je ne l'ai jamais entendue dire du mal de qui que ce soit ; elle s'occupait de son potager et de ses fleurs comme pas deux. Elle avait une façon de ranger les placards... disons... bien à elle (je crois bien avoir hérité de ces gènes-là, d'ailleurs). Ma grand-mère était la reine des gaufres ; elle en faisait à chaque fois que nous venions, c'était la tradition. La télévision était même venue la filmer, le reportage est toujours visible, dans ce billet(clic) . Je ne peux pas le regarder, pas encore. Plus tard, quand le chagrin se sera un peu atténué.

Ma grand-mère est morte, le jour de mon anniversaire.

Mémère, si le paradis existe, je sais que tu y es.

5.9.11

Macarons Pure Vanille

Les macarons de toutes les couleurs, à tous les parfums, c'est la grande mode. Oh, il y a bien eu une période où les cupcakes avaient la cote, mais, franchement, un cupcake, c'est plus joli que bon (le glaçage crème au beurre, beurk). Ah oui, aussi, plus récemment on a pu assister à une timide percée des "whoopie pies" (qui sont vraiment mignons) mais je n'en ai jamais fait (ils ressemblent trop aux faux hamburgers que l'on pouvait fabriquer en pâte à modeler Play-Doh, quand j'étais petite, vous savez, avec une machine spéciale).
Je disais donc, les macarons multicolores à tout et n'importe quoi, c'est "fashion". Sauf que, pour moi, un bon macaron, c'est forcément à la vanille (je parle du macaron dit "parisien" ou "gerbet"). J'aime aussi ceux au caramel (même s'il est trèèès difficile d'en trouver des corrects, car souvent beaucoup trop sucrés ou carrément proches de la meringue), à la réglisse ou à la pistache (parfois). Mais mes préférés, ce sont ceux à la vanille. C'est sur ce parfum que je peux juger de la qualité d'un macaron.
Comme on n'est jamais si bien servi que par soi-même, eh bien je me suis fait des macarons, à la vanille, avec pleiiiiin de vanille, à ma façon.
Pour les coques, j'ai testé une recette du dernier livre que j'ai acheté (rectification : que Bergamonsieur m'a offert pour mon anniversaire - en avance, j'ai triché), "Patisserie ! l'ultime référence" de Christophe Felder, en y ajoutant une gousse de vanille entière.
Pour le fourrage, j'ai bidouillé un genre de crème mousseline d'après une recette de Pauline Unger, en y ajoutant (eh oui !) une gousse de vanille entière.

Macarons Pure Vanille
(pour environ 25 macarons)

Pour les coques :
225g de sucre glace
125g de poudre d'amandes
100g de blancs d'oeufs (3 blancs)
25g de sucre en poudre
1 gousse de vanille

Pour le fourrage :
3 jaunes d'oeufs
25cl de lait
50g de sucre
25g de farine
50g de beurre
1 gousse de vanille

Pour les coques : Mixer très rapidement le sucre glace, la poudre d'amande et la gousse de vanille coupée en tronçons. Tamiser le mélange.
Monter les blancs en neige, quand ils sont mousseux incorporer le sucre en poudre, laisser tourner (vitesse maximale) pendant 10 minutes.
Incorporer à la maryse le mélange sucre/amandes/vanille.
Avec une poche à douille, dresser les macarons sur un tapis de cuisson.
Enfourner pendant 12 minutes à 160°C.
Laisser complètement refroidir avant de retirer délicatement les coques.

Pour la crème : Couper la gousse de vanille en tronçons, mixer avec le sucre. Tamiser.
Dans une casserole, hors du feu, fouetter les jaunes d'oeufs avec le mélange sucre/vanille, ajouter la farine, puis le lait. Mettre à cuire en fouettant constamment jusqu'à ce que le mélange épaississe. Retirer du feu. Laisser tiédir 5 minutes.
Ajouter le beurre. Mélanger. Laisser refroidir.
Coller les coques deux par deux avec un peu de crème vanillée.


Raaah, ils étaient exactement comme je les voulais *soupir*. Ultra-vanillés, moelleux, parfumés, et qui "goûtent" bien les amandes (sinon, c'est pas des macarons mais des meringues). On sent même les petits grains de vanille qui éclatent sous la dent.
Le seul défaut de ma recette : le fourrage contenant une grande proportion de lait, il a tendance a ramollir les macarons le lendemain. Bah, pas grave : voilà un bon prétexte pour tous les manger le jour même :)
Quant au fourrage, il y en avait trop, pas grave non plus : à la petite cuillère, c'est un délice !