20.5.16

Le gâteau « Fluctuat Nec Mergitur »


Après plus de 40 ans de bons et loyaux services dans l'armée, mon père vient de partir en retraite (après vérification dans mon dictionnaire préféré - parce que j'ai toujours un doute - on peut indifféremment écrire « partir en retraite » ou « partir à la retraite » - oui je sais, je me pose vraiment des questions existentielles...). Je n'imaginais pas son pot de départ sans un gâteau digne de ce nom, évidemment.
Sur la base d'un gâteau nantais (la recette est ici-clic! ), j'ai déposé le blason de son régiment (je ne pense pas qu'on dise régiment dans son cas, mais ça sonne tellement bien que Bergapapa me pardonnera j'en suis sûre).


Le bateau, la banderole et toute la partie rouge étaient en pâte d'amandes, la partie bleue et les étoiles en pâte à sucre (je n'ai pas trouvé les coloris qui me plaisaient en pâte d'amandes). Oui, bon, c'est vrai, en théorie j'aurais dû mettre des fleurs de lys à la place des étoiles, mais je n'avais pas d'emporte-pièce adéquat (je me demande même si ça existe...) alors tant pis, ça a fait le boulot.


Une belle découverte aussi : le « sucre neige ». C'est du sucre glace spécial, qui résiste à l'humidité (du réfrigérateur par exemple, ça marche vraiment) et qui (ça je n'ai pas testé) peut être saupoudré sur des préparations encore tièdes.

Pour imprimer la devise « Fluctuat Nec Mergitur » (c'est celle de Paris, vous l'aurez reconnue), j'ai utilisé un petit outil fantastique nommé Brigitte, bien pratique.

J'étais vraiment contente du rendu final, et mon papa était très ému. Mission accomplie !