le Gâteau à l'Orange (la pâtisserie est une histoire de précision)

On pourrait croire que, dans un gâteau, l'ordre dans lequel on mélange les ingrédients n'a que peu d'importance. Mais c'est faux. La preuve la plus évidente est certainement le gâteau à l'orange. C'est le gâteau préféré de Bergamonsieur, je tiens la recette de sa maman. Mais tenir la recette, ce n'est pas forcément suffisant pour réussir le gâteau. Encore faut-il connaître les secrets et les tours de main de Belle-Maman. J'en ai raté, des gâteaux à l'orange. Vous imaginez dans quel état cela m'a mise, à chaque fois : 1) le gâteau n'était pas très bon 2) j'ai perdu du temps à réaliser quelque chose de moyen 3) j'ai fait moins bien que Belle-Maman (je crois que le point 3 est encore plus rageant que les autres ;-)
Après m'être renseignée auprès de ma belle-mère, j'ai obtenu la recette complète, dans l'ordre, avec les secrets et tout et tout. Cela va sans dire, il faut scrupuleusement respecter les doses. Et, secret ultime, il faut mélanger avec une spatule. Et, j'oubliais, glacer le gâteau encore chaud. La recette se trouve dans ce billet. Voilà, vous savez tout.

Dans ma cuisine, il y a trois ustensiles dont je ne me séparerais pas : mon robot Kenwood (même s'il ne sert pas dans cette recette), ma balance électronique et ma corne (non, je ne suis pas une licorne, une corne est un demi-disque en plastique, la mienne est orange, de la marque "Patisfrance", assez souple, elle vient de chez un ancien pâtissier) pour râcler les récipients dans lesquels je prépare les pâtes à gâteaux, blancs en neige, etc. Parce que je déteste gâcher, et que tout ce qui reste dans le récipient n'ira pas dans le gâteau. Ce qui m'énerve (bon, sauf pour la frangipane, là je fais exprès d'en laisser dans la casserole pour pouvoir manger tout le reste...).

J'ai osé (j'aime le risque) préparer ce gâteau lors de la venue de ma belle-famille à la maison. Il était très réussi. Preuve s'il en est : Belle-Maman m'a chipé la dernière part !

le gâteau "Petite Puce"

Pour l'anniversaire de ma marraine, que nous appelons tous "Puce", j'ai préparé ce gâteau en forme de... puce, bien sûr. Bon, je trouve qu'il ressemble plus à une araignée qu'à une puce, ce gâteau, mais ma marraine a tout de suite reconnu de quoi il s'agissait, alors c'est l'essentiel.

Je précise que tout est comestible, y compris les gouttes de "sang" :J'ai préparé la pâte à gâteau universelle, j'y ai ajouté 60g de poudre d'amandes (un sachet entamé retrouvé au fin fond d'un placard chez ma mère-grand des Vosges). J'ai versé une petite partie de cette pâte dans un petit bol en verre beurré et fariné, et le reste dans un saladier en verre (beurré et fariné lui aussi). J'ai vérifié la cuisson avec la lame d'un couteau, et je n'ai (heureusement) eu aucun problème de démoulage. Pour ce qui est des moules comme de la déco, j'ai dû faire avec les moyens du bord, je n'étais pas chez moi mais dans la ferme de mes grands-parents, alors j'ai improvisé.
Le petit bol pour faire la tête de la bestiole :
Je l'ai "amputé" pour qu'il s'adapte parfaitement au corps :
Pour aller plus vite (et parce que je n'aime pas réaliser des glaçages), j'ai tartiné le tout de Nutella :
La puce complètement recouverte de pâte à tartiner :
Pour les yeux, un bonbon au caramel ("caraneige" ou quelque chose comme ça) coupé en deux :
De la pâte d'amande pour les baskets de la puce :
Pré-perçage de trous pour y placer les deux antennes (si si, une puce, ça a des antennes, j'ai bien étudié le dessin dans l'encyclopédie) :
Les antennes en réglisse :
Finition des yeux avec deux morceaux de réglisse (collés avec du nutella) :
La bouche en réglisse (j'ai ensuite ajouté deux petits crocs, découpés dans un bonbon style "crocodile") :
Insertion des pattes (rouleaux de réglisse déroulés) :
Quelques gouttes de "sang" (un bonbon à la fraise découpé) :
Et voilààà :
Le gâteau, grâce aux amandes, était moelleux et pas sec ; le nutella s'est avéré une excellente solution qui se mariait très bien avec le goût des amandes. Et, pour une fois, je n'ai pas eu besoin d'étaler des kilomètres de pâte d'amande...
Merci à toute ma famille pour les conseils "artistiques", et un merci particulier à Bergabeaufrère pour le reportage-photo :)

deux "Tiramisu"

Je suis allée vérifier dans mon Petit Robert. "Tiramisu" prend un S au pluriel. Tant pis. Ecrit avec un S à la fin, ça faisait trop bizarre. De toute façon, certains vous diront que le dessert ci-dessus n'est pas un vrai tiramisu, alors...

Ci-dessus et ci-dessous, le dernier tiramisu que j'ai fait, rien que pour moi :) Car Bergamonsieur et les enfants n'aiment pas ça. Je remplace les boudoirs (plutôt insipides et spongieux) par des madeleines longues (premier prix, ça fait le boulot). Et, tenez-vous bien, j'ai diminué la quantité de sucre. J'ose à peine l'écrire. Ça pourrait faire la couverture d'un magazine à sacandale : "Bergamote Sucrissime a mis moins de sucre dans l'un de ses desserts !" Sans rire, je suis passée des 100g de sucre dans ma recette habituelle à 75g cette fois-ci. Et j'ai obtenu le meilleur tiramisu que j'aie jamais fait. Admirez cette texture :
J'en profite pour vous montrer (ci-dessous) le tiramisu que j'ai dégusté au restaurant (Sormani, Paris 17ème) il y a deux jours : le pâtissier (que j'ai chaleureusement félicité, vous vous en doutez) a eu la bonne idée de placer une boule de crème glacée au caramel tout au fond de la jolie coupelle avant d'y déposer le tiramisu. Un régal !
Une bonne idée à retenir pour une prochaine fois :)

Cookies, Gâteau Basque, Muffins, Gaufres... il y en a pour tous les goûts

Un petit billet, comme ça, en passant, pour publier quelques photos qui attendaient sagement leur tour depuis trop longtemps, et, surtout, pour vous dire merci. Un grand, énorme merci à tous ceux et celles, anonymes ou non, qui me lisent et/ou me laissent des commentaires : de nombreuses personnes m'écrivent pour me remercier, me féliciter, dire qu'elles ont apprécié telle ou telle recette..., et tous ces gentils mots me vont droit au coeur. C'est vraiment chouette, internet ! J'adore préparer des desserts, j'adore manger des desserts (vous l'aviez compris ;-), alors si en plus ça peut faire plaisir à d'autres, c'est "trop génial" :)

Les cookies, ci-dessus en version classique "pépites de chocolat" et ci-dessous variante "+ noix de cajou" :
Le gâteau basque à la confiture de cerises noires :
Des muffins "coeur de myrtilles" :
Les gaufres de la grand-mère de l'institutrice du frère de Bergamonsieur :
Et là, tout de suite, maintenant, je réfléchis déjà à ce que je vais faire demain. Je rêve de Crêpes Suzette depuis plusieurs jours, si vous connaissez THE recette, je suis preneuse :)

le Salon du Chocolat comme si vous y étiez

Aujourd'hui débutait le Salon du Chocolat 2009. J'ai surmonté mon aversion pour le métro (je suis sûre que l'on risque d'y attraper à peu près toutes les grippes qui existent entre A et Z... je suis un peu paranodumetro, vive les gels hydroalcooliques) et suis arrivée au salon en début d'après-midi. Là, bonne surprise : il n'y avait pas la queue (je me souviens, l'année dernière, j'étais arrivée à l'ouverture, le matin : quelle cohue !). J'avais déjà ma place, achetée (14 euros pour un billet "open" !!!) à la Fnac quelques jours auparavant. Sur place, c'est moins cher (12 euros) mais je craignais de devoir faire la queue (et ça c'est hors de question : je HAIS les files d'attente).

Me voilà entrée au paradis :
Des montagnes de chocolat, de sucreries, des tonnes de friandises... Le rêve !
Le chocolat, ça remonte le moral, voyez, il a l'air heureux, ce garçon :
Une excellente idée, à offrir aux enfants par exemple, leur prénom en chocolat (très cher, mais le chocolat était vraiment excellent, et on pouvait le goûter à la pelle, cet exposant était tout sauf avare) :
Comme chez l'imprimeur, mais avec des polices en chocolat. Miam !
Vous le reconnaissez ? Mais oui, c'est bien lui, P.H. himself :
Ma haine pour les files d'attente (cf. ci-dessus) m'a empêchée d'obtenir une dédicace du grand Pierre Hermé (au moins 50 personnes devant moi, argh !).
Le "déménagement" des robes pour la préparation du défilé :
L'explication :
Des masques à croquer, dans les deux sens du terme :
Je suis repartie le ventre plein, et avec quelques moules à ice-shot pour faire des fondantines et des gobelets en financiers (moi, je dis, décorelief ferait bien de me reverser des royalties...), un DVD sur le chocolat, un bijou de portable en forme de religieuse au chocolat (mais je le porterai en collier), une petite plaque en silicone pour faire des chocolats de Noël...

Voilà, le salon 2009, pour moi, c'est fini. A l'année prochaine !