31.1.09

Bientôt la Chandeleur, sortez vos crêpières !


Chez nous, la Chandeleur, c'est quasiment tous les dimanches. Bergamoustique réclame en effet régulièrement ses crêpes dominicales (pour un peu, il les réclamerait tous les jours). S'il voit la photo de ce billet, je suis bonne pour lui en préparer aujourd'hui... (NDLR : ça y est, c'est chose faite : "ouaiiiiis ! on va manger des crêpes !")

L'avantage des crêpes est leur rapidité de préparation et d'exécution. C'est du "aussitôt dit, aussitôt fait". Pour les flippé(e)s des grumeaux, rien de tel que le mixeur plongeant : vous mettez tous les ingrédients en vrac dans un pichet style tupperware (ôtez quand même les coquilles des oeufs, d'abord, ne faites pas comme ma cousine...) et vous mixez. C'est prêt !

Ma recette de crêpes est celle de ma mère (qui lui vient de ses livres "la cuisine de A à Z", une bible), cliquez ici pour la voir (la recette, pas ma mère ;o) Je vous entends déjà : "quoi ? 10 oeufs au litre de lait !". Eh bien oui, ma brav'dame (ou mon pôv'monsieur), les crêpes, chez nous, ce n'est pas de la gaufrette. Je déteeeeeste les crêpes "si fines qu'elles n'ont qu'un côté". Les crêpes qui craquent quand on les roule, ce n'est pas pour moi. Celles de ma maman (et les miennes aussi, par conséquent) sont moelleuses et savoureuses. On n'a rien sans rien, n'est-ce pas ?

Bergamonsieur, Bergamiss et Bergamoustique mangent leurs crêpes avec du nutella (et ils ne veulent que du nutella, pas la peine de leur présenter une autre marque, aucun ersatz ne les satisfait). Moi, avec du sirop d'érable (comme sur la photo) ou du beurre d'érable. J'adore rouler ma crêpe et la plonger dans un petit bol de maple syrup, comme un nem dans sa sauce :)

Un jour (c'était il y a longtemps, je vous rassure), Bergamonsieur m'a fait découvrir les crêpes beurre-sucre : c'est un régal ! Je lui avais dit qu'il était inutile d'ajouter du beurre, car il y en avait déjà dans ma pâte. Il a haussé les épaules, répliquant que ce n'était pas du tout, mais alors pas du tout la même chose. Exact. C'est excellentissime.

Pour répondre à une question que l'on me pose souvent, je prépare mes crêpes dans une poêle à crêpes Tefal, sur ma plaque à induction, et cela fonctionne très bien. Je règle la plaque sur 7 (il y a 9 niveaux de puissance), je prépare une toute petite casserole de beurre fondu et un pinceau de silicone pour beurrer régulièrement la poêle. Sinon, il y a toujours la crêpière électrique chez mes parents, et mon père maîtrise "the" technique pour étaler la pâte avec la drôle de spatule en bois en forme de T.

Si vous aimez le risque (et que vous avez une poêle à crepes, pas une crêpière électrique, entendons-nous bien), vous pouvez essayer de faire sauter les crêpes de la main droite, avec une pièce d'or dans la main gauche (je n'ai pas de pièce d'or, je vais donc éviter, craignant qui plus est de me retrouver comme ma copine T.H. avec une crêpe en deux morceaux, découpée le long du bord de la poêle, un morceau en forme de croissant de lune et l'autre d'amande...). Si vous êtes gaucher, l'affaire se complique. Je ne vous parlerai pas de l'étymologie du mot chandeleur et de son histoire, Google le fait très bien à ma place :)

A la maison, nous avons l'habitude de manger les crêpes au fur et à mesure de leur cuisson, mais vous pouvez les préparer toutes d'un seul coup et les déposer sur une grande assiette elle-même posée sur une casserole d'eau bouillante, pour les garder au chaud. Une cloche à micro-ondes par dessus le tout, et le tour est joué.

Une collègue m'a parlé d'un drôle de truc : une poêle à crêpes bombée, que l'on chauffe à blanc, retourne et trempe dans la pâte. J'imagine bien le principe, mais je n'avais jamais vu ça, et vous ?

27.1.09

Roses des Glaces aux Marrons Glacés


Vous vous souvenez de ma crème glacée aux marrons glacés (voir ce billet) ? Eh bien j'ai récidivé. Pour 3 raisons :
- premièrement, Beau-Papa et Belle-Maman m'ont piqué le reste de glace,
- deuxièmement, Bergamiss l'a a-do-rée cette glace (c'est aussi mon cas, vous l'aviez compris),
- troisièmement, il me restait des brisures de marrons glacés (maison, les marrons glacés, bien sûr).

J'ai repris la même recette (on ne change pas une équipe qui gagne), il y avait juste un peu moins de marrons (c'était le restant). Hop, dans des moules en silicone en forme de roses, et voilààà. En plus du goût, une fois de plus complètement sublime, Bergamiss a adoré la présentation. Il faut dire qu'elle est très "girly", ma fille. Le rose, le violet, le rose bonbon, les petits coeurs... tout y passe (et moi, le rose, je déteste, m'enfin, c'est ma fille, alors...). Vous imaginez sa joie lors du démoulage : "ooooh, une glace en forme de roooose !".

Je suppose que, dans une sorbetière ou une turbine, le résultat serait encore plus époustouflant. Mais la présentation sans doute moins belle...

25.1.09

Diamants et Emeraudes (sablés)

Des diamants. Ça sonne bien, n'est-ce pas ? Je me demande bien qui a pu attribuer ce nom à des sablés... Toujours est-il que, pour moi, des diamants, ce n'est pas rond. Certes, on peut les tailler de cette manière, mais, dans ma tête, un diamant est plutôt hexagonal et pointu. Je n'ai pas d'emporte-pièce de cette forme, mais un bon couteau suffit.

Ma meilleure recette de biscuits est celle des Shortbreads (cliquez ici pour la recette). Ils sont sablés, friables et ont un goût fabuleux. Un bon goût de beurre et la pointe de sel qui rehausse agréablement le tout. Comme ceux de la marque Walkers, si vous connaissez. Une recette simplissime : "123-SBF" (100g de sucre, 200g de beurre, 300g de farine). Cette fois, j'ai utilisé du beurre doux et ajouté une cuillère à moka de sel fin. La cuisson est primordiale : les biscuits doivent être à peine blonds, je ne fais pas de diamants noirs ;o)

Je les ai roulés dans du sucre cristallisé avant de les faire cuire. Pour les "émeraudes", un peu de pâte de pistache et le tour était joué. A défaut, vous pouvez utiliser un peu de fève tonka râpée et quelques gouttes de colorant vert.

Nous nous sommes régalés. Bergamiss et Bergamoustique avaient déjà englouti la première fournée à toute vitesse (les biscuits n'ont même pas eu le temps de refroidir...) et ils trépignaient d'impatience en attendant la deuxième (j'ai dû les photographier à la vitesse de l'éclair...).
Pour finir, je cite Bergamonsieur, dégustant mes diamants : "Là, tu as atteint la perfection".

24.1.09

les Verrines, c'est has been ? Naaan ! (mais moi peut-être...)


Le Père Noël a été très sympa. Il m'a apporté plusieurs cadeaux que j'avais mentionnés dans ma liste. Bergafrèrot et Bergabellesoeur, par exemple, m'ont offert les verres double-paroi Bodum dont j'avais envie depuis des années. Yes !
J'ai lu quelque part que les verrines, c'était démodé. Qui a osé décréter cela ? D'accord, les verrines sous toutes les formes fleurissent depuis déjà pas mal de temps un peu partout, mais je ne suis jamais vraiment la mode. Cette année par exemple, j'avais envie d'un pull bariolé (il paraît que je porte trop de noir). Eh bien on ne trouvait que des vêtements foncés (noir, prune...). Cette année, les verrines c'est dépassé ? Tant pis, moi j'en voulais, et maintenant j'en ai :)
De toute façon, je sais que je suis parfois has been, mes élèves me le rappellent (involontairement) régulièrement. J'ai 32 ans, et je les ai entendus me dire :
"- Madame, est-ce que vous avez fait la seconde guerre mondiale ?
- oui, bien sûr, et même la première !

- Madame, est-ce que vous êtes grand-mère ?
- oui, j'ai même 4 arrière-petits-enfants !

- Madame, c'est quoi un vinyle ??
- ...explication blabla...
- ah d'accord ! ça se met dans le truc avec une aiguille et un drôle de haut-parleur en forme de fleur !

- Madame, est-ce que vous jouez (le concept de "jouiez" leur est étranger) à la Play ou à la PSP quand vous étiez petite ? (NDLR : c'est-à-dire à l'époque des dinosaures)
- non, ça n'existait pas.
- ????!!!!????!!!!???? Mais vous faisiez quoi alors ?
- je jouais à de vrais jeux.
- ????!!!!????!!!!???? Mais vous deviez trop vous ennuyer !

- Madame, est-ce que, à votre époque, les filles étaient séparées des garçons à l'école et on vous tapait à coups de règle ?
- ... (je n'ose pas leur répondre que certains de mes professeurs enseignent toujours dans le même collège).

- Madame, est-ce que vous aviez un téléphone portable, quand vous étiez jeune ?
- Non, ça n'existait pas. Et les téléphones fixes avaient des fils.
- ???!!!???"
Et j'en oublie.

Parfois, ma fille (7 ans) me donne aussi de sacrés coups de vieux : "Maman, c'est quoi des francs ?". Ou, très récemment : "Maman, tu m'expliques le câlin spécial pour faire des bébés ?". Argh !

Revenons-en à nos verrines. Je voulais quelque chose de simple, rapide et pourtant gourmand. Trois ingrédients.

Verrine gourmande express :
(pour 1 verrine copieuse)

1 yaourt bulgare
1 petit pot (100g) de crème de marrons
des brisures de macarons

Verser le yaourt au fond de la verrine. Répartir la crème de marrons. Déposer des brisures de macarons. Déguster.

Si la crème de marrons est trop épaisse, ajouter une cuillérée à café d'eau pour la détendre.
Les brisures de macarons, ce sont en fait une tentative de Macarons Adam qui a échoué. Vous pouvez les remplacer par du pralin.

Je me suis régalée.

18.1.09

ma Bûche préférée


Noël est passé, mais je suis un peu en retard dans mes publications...
Restons dans les marrons : après la glace aux marrons glacés et la crème de marrons maison, voici (pour celles et ceux qui ne la connaîtraient pas encore) ma bûche préférée. La bûche aux marrons. Mais pas n'importe laquelle : la plus facile et la meilleure. Pas de crème au beurre, pas de génoise, pas de biscuit roulé, pas besoin de four...
Le corps de la bûche est constitué de châtaignes, de beurre et de sucre, c'est tout. Vous pouvez éventuellement ajouter quelques gouttes de rhum (à petite dose, il parfume agréablement certains desserts, je trouve). Pour l'enrobage, chocolat et beurre. La recette se trouve ici.
Nous étions dans les Vosges lorsque j'ai réalisé cette bûche. L'appareil photo utilisé est celui de Bergamaman, que je remercie. Pour ce qui est du moule, j'ai fait avec les moyens du bord, comme on dit. Une boîte de tisane en granulés "ricola" ouverte aux deux bouts, tapissée de papier sulfurisé, et hop le tour était joué (merci Bergamémère d'avoir sacrifié une boîte et merci Bergapapa pour l'ouverture et la sécurisation de la boîte :)

Je l'avais préparée pour le dîner du 31 décembre, nous nous sommes ré-ga-lés.

17.1.09

Crème de Marrons maison


Lors de mes vacances dans les Vosges, ma mère avait emporté deux bocaux de marrons entiers dont la date limite de consommation était légèrement dépassée. Il faut expliquer que, chez nous, nous ne jetons rien. Ni nourriture ni objets qui "peuvent toujours servir". Quand quelque chose est périmé ou sur le point de l'être, hop, direction les Vosges, chez mes grands-parents paternels. Même chose pour des biscuits du commerce que je trouve "moyens", par exemple.
Je disposais donc d'un peu plus de 800g de châtaignes dont je pouvais faire ce que je voulais.
J'en ai utilisé la moitié en faisant de la crème de marrons. J'ai complètement inventé les proportions.

Crème de marrons vanillée

1 bocal de marrons entiers (400g)
200g de cassonade
1 verre d'eau
1 sachet de sucre vanillé

Dans une casserole à revêtement antiadhésif, mélanger le sucre, le sucre vanillé et l'eau. Faire chauffer et porter à ébullition. Ajouter les marrons et les écraser grossièrement à l'aide d'une spatule. Laisser cuire pendant 2 minutes. Retirer du feu. Mixer l'ensemble (à l'aide d'un mixeur à soupe ou d'un moulin à légumes). C'est prêt.

Cette recette est achi-simple. Nous nous sommes régalés. Elle s'est gardée plusieurs jours dans une boîte hermétique au réfrigérateur. Ma mère et mon grand-père maternel s'en sont délectés chaque jour au petit déjeuner :)

14.1.09

il faut chiqueter la Galette des Rois


Vous vous demandez certainement ce que cela veut dire. J'ai découvert ce verbe dans un "épisode" de l'émission Bon Appétit Bien Sûr. Je voulais vous montrer le procédé en photos, mais j'étais seule lors de la réalisation de cette galette, et chiqueter une galette requiert deux mains. Il est donc physiquement impossible de chiqueter et de photographier en même temps. Je vais essayer de vous l'expliquer quand même.
Tout d'abord, préparez la frangipane et deux rouleaux de pâte feuilletée (cf ma recette préférée de galette des rois). Sur une abaisse de pâte, étalez la frangipane en laissant 2cm tout autour. Badigeonnez un peu de lait (ou de jaune d'oeuf ou de blanc d'oeuf, un truc qui colle, quoi) sur les 2cm en question. Déposez la fève (n'oubliez pas, sinon - je parle d'expérience - bonjour le plan galère pour rattraper le coup ensuite !). La logique (je suis prof de maths, tout de même) et les probabilités nous disent qu'il vaut mieux :
- choisir une fève qui supporte le passage au four (vivement recommandé)
- opter pour une fève petite (surface et volume notoirement inférieurs à ceux de la galette, si si, j'insiste)
- déposer la fève vers le bord plutôt qu'au centre (surtout si, comme moi fin décembre, vous comptez la couper en 16 - la galette, pas la fève) afin de limiter le risque d'une rencontre (toujours désagréable) couteau/fève.
Bref, nous allons bientôt chiqueter (yes !). Déposez la deuxième abaisse de pâte feuilletée sur le tout (abaisse c'est juste un gros mot pour dire rouleau déroulé).
Prenez un couteau (peu importe lequel, on se sert du côté non tranchant de la lame). La paume de votre main gauche doit être au-dessus de la galette, non loin du centre. Pressez fermement le bord de la galette avec votre index et votre majeur gauches (si vous êtes droitier). Avec le couteau dans la main droite, faites comme si vous essayiez de faire entrer un peu de pâte entre l'index et le majeur (cela ressemble à une incision, mais on ne fait que pousser la pâte). Répétez cette opération tout autour de la galette (le majeur prend la place de l'index, et l'index se décale d'un cran).
Voilààà, non seulement cela a eu pour effet de bien souder les deux pâtes (et d'éviter que la frangipane ne se sauve pendant la cuisson ;-) mais en plus cela donne un très très joli bord (je trouve).
L'Epiphanie c'est fini, mais comme la galette c'est trop bon, j'en referai bientôt (les magasins ne doivent plus être dévalisés en pâte feuilletée, maintenant, les gens sont passés à autre chose, ils sont partis faire les soldes, non ?) et je tâcherai de demander à Bergamonsieur de photographier l'opération :)

11.1.09

Crème Glacée aux Marrons Glacés (ô merveille !)


Depuis que j'ai goûté la glace parfum "marron glacé" de chez Berthillon (dans un restaurant qui ne payait pas de mine mais qui avait le mérite de proposer cette merveille), je rêvais d'en fabriquer moi-même. Je suis allée sur le site de Berthillon afin d'étudier les ingrédients qui la composaient.
Mais je me suis retrouvée face à un dilemme, j'avais le choix entre :
- utiliser des marrons glacés de ma fabrication, ce qui est tout de même fort dommage,
- utiliser des marrons glacés du commerce, qui, en plus d'être hors de prix, sont souvent décevants.
C'est finalement le calendrier qui a décidé à ma place : j'avais prévu de préparer des marrons glacés maison (d'après ma recette préférée) et de les emporter pour ma famille, dans les Vosges, le 19 décembre. J'ai donc commencé le processus le 11 décembre (le confisage requiert une bonne semaine). Je ne sais pas pourquoi (peut-être les marrons rapportés de Corrèze par mes grands-parents n'étaient-ils pas les mêmes que l'année dernière ?) mais toujours-est-il que, le 19 décembre, les marrons n'étaient pas encore "glacés". Tant pis, ils sont restés dans leur sirop jusqu'au 24, date de mon retour. Là, j'ai poursuivi le confisage, jusqu'au 27, mais ils n'étaient toujours pas glacés. Je suis repartie dans les Vosges, pour une semaine, tant pis (bis), les marrons sont une fois de plus restés dans le sirop tout ce temps. Dès mon retour, j'ai terminé les opérations, et les marrons ont fini par être glacés, ouf. Ayant obtenu beaucoup de brisures (et des marrons glacés un peu trop mous à mon goût - pas étonnant après plus de 3 semaines de baignade dans leur sirop de sucre ;-) j'ai décidé de les utiliser pour la préparer, cette fameuse glace.

La recette, je l'ai complètement inventée. Les marrons glacés étant, par définition, très sucrés, je n'avais pas besoin d'ajouter de sucre. J'aurais pu utiliser de la crème liquide, mais je craignais un résultat un peu trop lourd et/ou écœurant. Finalement, deux ingrédients et le tour était joué. J'ai ajouté des marrons glacés petit à petit, jusqu'à ce que j'obtienne le parfait équilibre velouté/parfumé/sucré.

Crème Glacée aux Marrons Glacés :
(pour 1 litre de glace environ)

1 boîte de lait concentré non sucré (410g)
600g de marrons glacés brisés
1 ou 2 cuillerées à café de rhum brun ou ambré (facultatif)

Mélanger le lait concentré avec 450g de marrons glacés. Ajouter éventuellement le rhum. Mixer le tout (j'ai utilisé le mixeur plongeant, celui pour la soupe). Incorporer le reste des marrons glacés. Verser dans un récipient adapté au congélateur, avec couvercle (pour moi, un moule tupperware). Mettre au congélateur pendant au moins 12 heures. Démouler 30 minutes avant de servir.

Meeeeerveilleux ! Le résultat est meeerveilleux, la glace est veloutée à souhait, douce et parfumée. Le rhum ajoute un peu de contraste, et les petits morceaux de marrons glacés comme une petite surprise à chaque bouchée. J'adore.
Evidemment, dans une sorbetière, le résultat serait encore mieux, mais là je n'avais pas le temps, j'étais pressée. La prochaine fois, peut-être. Ou alors je préparerai cette glace dans des petits moules individuels, plus facilement portionnables.

Yes ! Pas besoin d'aller chez Berthillon, je sais la faire moi-même, cette glace, na !

Hier, nous étions invités chez mes beaux-parents. Je téléphone à ma belle-mère :
"- Allo, bonjour ! J'ai préparé un litre de glace aux marrons glacés...
- Je suis preneuse !" (je n'ai même pas eu le temps d'achever ma phrase...)
Plus tard, après le repas, au moment de rentrer chez nous, je récupère mon moule avec l'espoir de reprendre aussi le restant de glace (il y en avait encore pas loin de la moitié), et là, j'entends mon beau-père : "la glace, on la garde, hein" et ma belle-mère : "repartir avec la glace ? Même pas en rêve ;-) ".

5.1.09

le gâteau Montre Géante : 2kg200 et entièrement comestible !


Pendant les vacances de Noël, mon p'tit frère a fêté ses 30 ans. Trente ans ! Ça ne me rajeunit pas, tout ça ;-) Pour son anniversaire, je me devais de lui préparer le plus beau gâteau qui soit. Réfléchissons, qu'aime mon génial-frère par dessus tout ? Les montres ! Il est dingue de montres. Les neuves, les anciennes, celles de l'armée russe qui brillent dans le noir... Alors allons-y pour un gâteau montre-géante.

Il me fallait un plan de bataille. Cahier des charges, contraintes (conservation et déplacement vers les Vosges), dimensions, matériel, le carré de l'hypoténuse est égal... bref, j'ai tout calculé et préparé deux gâteaux au chocolat, (8 oeufs, 400g de chocolat, 300g de beurre...), un rectangulaire pour faire le bracelet, l'autre rond, pour le cadran.
De la pâte d'amandes pour recouvrir le tout (et éviter en même temps que le gâteau ne se dessèche). Du colorant alimentaire métallisé "argent" (du plus bel effet, brillant et tout, mais on ne le voit pas trop sur la photo). Une perle de dragée pour le centre. Des biscuits mikado pour les aiguilles (merci Bergamonsieur et ma copine R. pour l'idée).


Je suis particulièrement fière du remontoir (en pâte d'amandes lui aussi) :


Je téléphone à Bergamaman pour lui demander à quelle heure Bergafrèrot est né. "8h40 ? parfait, merci". Plus tard, au moment de placer les aiguilles, argh ! Mais 8h40 ça va pas du tout, ça, les deux mikados se chevauchent, c'est moche ! Tant pis, je laisse le soin à Bergamiss de placer les aiguilles de manière harmonieuse.

Voici un aperçu de l'intérieur du gâteau (il s'agit d'une chute du gâteau rectangulaire) :


Je vous ai déjà dit que mon p'tit frère était mon comique préféré ? Ah, moule géante, rouleau de printemps et voilà la chenille... *clin d'oeil*

4.1.09

la Galette des Rois, la seule, l'unique : celle à la Frangipane, bien sûr !


Ah ne me parlez pas de galette des rois au chocolat, à la compote de pommes ou aux fruits confits... ;-) LA galette des rois, la bonne, la meilleure, la seule, c'est celle à la frangipane, c'est-à-dire à la crème d'amandes. Je sais, je sais, des goûts et des couleurs... Mais cette galette, c'est sûr, fait partie de mon top 5 des desserts (avec les gaufres flamandes, entre autres). Je pourrais la manger entière à moi toute seule, en moins d'une heure :)
Je vous ai certainement déjà raconté cette anecdote, mais, bah, pas grave, la (re)voici :
Lorsque Bergamonsieur et moi habitions près de Toulon, mes collègues de la salle des profs m'appelèrent pour déguster "la galette". Yes ! Je cours, j'accours, je vole, et là, ô rage, ô désespoir, ô fruits confits ennemis, je découvre une "couronne des rois" ! Argh, une brioche avec du gros sucre et des fruits confits... :-( Adieu frangipane. Vous ne pouvez vous imaginer ma déception.
Celle que je vous présente aujourd'hui, c'est ma "traditionnelle", dont la recette se trouve ici. Vous pouvez remplacer les amandes par des pistaches, ou faire une belle déco en spirale, si vous voulez. Vous pouvez ajouter un peu de fève tonka râpée. Vous pouvez remplacer les 2 jaunes d'oeufs par 1 oeuf entier.
C'est la première galette que j'ai faite cette année. Depuis, j'en ai fait une deuxième dans les Vosges (hier) et, au moment où je vous parle, j'en ai une troisième qui cuit dans mon four. Epiphanie oblige. Enfin, surtout gourmandise oblige : la première, je n'en ai eu qu'un seizième, et la deuxième, un douxième seulement ! Aujourd'hui, je vais me rattraper : nous ne sommes que 4 à la maison :)

Au fait... BONNE ANNÉE !