24.12.09

Marrons Glacés Maison : votre feuilleton de Noël (épisode 8)

OK, OK, suite à l'injonction de Bergamonsieur, je continue ma saga de Noël, voici donc... :
J moins 1.
MGM VIII (ça en prend, de la place, 8 en chiffres romains...).
Bergamonsieur a mangé 4 brisures. Après quoi il s'est exclamé : "Bon, de toute façon on ne les offrira pas, on ne peut pas les offrir, et comme tu les trouves durs, ces marrons, je me sacrifie, je vais tous les manger". Avec un sourire jusqu'aux oreilles, bien sûr. Quand je vous dis qu'il y en a un qui ne perd pas le nord... ;-)

Bergamonsieur a fait réduire le sirop ("eh mais c'est super bon !") puis remis les marrons à bouillir pour 3 minutes. Advienne que pourra, nous verrons bien demain. Je vous tiendrai au courant.

23.12.09

MGM, pause : Bûche aux Marrons (sans oeufs, sans farine, sans four et sans prise de tête)

Mes marrons (presque) glacés restant désespérement durs, aujourd'hui je les ai boycottés. Boudés. Tant pis pour eux. Ils resteront dans leur sirop jusqu'à ce que je sois "défâchée". Voilà.

A la place, je vous propose quelques photos du dessert que j'ai préparé pour demain : ma bûche aux marrons préférée. Cliquez ici pour la recette complète.

En plus d'être délicieuse, elle est facile à faire, elle ne contient ni oeufs ni farine, rapide à préparer, on peut (on devrait, c'est même conseillé) la préparer la veille.
En gros, je résume : faire bouillir 1kg de marrons épluchés. Incorporer 200g de beurre et 200g de sucre. Fouetter vivement ("à mort", si j'osais). Verser dans le moule de son choix. Réfrigérer. Démouler. Napper de chocolat fondu.

Voilà mon "moule" artisanal (conception & réalisation : Bergapapa), c'est-à-dire une boîte de Ricoré ouverte aux deux bouts (avec deux couvercles), tapissée de papier cuisson : Vous versez le mélange marrons/beurre/sucre, vous tassez, lissez, puis découpez l'excédent de papier :
On ferme, on met au frigo pour une dizaine d'heures.
Demain, je la démoulerai et la napperai de chocolat, pour obtenir la même qu'il y a deux ans :


J'ai ajouté du rhum brun et un sachet de sucre vanillé au mélange marrons/beurre/sucre, mais ils sont facultatifs. En revanche, désolée, on ne peut pas remplacer les marrons, ni réduire le beurre, ni réduire le sucre. C'est comme ça, quand c'est bon, c'est bon et c'est tout :)
Voilà, demain c'est moi qui reçois ma famille, et mon dessert (au nappage près) est prêt. C'est l'essentiel, n'est-ce pas ?
Sur ce, je vous souhaite un Joyeux Noël !

22.12.09

Marrons Glacés maison : votre feuilleton de Noël (épisode 7) + un bonus

J moins 3. Mes marrons glacés ne sont toujours pas glacés (!?!?) et en plus ils sont durs. Argh. J'ai écrit à Picard pour leur signifier mon désarroi et demander le retour de leurs anciens marrons. Ils m'ont déjà répondu, et ont transmis mon message au service concerné.
Bon, il me reste 3 jours, on verra bien ce que cela donnera le 25 décembre...

Aujourd'hui, j'ai déjeuné au Kong. La salle est superbe, avec une vue magnifique sur Paris et le Pont Neuf :source : kong.fr
J'ai déjeuné en compagnie de Sébastien, à qui j'avais apporté un assortiment gourmand. Une gaufre flamande fourrée à la vergeoise blonde (de ma confection), un marron glacé (pas tout-à-fait prêt, mais bon...) et quelques Bergamotes de Nancy (achetées, elles) :
Nous sommes allés au Kong pour deux raisons : 1) la magnifique vue qu'il offre 2) les pâtisseries Pierre Hermé proposées sur la carte des desserts. Pour moi, ce fut la sublime "Tarte Infiniment Vanille", un délice :

source : pierreherme.com
Je me suis vraiment ré-ga-lée !

21.12.09

Marrons Glacés maison : votre feuilleton de Noël (épisode 6)

J moins 4.
MGM VI.
Voilà à quoi ressemblaient mes marrons ce soir : J'ai craqué. J'ai goûté une toute petite brisure. Et puis une deuxième. Elles sont excellentes, mais je les ai trouvées un peu dures. Du coup, j'ai un peu accentué l'ébullition. Mauvaise idée, je le sais : j'aurai encore plus de brisures demain. Bah, pas grave, c'est Bergamonsieur qui va être content.

Je suis en vacances, la Bergamarmaille est chez les grands-parents, alors pour une fois j'ai pu regarder Un dîner Presque Parfait. Pour tout dire, je ne regarde que pour les desserts, on ne sait jamais, je pourrais peut-être y piquer une idée.

Bon, ok, pas ce soir (petit beurre + chocolat + meringue - même pas maison, les meringues...).

En fait, je ne sais même pas pourquoi je regarde encore : la mauvaise foi des participants m'éneeerve. Typiquement, les phrases du style "J'ai a-do-ré ton repas, c'était excellent d'un bout à l'autre, alors Machine, je te mets 7 sur 10". 7 sur 10 ?!? Mais si c'était excellent, il faut mettre 10 ! Il faudrait percuter que 7/10, ça équivaut à 14/20, ce qui est loin d'être une très bonne note.

Je crois bien que le comble, c'était ce soir : l'hôtesse du jour expliquait comment elle avait fait sa sauce "caramel au beurre salé" : caramel à sec (= sucre sans eau) + crème + beurre salé. C'est-à-dire exactement comme je fais ma sauce. Et l'une des participantes, visiblement dubitative, n'a jamais voulu admettre que leur hôtesse avait vraiment fait ce caramel elle-même ("bein ça peut pas être liquide, le caramel, y'a pas d'eau dedans !").
Et je ne parle même pas de la "super ambiance" que l'on est supposé créer...
Bref, vous l'aurez compris, peu de chances que je m'inscrive à l'émission. Sauf si un jour ils changeaient le concept pour "Un Dessert Presque Parfait" :)

20.12.09

Marrons Glacés maison : votre feuilleton de Noël (épisode 5)

J moins 5.
MGM V.
Voici le contenu de ma cocotte ce soir : Les marrons ont changé de couleur. Ca ne se voit pas à cause de cette maudite nuit qui tombe si vite (#%ù£¤# de lumière artificielle !). Ils sont devenus marrons (c'est plutôt bien pour des marrons :) et leur bord commence à être transparent. Quand tous les marrons seront devenus comme translucides, ils seront prêts. Mais je n'en suis pas encore là. Il faut savoir patienter, ils devraient changer d'aspect du jour au lendemain.

J'ai résisté à goûter une toute petite brisure. Mais j'ai tenu bon. Pourtant, c'était difficile, regardez ça :
A demain !

19.12.09

Marrons Glacés maison : votre feuilleton de Noël (épisode 4)

J moins 6. Notre saga de Noël continue. Marrons Glacés Maison, épisode 4. Autrement dit, MGM IV, pour les intimes.
Même topo qu'hier. J'ai ouvert la cocotte, égoutté puis photographié les marrons. Fait réduire le sirop, recuit un peu les marrons. Et maintenant, j'attends jusqu'à demain.

Voici ce que cela donnait ce soir :

Tout cela prend une bonne tournure, malgré les brisures.
En fait, avec les brisures, il y en a un qui est très content. C'est Bergamonsieur : les marrons entiers, je les offre. Tandis que les brisures... disons-le carrément, il peut toutes se les manger :)

Quand les marrons seront glacés (confits), il restera beaucoup de sirop. Vous pourrez le filtrer (et manger les toutes petites brisures que vous aurez récupérées, yes !) puis l'utiliser comme du miel ou du sirop d'érable : sur des pancakes, pour tremper des crêpes, pour napper une glace, au fond d'une coupe glacée (genre "marron liégeois" : glace vanille, glace aux marrons glacés et chantilly)... J'ignore cependant combien de temps on peut le conserver. Enfin, de l'eau et du sucre, ça ne doit pas être périssable trop rapidement, je suppose ?

Pour finir, une petite précision : pendant toute la fabrication des marrons glacés, il ne faut jamais remuer les marrons, juste les laisser dans le panier de la cocotte-minute. Moins ils bougeront, moins vous aurez de brisures, en théorie.

Merci pour vos retours, vos expériences, j'aime bien cette "interactivité" :)

18.12.09

Marrons Glacés maison : votre feuilleton de Noël (épisode 3)

J moins 7. Je continue la fabrication de mes marrons glacés.
A 18h30, j'ouvre ma cocotte et je sors les marrons. Voyons où ils en sont : Argh ! Beaucoup de brisures, je trouve. D'habitude, je n'en obtiens pas autant, il me semble ; là il n'y en a plus beaucoup d'entiers...
Point positif : ils ont déjà une "bonne tête". Mais cela ne se voit toujours pas sur la photo (je hais l'heure d'hiver, impossible de prendre une photo correcte, vive la lumière naturelle !).

Je suis dubitative. J'en suis à me demander si, la prochaine fois, je n'emballerai pas chaque marron, un à un, dans une petite "nouette" pour éviter qu'ils ne se brisent...

J'ai fait réduire le sirop (5 minutes), puis j'ai remis les marrons dedans (3 minutes) et enfin j'ai coupé le feu.
Wait & see, demain est un autre jour.

La super bonne nouvelle, c'est que... je suis en vacaaaaances !

17.12.09

Marrons Glacés maison : votre feuilleton de Noël (épisode 2)

J moins 8. Suite de l'épisode 1 (cliquez ici si vous avez manqué le début). Les marrons, cuits, ont passé toute la nuit dans la cocotte. Les voici à l'ouverture de la cocotte, après "égouttage" : J'ai fait bouillir le sirop pendant 5 minutes, puis j'ai replongé les marrons dans le sirop et les ai fait bouillir 3 minutes. Voici le résultat :
J'ai refermé ma cocotte, les marrons vont rester comme ça jusqu'à demain.
J'ai un gros doute : plusieurs marrons sont déjà brisés. Considérant que :
1) le temps de cuisson écrit sur le paquet a changé (8 minutes alors qu'avant c'était 12),
2) certains marrons sont "pointus",
je pense que Picard a changé de fournisseur, et que, hélas !, les marrons se brisent plus facilement, se tiennent moins.
Tant pis, c'est comme ça, je suis lancée. L'année prochaine j'essaierai peut-être avec des marrons sous vide ?
Un bon point cependant : les marrons ont déjà un bel aspect (si si, je vous assure, même si la photo ne le rend pas très bien), je pense qu'ils vont vite être confits :)
Pour finir, une photo de la cime de notre sapin de Noël, vous pouvez même apercevoir de la neige derrière, sur la terrasse :

16.12.09

Marrons Glacés maison : votre feuilleton de Noël

J moins 9. Nous y sommes. Si vous voulez préparer vos marrons glacés maison et les offrir à Noël, il faut les commencer maintenant. Le processus est long mais pas compliqué.
Je vais photographier et publier ici, chaque jour, toutes les étapes de leur réalisation. vous pourrez ainsi suivre l'évolution des choses jour après jour.
La recette complète se trouve dans ce billet (clic!). Vous êtes prêts ? C'est parti !

Les marrons, surgelés :
Les explications pour la cuisson :
Le sucre utilisé :
Les marrons avant cuisson, dans le panier de la cocotte-minute :

Les marrons en train de cuire :

Les marrons cuits :


Le mélange eau/cassonade/vanille avant ébullition :

Le même sirop, pendant l'ébullition :


Les marrons, après 1 minute de cuisson dans le sirop :

Ils ne bougeront plus de leur "piscine privée" jusqu'à demain. J'ai fermé le couvercle de la cocotte.
Voilààà, à demain !

14.12.09

Gaufres du Nouvel An... avec un peu d'avance

Pas facile de se renouveler, quand on tient un blog de pâtisserie. Enfin, si, c'est facile, en fait, il y a des millions de desserts que je n'ai pas encore testés, mais il y a aussi mes préférés, ceux que j'ai déjà faits des dizaines de fois, ceux que Bergamiss, Bergamoustique ou Bergamonsieur me réclament. Cette fois, c'est Bergamiss qui m'a demandé "des gaufres plates coupées en deux". Et hop ! Allons-y pour des gaufres flamandes. Aussi appelées Gaufres du Nouvel An, car elles étaient (sont ?) offertes à cette époque de l'année.
La recette est fort simple, il faut juste avoir le gaufrier adéquat. Quand j'y pense, je commence à en avoir pas mal, des gaufriers... Celui pour les gaufres "classiques", comme celles de ma grand-mère ou celles de la grand-mère de l'institutrice de mon beau-frère. Celui pour les gaufres "petits coeurs" (je n'ai pas réussi à retrouver le billet en question). Celui pour les gaufres flamandes (photo ci-dessus). Celui pour les gaufres fines. Et enfin les deux vieux gaufriers en fonte que j'ai achetés sur ebay.
Moi, je les garnis de beurre d'érable, ces gaufres. Il n'y a rien de mieux. J'ai testé. Pour mes trois loulous, c'est Nutella.
"Même en courant, plus vite que le vent, plus vite que le temps, (...) même en cent ans, je n'aurai pas le temps, de tout faire".
Je pense qu'il parlait de desserts :)

10.12.09

Châtaignes grillées : "Chauds les marrons, chauds !"

Mes parents m'ont rapporté d'excellentes châtaignes de leur vacances en Corrèze. Les châtaignes, je sais les préparer en bûche aux marrons, en marrons glacés maison, en glace aux marrons glacés, en crème de marrons, en crèmes brûlées à la châtaigne... mais je n'en avais jamais préparé des "toutes bêtes", au four, grillées, tout simplement. Parce que, j'ai eu beau regarder un peu partout, ce n'est écrit nulle part, comment faire griller des châtaignes. Il y a des choses, comme ça, qu'on ne nous dit pas. Peut-être que c'est simple comme bonjour, mais personne ne dit comment procéder exactement. Ah. Alors j'ai appelé mes parents (je vous ai déjà dit que j'appelle mes parents, mes grands-parents, toute ma famille, par leurs prénoms ? ça choque beaucoup de monde) et je leur ai demandé le modus operandi. Parce qu'ils sont trop forts, mes parents. Ils m'ont expliqué. Eh bien c'est très facile, exact.

Châtaignes grillées
Ingrédients : des châtaignes

Préchauffer le four au maximum (pour moi 270°c/thermostat 9). Pendant ce temps, avec un cutter, faire une fente tout autour du côté bombé de la châtaigne (comme une ceinture). Inutile de fendre la face qui sera contre le plateau. Déposer les châtaignes dans un plateau métallique. Quand le four est chaud, enfourner les châtaignes pour environ 15/20 minutes. Sortir le plateau du four, le couvrir d'un linge propre. Laisser reposer quelques instants. Décortiquer les châtaignes et déguster.

Moi qui aime m'asseoir devant mon four pour regarder cuire mes desserts, je peux vous dire qu'avec les châtaignes je me suis régalée (dans les deux sens du terme). On voit les châtaignes s'ouvrir, leur écorce se recroqueviller. Et en plus ça sent bon. C'est trop génial :)

Mes excuses pour la piètre qualité de la photo, mais c'est difficile d'éplucher un kilo de châtaignes en se brûlant les doigts et de photographier en même temps (et le flash a donné une couleur bizarre). Bergamonsieur et Bergamiss les dévoraient plus vite que je ne les épluchais, dur de tenir le rythme. Et les marrons chauds, c'est vraiment chaud !

Je pensais que Bergamonsieur n'aimait pas les châtaignes. Je lui en ai fait la remarque, il m'a répondu : "euh... quand quelqu'un les épluche pour moi, j'aime ça". Bein voyons !

8.12.09

Riz au Lait aux brisures de Speculoos

J'adore le riz au lait. Et la cannelle. J'adore saupoudrer mon riz au lait de cannelle. Et j'adore les speculoos. Mais, sans ce billet de Mamina, je crois que je n'aurais jamais pensé à agrémenter mon riz au lait de brisures de speculoos.
J'ai préparé ma recette habituelle de riz au lait, mais je n'y ai pas mis tout de suite les biscuits : Bergamiss aime le riz au lait, mais pas les speculoos. Alors j'ai tout simplement réduit quelques speculoos en miettes, puis j'ai réparti ces miettes sur le riz au lait. Enfin, j'ai mélangé le tout.
C'est excellent, tout simplement.
Habituellement, j'utilise du riz rond, mais je n'en avais plus, alors j'ai pris... un fond de riz basmati qui traînait dans le placard. Eh bien ça marche aussi (si Bergamiss lisait ces lignes, je me ferais disputer : "Maman ! On dit ça fonctionne !"). J'avais peur que le basmati ne donne un goût étrange, mais non, avec la vanille, tout s'est bien passé.
Si vous aimez les speculoos, j'ai une recette infaillible.

J'aime le riz au lait crémeux, je l'aime moins sous forme de gâteau de riz. D'où la cuisson à la casserole et non dans le four, je peux ainsi surveiller le processus et le stopper dès que j'obtiens la consistance souhaitée.

Le riz au lait vous effraie ? Oui, je vois, si le seul que vous connaissez est l'infâme truc vendu en pots au supermarché, qui renferme plus de gélatine que de riz (gélatine + arôme chimique + 2 grains de riz qui se battent en duel... un scandale !) et qui est... euh... pas terrible (doux euphémisme), je comprends. Fait maison, ça n'a rien à voir : c'est bon !

7.12.09

Gaufres fines (gaufrettes pur beurre)

Ca y est, j'ai enfin réussi à arracher le PC des mains de Bergamonsieur. J'en profite pour publier les gaufrettes que j'ai apportées il y a quelques jours à un dîner chez un ami.
Ces gaufres fines sont faciles à préparer. La recette se trouve dans ce billet. Le plus difficile est de trouver le gaufrier adéquat. Mes parents avaient pour ainsi dire écumé la Belgique et le Luxembourg pour en dénicher un, à l'époque, car on n'en trouvait pas en France. J'ai dégotté mon gaufrier sur internet, je suppose qu'il existe toujours sur les sites marchands habituels.
Si vos doigts sont peu sensibles à la chaleur, vous pouvez, dès que vous sortez la gaufre de l'appareil, au choix :
- la rouler en forme de "cigarette russe" (photo ci-dessus),
- la rouler en cône pour y mettre une boule de glace (cornets alors 1000 fois meilleurs que ceux du commerce, vous savez, ceux au goût de carton-pâte, qui rappellent les hosties...),
- la poser sur un bol retourné, pour lui en donner la forme, et ainsi obtenir une coupelle EN gaufrette, totalement comestible. Pour les plus gourmands, on peut même napper l'intérieur de la coupelle avec du chocolat fondu, histoire "d'imperméabiliser" la gaufrette.

Comme je devais transporter ces gaufres jusque chez notre hôte, pour une question de logistique je me suis cantonnée à la version "galette ronde", plus facile à loger dans une boîte (les boîtes rondes, en métal, genre "danish butter cookies").

Seules ou avec des sorbets citron et framboise par exemple, ces gaufrettes sont parfaites :)

1.12.09

Marrons Glacés maison, Bûche plus vraie que nature... : c'est bientôt Noël !

J-24. Je vais bientôt attaquer la fabrication de mes marrons glacés (je les fais moi-même depuis déjà 2 ou 3 ans). C'est du pur bonheur : pas de colorants, de conservateurs. Fabrication maison (fierté garantie) et prix de revient carrément inférieur à ceux du commerce. Et les brisures se recyclent super bien en glace aux marrons glacés, en plus.

Pour ce 1er jour de décembre, je vous propose un récapitulatif gourmand Sucrissime Spécial Noël.
Ci-dessus, vous pouvez voir (cliquez sur le nom pour avoir la recette) :
Les marrons glacés.
La bûche aux marrons (sans crème au beurre, sans four).
Les truffes.
Les biscuits de Noël au miel et à la cannelle.
Le bonhomme de pain d'épices (comme les St Nicolas).
Les calissons.

Ci-dessous :
La glace aux marrons glacés (comme chez Berthillon).
Les Springerle.
Les Larmes d'Amour en chocolat.
Les fondantines (mon invention, des gobelets en gâteau au chocolat dont je ne suis pas peu fière :).
Et, pour finir, allez, encore un marron glacé.

Le magasin Picard du coin n'avait pas encore reçu les châtaignes surgelées, je pense que cette semaine devrait être la bonne. Le confisage me prenant une semaine, je commencerai la préparation de mes marrons glacés vers le 15 décembre, je pense.

C'est bientôt Noël, youpie !

29.11.09

Macarons "meilleurs que ceux du magasin"

Ça ne vous parle peut-être pas, mais chez nous les macarons Adam - à Saint Jean de Luz - sont (étaient) une référence. Tous les étés, notre pélerinage au Pays Basque a deux passages obligés : les glaces Lopez (toujours aussi bonnes, un régal !) et les macarons Adam. Cet été, nous n'avons pas failli à la tradition, avec une bonne glace Lopez à chaque fois que nous remontions de la plage (on ne peut pas l'éviter : le camion est en haut des marches, nous sommes obligés de passer devant pour rentrer à la maison :).
Les macarons, nous les avons trouvés moins bons. Bergamiss s'est écriée "mais, ils ont mis de l'orange, là-dedans, où quoi ???". Après enquête auprès d'une vendeuse, non, la recette n'a pas changé, les amandes, en revanche, si. Je ne sais pas s'ils ont changé de variété et/ou de fournisseur, toujours est-il que nous sommes unanimes : ils sont moins bons qu'avant. Avec effectivement une surprenante note qui rappelle l'orange.
De quoi relancer ma quête du macaron Adam, puisque même eux ne font plus exactement les mêmes.

Il me restait quelques blancs d'oeufs de je ne sais plus quelle préparation, j'ai un peu regardé les recettes que j'avais, j'ai pesé mes blancs et bidouillé une autre recette. Je précise bien que j'ai pesé les blancs, car en fonction de la taille de l'oeuf, ils changent. Autant pour les crêpes, on n'est pas au gramme près, autant pour LE macaron parfait, il faut de la précision.

Esthétiquement, bien que jolis, ils ne sont pas pile comme ceux de St Jean. Mais au goût, là, "on y est" (dixit Bergamonsieur). Allez, la recette :

Macarons :
(pour une vingtaine)

70 grammes de blancs d'oeufs
140 g de sucre
185 g d'amandes en poudre

Tout mélanger. Avec les mains légèrement graissées, former des petites boules de la taille d'une grosse noix. Enfourner à 180°C (sans chaleur tournante) pendant 15 minutes. Laisser refroidir avant de déguster.

Deux remarques :
- j'ai utilisé de la poudre d'amandes fine, achetée chez G.Detou, en paquet de 1kg. Impeccable.
- j'ai trouvé que ces macarons étaient encore meilleurs après une nuit dans une boîte métallique. Ils étaient bien moelleux. Mais encore faut-il résister à la tentation, pour qu'ils survivent jusqu'au lendemain - chose fort rare chez moi, un dessert ayant à peu près la même espérance de vie qu'un piéton sur l'autoroute...

Pour vous donner un aperçu de la taille d'un macaron, en voici un dans ma main :
Maintenant, en plus des financiers, des meringues et de divers macarons, j'ai une solution "trop rapide" pour écouler les blancs d'oeufs qui me restent après avoir fait des cannelés. Parce que les macarons "parisiens", collés deux par deux, avec la collerette et tout, c'est bien beau, c'est bon, mais, en plus de prendre un temps fabuleux, on se retrouve avec la cuisine jonchée de vaisselle (batteur pour les blancs en neige, saladier, poche à douille...). Ça en met partout, il faut bien le dire. En outre, ceux que je vous présente aujourd'hui (je cite Bergamiss) : "bein ils sont meilleurs que ceux du magasin !".

Voilà, c'était Bergamote en direct de chez elle, pour une émission spéciale "Les macarons de la paresseuse", à vous Cognac-Jay.

26.11.09

Crêpes, Crumpets et Pancakes : de quoi faire le bonheur des petits et des grands

Crêpe
Crumpets
Pancakes

Dimanche, j'ai fait des crêpes. Lundi, des pancakes. Et mardi, des crumpets. Ces trois desserts sont proches les uns des autres, mais en même temps pas si proches que ça.
Les crêpes : farine, sucre, oeufs, lait. Pour les pancakes, la même chose mais avec un peu de maïzena et de levure de boulanger. Quant aux crumpets : farine, eau, lait, levure de boulanger. C'est tout. Les crêpes sont plates. Les pancakes sont un peu épais, moelleux comme des coussins. Quant aux crumpets, plein de petites bulles, parfaits pour y laisser dégouliner, au choix, du beurre salé, du nutella ou du sirop d'érable :) On dirait un peu des éponges, en fait, mais bonnes, hein :
Voici l'intérieur des crumpets, bien alvéolé (argh, j'ai l'impression que mes photos sont floues) :
Les pancakes ne sont pas en reste, eux aussi ont de petites bulles :
Nous avons tout mangé. Mes trois Bergaconvives ont vidé le pot de nutella, et moi quasiment toute la bouteille de sirop d'érable.
Les crêpes sont les plus rapides à préparer : elles ne nécessitent pas de temps de "levage". Les crumpets sont bien pratiques quand on n'a plus d'oeuf.
Tous cuisent sur une poêle à crêpes, il faut juste avoir des cercles en inox pour que les crumpets ne se "sauvent" pas.
Voilààà, vous avez le choix des armes :)

23.11.09

Madeleines aux Amandes (Financiers, en fait)

Une semaine déjà depuis mon dernier billet ? La faute à Bergamonsieur qui monopolise (je me retiens d'écrire "squatte") le PC depuis plusieurs jours.

J'ai fait des cannelés (ou des canelés, comme vous voulez, il y a des défenseurs pour chaque orthographe), qui, dans ma recette, ne requièrent que des jaunes d'oeufs. Pour écouler les blancs, il y a bien les meringues, mais les financiers c'est encore meilleur. J'en ai cuit quelques-uns dans des moules à madeleines, comme ça, juste pour le plaisir des yeux, et d'autres dans des moules à muffins.
Pour les cannelés, je me suis trompée : j'ai réparti la pâte dans 10 moules au lieu de 12. Ils ont trop gonflé, sont "sortis" du moule et ont donné le résultat pour le moins surprenant que vous voyez ci-dessous. Hum. Des cannelés moches-mais-bons, en somme.
Le financier, dans un moule à madeleines, nécessite un temps de cuisson un peu plus long. Le résultat est toujours excellent.

Pour ce qui est des moules à muffins, je ne jure plus que par les caissettes en papier. Celles de chez Mora, à Paris (5 euros les 100), sont idéales. J'en avais essayé d'autres, je vous laisse juges du résultat, après utilisation :
à gauche : caissette Mora - à droite : caissette "X" (La Bovida, je crois)

Il n'y a pas photo (enfin, là, si). J'ai délaissé tous mes moules souples contre ces caissettes en papier, qui donnent en plus un petit côté rétro qui me plait bien.

Je me suis généreusement servie avant de poser la volette (= la grille sur laquelle les madeleines/financiers refroidissaient) sur la table du salon. Et j'ai bien fait de me servir avant car, quand je suis revenue dans la pièce, Bergamoustique avait tout boulotté.

16.11.09

le Flan Pâtissier, d'après une recette de Michalak

Je ne commencerai pas ce billet par un jeu de mots archi-connu en rapport avec le rugby mais plutôt en vous expliquant comment j'ai trouvé cette recette.
Je regardais LuxeTV (j'avoue, c'est mon point faible, quand il n'y a plus rien le soir à la télé, qu'il est trèèès tard et que c'est ça ou Histoires Naturelles... et le lendemain Bergamonsieur me gronde en s'apercevant que c'est la dernière chaîne que j'ai regardée...) quand je suis "tombée" sur une superbe recette de dessert. Il me manquait hélas le début. Alors je suis allée sur le site internet de la chaîne, qui m'a dirigée vers Youtube, puis, de fil en aiguille, vers les recettes filmées de Christophe Michalak. Et je me suis laissée tenter par son Flan. Ce que j'aime dans ses recettes, c'est qu'il pèse tout, même les jaunes d'oeufs. Ça, c'est de la précision, ça me plait.
Très surprenant, son flan : il le prépare "seul", c'est-à-dire sans pâte à tarte en-dessous. Alors j'ai réalisé sa recette, mais j'ai préparé un socle de pâte pour aller avec, pour avoir le contraste des textures.

Flan Pâtissier :
(pour trois flans de 7,5cm de diamètre)

pour la pâte :
50g de biscuits (type Petit Beurre)
25g de beurre

pour le flan :
3 jaunes d'oeufs
30g de maïzena
75g de sucre
75g de crème liquide
300g de lait
les graines d'une gousse de vanille

- Préparer la pâte : Réduire les biscuits en miettes, quasiment en poudre. Faire fondre le beurre puis y incorporer les biscuits émiettés. Répartir ce mélange dans trois cercles en inox puis bien tasser. Réfrigérer. Ces cercles ne cuiront pas, ils resteront au réfrigérateur jusqu'à la fin.
- Préparer le flan : Dans une casserole, hors du feu, mélanger, en fouettant constamment, les ingrédients en les incorporant dans l'ordre indiqué. Chauffer et laisser bouillir 1 minute. Répartir immédiatement dans trois cercles en inox préalablement beurrés. Laisser refroidir. Réfrigérer.
- Préchauffer le four à 170°C. Enfourner les trois cercles remplis de flan, pendant environ 15 minutes. Laisser refroidir. Réfrigérer.
- Démouler les socles, démouler les flans, poser un flan sur chaque socle.

La vanille, c'est mon idée, il n'y en avait pas dans la recette. Vous voyez les petits grains ?
Dit comme ça, tout ça a l'air plutôt long, mais en réalité c'est assez rapide : les flans étant petits, ils refroidissent très vite. Et je suis à peu près sûre que l'on pourrait remplacer les 15 minutes à 170°C par un rapide passage sous le gril.
Je me suis ré-ga-lée. Et comme personne n'aime le flan ici, j'ai mangé les trois :)

12.11.09

Streusel, Crumble, Cobbler & Co.

Depuis ma visite à Münster, lors de laquelle j'avais dégusté une Tarte au Streusel (chez Gilg) à tomber par terre, j'avais envie d'en faire une moi-même.

J'ai commencé ma petite enquête : qu'est-ce qu'un streusel ? C'est une spécialité alsacienne, que l'on parsème sur des tartes aux fruits, semble-t-il.
Quelle différence entre le streusel, le crumble et le cobbler, alors ? J'ai creusé un peu l'affaire, et j'ai sorti mes dictionnaires.

- Streusel : absent du Petit Robert. Allons regarder dans mon dictionnaire d'allemand. Point de streusel. Mais le verbe streuen existe : il signifie éparpiller, parsemer, répandre. OK, ça me va, je vois bien le rapport. Je sors mon dico d'anglais.
- Crumble : émietter, effriter. Je vois toujours.
- Cobbler : caillou (de chaussée). Je suppose que cela signifie gravier. Ou, en y repensant après, pavé (comme dans la chanson). Ce serait donc à peu près la même chose que le crumble, mais avec de plus gros grumeaux, comme des amandes, par exemple ?

Du coup, je vous propose trois recettes :

Streusel :
100g de beurre mou, non fondu
100g de farine
100g de sucre
100g d'amandes en poudre
de la cannelle

Crumble (clic !) :
100g de beurre mou, non fondu
100g de farine
100g de sucre

Cobbler :
100g de beurre mou, non fondu
100g de farine
100g de sucre
100g d'amandes grossièrement hachées

Pour les trois recettes, le "modus operandi" est le même :
A la fourchette, mélanger très grossièrement et très rapidement les ingrédients. On obtient un mélange granuleux, plein de grumeaux. C'est parfait.
Répandre ce mélange sur des pommes (ou d'autres fruits), ou sur une tarte aux pommes (ou à d'autres fruits).
Enfourner jusqu'à ce que le dessus soit bien doré.

J'ai préparé ma tarte aux pommes et streusel. J'ai réalisé une pâte brisée (je n'avais plus assez de beurre pour une pâte sablée), que j'ai étalée dans un cercle de 23cm de diamètre. J'y ai déposé des cubes de pommes (des pommes "grises", un peu vertes, sauvages, j'ignore leur nom - dommage, car elles étaient parfaites). Puis j'y ai versé une "migaine" réalisée avec 1 oeuf, 50g de crème liquide et 30g de sucre en poudre. J'ai fait cuire la tarte pendant une trentaine de minutes. Je l'ai laissée refroidir. J'ai réparti le streusel sur la tarte, j'ai remis à cuire à 180°C, jusqu'à ce que le streusel soit bien doré.

Et voilà :
On voit bien les différents étages. J'y suis allée un peu fort sur la quantité de streusel, c'est comme ça que je voulais cette tarte :) J'aurais pu mettre davantage de cannelle, mais Bergamonsieur n'est pas fan, donc j'y suis allée modérément sur ce coup-là.

On peut utiliser d'autres fruits, mais tout le monde sait que, comme pour un crumble, c'est bien meilleur avec des pommes :)

Edit de 19h05 : on m'informe à l'instant : "Non, il n'y a pas de grumeaux dans le cobbler. L'un de mes bouquins de cuisine (mais lequel ?) affirme que le nom est en fait dû à l'aspect de la pâte après cuisson. Cette pâte contient de la levure ou un autre agent levant (qui manque dans ta recette). On la dépose par grosses cuillerées disjointes sur une couche de fruits. Ces cuillerées gonflent à la cuisson, et leur aspect rappelle alors les petits pavés d'une rue." Merci Clotilde :)