31.3.07

Pancake à la crème frangipane


Les pancakes. Voici un dessert qui fait l'unanimité à la maison. Fait assez rare pour être signalé.
J'avais proposé à Bergamonsieur des pancakes, des crêpes ou des gaufres, il a choisi les pancakes.
Il me restait un peu de crème d'amandes préparée pour mes merveilleuses petites tourtes à la frangipane, je me suis dit que, tartinée sur un pancake, cela ne pouvait pas être mauvais.
En vérité, je vous le dis, c'est un pur délice. D'ailleurs, il ne me restait que de quoi napper deux pancakes, et Bergamiss m'en a dévoré un en une fraction de seconde... Je vous présente donc le seul et unique pancake à la frangipane que j'aie pu goûter. D'où le titre au singulier de ce billet.

La frangipane était "crue" (il s'agit d'une crème pâtissière, aux amandes, donc cuite tout de même), fondante sur le pancake, le contraste des textures vraiment réussi, et le mariage des goûts, comment dire ? Miam, tout simplement.

Pour la recette des pancakes (simple comme bonjour), cliquez ici.
Pour celle de la frangipane, cliquez .

Cela change du nutella, et du beurre d'érable, une variante à retenir.
Et puis, les pancakes, c'est tellement rapide et facile à préparer, un oeuf, deux ou trois ingrédients et le tour est joué !

Des macarons presque comme chez Adam à St Jean de Luz


Au départ, je voulais faire de jolis macarons, avec une belle collerette, comme mes macarons fourrés à l'érable ou à la framboise. Et puis cela a donné le résultat ci-dessous :


Oh, ils étaient bons, ces pseudo-macarons, même très bons à en voir Bergamoustique (2 ans et demi) : je l'ai surpris avec un macaron dans chaque main et un autre dans la bouche ! Quand je l'ai regardé en riant, il m'a fait le coup du regard "quoi ? il manque des macarons ? ah non, ce n'est pas moi..."

Alors j'ai recyclé mon reste de pâte, en rajoutant des amandes pour obtenir un résultat plus dense.
J'ai obtenu de jolis macarons dorés, presque comme ceux de chez Adam, pas au point de vue esthétique, mais pour le goût assurément : en fermant les yeux, j'étais à Saint Jean de Luz !
La prochaine fois je mixerai très finement les amandes, qui étaient déjà moulues mais peut-être pas assez.
Regardez l'intérieur : comme chez Adam.



Bon, cela ne clot pas tout-à-fait ma quête du macaron, mais je m'approche du but. Reste à déterminer quoi changer pour qu'ils ne craquèlent pas à la cuisson.

Macarons "Eve" :
60g de blancs d'oeufs, montés en neige
130g de sucre glace
170g d'amandes moulues

Mélanger délicatement, faire des petites boules un peu aplaties, et enfourner à 180°C... jusqu'à ce que les macarons soient blonds, à peine dorés.

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Jeudi, Bergamonsieur et moi fêtions nos dix ans de "rencontre". Pour l'occasion, je l'ai emmené dans un endroit très spécial : un restaurant qui vient d'obtenir sa troisième étoile au Guide Michelin... Grandiose, magique, féérique. D'un bout à l'autre du repas. La perfection. Tant au niveau du cadre, de l'accueil (on m'a même apporté une sorte de petit "berceau" pliant pour que mon sac-à-main ne soit pas à même le sol !) que de la cuisine. Un petit aperçu, sans photo malheureusement :
Petit kouglof au comté et magret de canard fumé
Brunoise de tomate au basilic, gelée de tomate, blanc-manger de tomate et tomate craquante
Gnocchis de petits pois, pétale d'ail confit, purée de truffe
Asperges vertes, sauce au miel et à l'orange sanguine, pétales de fleurs et mousse vanillée
Dos de bar sauvage en habit vert, grenailles de Noirmoutiers, douceur d'ail confit, sur son lit de févettes vertes
Macarons mangue-coco, meringues, quenelle au chocolat amer sur son sablé craquant au caramel au beurre salé, sorbet au citron et ses fraises des bois
Crèmeux au chocolat, gelée de café, sur son biscuit au spéculoos, gâteau cannelle fourré à la glace au café
Café et chouquettes

Hmmm, mes papilles s'en souviennent encore (mon porte-feuille aussi, mais là n'est pas la question).

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Au moment même où j'écris ces lignes, le gâteau d'anniversaire, que j'ai préparé pour ma soeur, attend bien sagement au réfrigérateur. C'est une première, photos et verdict bientôt sur ce blog, mais chut ! Je n'en dis pas plus pour l'instant...

23.3.07

Oranges givrées, comme des giboulées de mars


J'ai repéré, il n'y a pas très longtemps, une recette d'oranges givrées sur un blog. Quand j'en ai parlé à Bergamonsieur, il m'a aussitôt dit : "oh, j'adorais ça, quand j'étais petit !". Alors j'ai acheté 6 oranges (des oranges "bio", pour une fois, tant qu'à faire).

La recette d'origine m'a semblé bien trop compliquée, alors j'ai très légèrement modifié les proportions et un peu accéléré le processus.

J'ai coupé et creusé mes 6 oranges, et congelé les "coques" vides.
J'ai mixé l'intérieur des oranges (qui ne contenaient fort heureusement aucun pépin) avec 150g de sucre. Et j'ai réservé au frais. Un peu trop longtemps, sans doute, le temps que le bol de ma sorbetière soit gelé.

Ce matin, j'ai turbiné le sorbet, la couleur était magnifique, la texture mousseuse et crémeuse à souhait, mais le goût plutôt moyen. J'ai probablement laissé la préparation trop longtemps au réfrigérateur.



Pour tenter d'améliorer un peu le goût du sorbet, j'ai ajouté quelques gouttes d'essence de bergamote. Trop (encore) : à trop vouloir bien faire, on fait mal...
Le résultat était beau mais inmangeable. Le sorbet a fini à la poubelle.

J'ai tout de même gardé les coques vides congelées, car je compte bien recommencer, correctement cette fois (ma sorbetière est déjà au congélateur en prévision).


Pour le fun, voici une version un peu plus "halloween" :


Quand même, elle était belle, mon orange givrée, quel dommage...


A titre indicatif, couper, creuser et évider les oranges est bien plus facile que je ne le pensais :


Pour finir, pour celles et ceux qui ont suivi les aventures de "Pie, la Soucoupe Volante à la Frangipane" (voir ce billet, celui-ci et celui-là), voici la version "frangipane de pistache", succulente :

22.3.07

Mon appareil à minis-tourtes

(ou jamais 2 sans 3)
Suite à la demande générale, voici quelques précisions quant à l'appareil ci-dessous :


Il s'agit d'un "pie maker", celui-ci est le "Pie Magic" de la marque Breville.
Ma tante me l'a offert il y a des années. Elle a voulu s'en procurer un récemment, pour elle, mais ils ne le vendent plus en France. J'ai réussi à lui en dénicher un (à 4 empreintes) d'occasion sur ebay.fr.
Sinon, j'en avais vu sur des sites anglais et australiens...
Vous découpez les ronds de pâte grâce aux emporte-pièces fournis, vous mettez la garniture (sucrée ou salée), vous attendez 8 minutes et c'est prêt !
Avec, je fais des "apple-pies", des bébés quiches, des petites tourtes au saumon, etc.
Cela fait beaucoup d'effet lors du service aux convives, et c'est très mignon.

Pour l'anecdote, certaines personnes ont même lancé une pétition réclamant le retour du Pie Magic !




Mise à jour du 20/04/2001 : vous pouvez télécharger la notice en cliquant ICI (la partie en français débute à la page 28).

Photo des petites tourtes à la frangipane


Plusieurs d'entre vous m'ayant dit ne pas réussir à voir les photos sur ce billet, j'en publie une supplémentaire, en espérant que cela fonctionnera cette fois :)

21.3.07

Petites Tourtes à la Frangipane ou Bébés Pithiviers


J'aurais aussi pu les appeler "mini-galettes des rois individuelles", ou "frangipane's pie" : ce sont en effet des petites galettes des rois, que j'ai fait cuire dans cet appareil :


Merci Bergatata pour l'appareil. Il est vraiment très pratique, les deux emporte-pièces fournis permettent de découper les fonds et les couvercles en quelques secondes. Un rouleau de pâte feuilletée permet de faire exactement 4 petites tourtes.

Pour la recette, voir ce billet.
J'ai fait trois variantes : deux galettes "classiques", pâte feuilletée et frangipane, une fourrée à la frangipane de pistache (voir cette recette) et la dernière frangipane/chocolat (en insérant simplement une grosse pistole de chocolat noir au milieu de la crème d'amandes).



Pour vous donner un aperçu de la taille des galettes :


Voici l'intérieur :



On dirait des soucoupes volantes, vous ne trouvez pas ?

C'était vraiment très très bon, surtout la version chocolatée.
Bergamiss a adoré, elle a englouti les deux galettes "classiques".
J'ai fini l'excédent de frangipane en l'étalant (avec une pastille de chocolat !) sur mes dernières crêpes, miam. La photo ne donnait vraiment rien de bien, mais alors, quel goût !

[edit : cliquez ici si vous ne voyez pas les photos]

19.3.07

"veux des crêêêpes !"


Tel a été le cri poussé par Bergamoustique (2ans1/2) hier après-midi : "veux des crêêêpes !". Règle numéro 1 : ne jamais contrarier un enfant qui vous réclame un dessert, surtout quand l'enfant est votre petit dernier (assez, hem... turbulent, dirons-nous) et qu'on est dimanche. Alors j'ai préparé des crêpes. Règle numéro 2 : toujours avoir du lait et des oeufs dans son frigo. Surtout si l'on est dimanche.

Pour la recette, c'est par ici.
Pour mes deux p'tits loulous et leur papa, la crêpe est forcément tartinée de nutella. Obligé.
Pour moi, de beurre d'érable, forcément. A défaut, je la trempe dans du sirop d'érable, comme un pâté impérial dans la sauce de soja.

Elles sont toujours aussi bonnes (normal, c'est la recette de ma mère).

J'aime la photo suivante : on dirait une "cigarette russe".


Vous voyez le beurre d'érable qui dégouline ? Hmm...

17.3.07

Les cookies si bons que je ne réussis pas à trouver de titre pour décrire leur sublissimitude...


J'ai refait des cookies :
- aux grains de café chocolatés : sublimes
- au coeur de chocolat (façon "guet-apens") : fabuleux, forts en chocolat
- aux graines de sésame légèrement grillées (merci Mamina pour l'idée) : inattendus et délicieux
- natures : excellentissimes

Je ne peux plus m'en passer.
Je vous laisse en compagnie des photos, elles parlent d'elles-mêmes.

Pour d'autres variations, voir ce billet ou celui-là.


Je remets la recette de la "base", à vous de varier les parfums, pépites,... et de venir m'en donner des nouvelles :)

Cookies "je ne changerai plus de recette" :
(pour une vingtaine de pièces)

125g de beurre mou
125g de cassonade
175g de farine blanche
1 oeuf
1 càc rase de levure chimique
1 cuillère à soupe bombée de poudre d'amandes (20g)
1 cuillère à moka de sel fin
100g de chocolat en pépites


Mélanger beurre et cassonade jusqu'à obtention d'un mélange crèmeux. Incorporer l'oeuf, bien mélanger, puis la farine et la levure. Mélanger jusqu'à ce que la pâte soit homogène, un peu collante. Incorporer chocolat ou fruits secs ou ce qui vous plaît. Former des boules (avec les mains chaudes, c'est plus facile) un peu plus grosses que la taille d'une noix.
Déposer les boules de pâte sur une plaque antiadhésive, ou en silicone, ou recouverte de papier cuisson, et cuire 9 minutes à 180°C. Décoller les cookies une fois refroidis seulement.




Les grains de café chocolatés (merci Belle-Maman), vraiment, ça c'est une belle trouvaille.
Est-ce que, vous aussi, vous achetez des bacs de glace au café uniquement pour les grains de café qu'ils contiennent ? (chut, ne le répétez pas : je garde tous les grains de ma coupe de glace pour les manger d'un seul coup, tous dans la bouche en même temps, à la fin)





Là, éloignez les enfants de l'écran, les photos suivantes sont carrément indécentes.



Un petit aperçu du goûter chez moi :


Le meilleur pour la fin ?


Et dire que je viens de manger le dernier... Il va falloir que j'en refasse.

15.3.07

Le Flan Pâtissier, le Flan Parisien, la Tarte au Flan


Dimanche, je recevais mon frère et ma belle-soeur. Mon frère adore le flan pâtissier (qu'il appelle Tarte au Flan). Alors j'ai décidé de lui en faire un. Pour la première fois de ma vie.

J'ai utilisé (et un peu bidouillé) la recette d'Anne.
Son moule à tarte (chez nous, on dit "plateau à tarte") mesurant 30cm de diamètre, et le mien seulement 25, j'ai sorti ma calculatrice (voyons, l'aire d'un cercle, pi fois rayon au carré... (30x30) : (25x25) = 1,44), et donc finalement diminué les quantités d'origine d'un tiers. Ouf, mes calculs semblent bons, aussi bons que la tarte.

Flan Pâtissier
(pour un moule d'environ 25cm de diamètre)

1 pâte brisée "boum-boum"
675ml de lait (environ 2/3 de litre)
120 gr de sucre
90 gr de maïzena
2 oeufs entiers
beaucoup, énormément de vanille
une cuillère à café de rhum brun

Fouetter, dans une casserole hors du feu, le sucre, la maïzena avec les oeufs, très vivement. Incorporer progressivement le lait, toujours hors du feu. Parfumer avec de la vanille et du rhum.
Faire chauffer sur feu moyen jusqu'à épaississement, en fouettant constamment. Arrêter la cuisson quand le fouet devient "lourd" à tourner, et qu'il laisse des traces dans la crème.
Foncer le moule à tarte avec la pâte brisée, verser la crème encore chaude, lisser, couper l'excédent de pâte et enfourner à 180°C pendant 40 minutes, en surveillant la coloration.

La texture du flan était parfaite. Mais je n'avais pas mis assez de vanille.
Il était un peu pâle (probablement à cause des deux-tiers des (2oeufs+1jaune) que j'ai arrondis à 2 oeufs) mais tout de même très réussi.
Je n'avais pas mis de rhum, la prochaine fois j'en mettrai, suite à une suggestion de mon p'tit frère.
J'ai changé la pâte feuilletée que proposait Anne par de la pâte brisée, que je préfère. Et qui prend 2 minutes à faire (cliquer sur "pâte à tarte boum-boum", dans la liste des ingrédients).
Je n'ai pas fait tout le "micmac" du lait chaud versé sur les oeufs blablabla par peur des grumeaux, et, surtout, par fainéantise...

Et j'ai "slurpé" (presque gobé) goulûment la peau, comme quand j'étais petite, petit geste régressif (terme à la mode) à ne pas faire quand vous recevez belle-maman, mais autorisé quand il s'agit de petit-frère.

A refaire donc, en triplant la dose de vanille, sans oublier la toute petite goutte de rhum. Miam.

Les Authentiques Canelés Bordelais


Les Canelés, c'est toute une histoire (que vous pouvez lire, avec la recette, dans ce billet). Une histoire d'amour qui a débuté au Salon du Chocolat en 2002. Et qui a pris un tournant décisif à Noël 2005, date à laquelle j'ai enfin acquis les véritables moules à canelés en cuivre étamé.

Je n'ai jamais essayé dans des moules en silicone, mais, d'après les quelques photos que j'ai pu voir sur internet, je trouve qu'à chaque fois le haut et le bas des canelés sont très dorés, tandis que les "parois" des côtés sont bien pâlottes...


Un canelé, cela se mérite. Il faut de la patience (on doit laisser la pâte reposer 24 heures au réfrigérateur), beaucoup de prévenance (beurrer les moules avec force générosité, et même davantage encore), de surveillance (la cuisson est une étape capricieuse) et de persévérance (le démoulage peut parfois être très délicat, si les moules ont été insuffisamment beurrés par exemple...).
Pour un résultat différent à chaque fois. J'ai beau utiliser systématiquement la même recette, mes canelés ne sont jamais les mêmes (Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant, d'un canelé, et que j'aime et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait le même, Ni tout à fait un autre...).

Mais ils sont toujours bons. N'est-ce pas là l'essentiel ?



L'extérieur du canelé doit être croustillant, un peu "ciré", très coloré, mais pas noir, et l'intérieur bien moelleux, avec de belles grandes bulles, et beaucoup beaucoup beaucoup de grains de vanille. Ceux que j'ai goûtés au Salon du Chocolat 2006 manquaient cruellement de vanille... Le rhum coûterait-il moins cher ??? Vraiment, vanillez bien vos canelés, de grâce.


Le problème, avec ces merveilleuses friandises, est que, premièrement je vais me brûler en me jetant dessus dès leur sortie du four ; deuxièmement, je ne réussirai pas à choisir 1 ou 2 photos seulement, alors je les publierai toutes. Encore aujourd'hui, je me fais violence, mais à chaque fois c'est la même chose : "ah oui, mais sur celle-là on voit bien la corolle du fond, et sur celui-ci le croustillant du tour, oui mais pour celui-là on voit bien le côté moelleux... !".


Regardez ce joli fond, un vrai soleil :


Vous ai-je déjà parlé de l'odeur des canelés qui cuisent dans le four ? Aaaah je défaille. C'est inimitable. Ils parfument la maison des heures durant (ce matin encore, hmmm).


Je pourrais vous en parler encore pendant des heures, des jours, mais le devoir m'appelle, un paquet de copies à corriger...

12.3.07

Cookies moelleux, fondants, sublimes...


Je vous l'avais dit : j'étais obligée de refaire des cookies. Alors j'en ai refait. Hier soir à 22h45. Une envie irrésistible, je n'ai pas pu lutter.
Et puis il fallait bien finir mon paquet de "noix nobles" (mélange de 5 variétés de noix)...

Cette fois, j'ai mis 100g de chocolat blanc haché grossièrement. Et toujours 50g du mélange noix de pécan/cajou/macadamia/cacahouète/noisette salées.
Je crois bien qu'ils sont encore meilleurs que les précédents.
Le chocolat blanc est fondant, légèrement caramélisé aux endroits qui touchaient la plaque, les pépites qui étaient bien enfouies dans la pâte sont moelleuses, crèmeuses, et celles qui étaient en surface un peu dorées, hmmm...


Regardez le dessous des cookies : juste doré, quelques pépites de chocolat ont caramélisé, on voit le beurre qui "transpire" presque.



Et que dire de l'intérieur ?
Moelleux, fondants, friables, même ce soir (donc 24 heures après leur fabrication) ils sont exceptionnels.


Le jour où mes élèves m'insupporteront trop (et ils y travaillent !) je me reconvertirai en vendeuse de cookies. Admirez celui-ci :


Je vais vous dire un secret (sans transition) : ce soir, c'était la première fois que j'épluchais une salade verte dans cet appartement. Nous habitons là depuis 4 ans... Bon, ça ne vaut pas un dessert, une salade.

Pour la recette des cookies, c'est par ici, en remplaçant le chocolat noir par 100g de chocolat blanc.
Essayez, vous ne pourrez plus vous en passer. Et vous deviendrez vous aussi une victime de la cookies addiction (et non cookies addition).

10.3.07

Cookies moelleux, coeur de chocolat, éclats de noix nobles


J'ai deux bonnes recettes de cookies : les cookies au beurre de cacahouète et les cookies "classiques". Les premiers sont d'une simplicité déconcertante (3 ingrédients à mélanger, et hop c'est fait), au bon goût de beurre d'arachide, les seconds plus traditionnels, moelleux à coeur.

Le seul inconvénient de ces deux recettes (à part leur nombre de calories, dont je me moque éperdument) est que, le lendemain, les cookies sont moins moelleux, plus durs. Pas grave, me direz-vous, il suffit de les manger tous le jour même. Certes, mais, parfois, même une Bergamote ne réussit pas à ingurgiter une vingtaine de biscuits en une soirée...

Et puis, hier, vint la recette que je vous présente ce soir. Et là, nous arrivâmes à la perfection. J'insiste, la perfection. Ces cookies sont légèrement craquants à l'extérieur (légèrement) et moelleux-fondants à l'intérieur. Les véritables cookies "comme aux States". Ou comme à Londres, si vous préférez.

J'ai réalisé 3 variantes :
- cookies nappés de chocolat
- cookies coeur de chocolat
- cookies "natures"
Les trois variantes incluent un mélange de "noix nobles" : elles ne le sont pas vraiment (nobles), mais c'est leur nom sur le paquet, au supermarché, qui m'a fait sourire. J'ai acheté un sachet de 100g de fruits secs salés à grignoter en apéritif : noix de macadamia, noix de cajou, cacahouètes, noisettes, noix de pécan. A l'origine je voulais simplement des noix de macadamia, mais impossible de les trouver seules dans la petite supérette du coin.


Cookies "je ne changerai plus de recette" :
(pour une vingtaine de pièces)

125g de beurre mou
125g de cassonade
175g de farine blanche
1 oeuf
1 càc rase de levure chimique
des pastilles de chocolat noir, (voir photo ci-dessous) en prévoir entre 50g et 100g
50g de noix diverses et variées, au choix, salées, hachées très grossièrement
facultatif : 1 cuillère à soupe bombée de poudre d'amandes (20g)


Mélanger beurre et cassonade jusqu'à obtention d'un mélange crèmeux. Incorporer l'oeuf, bien mélanger, puis la farine et la levure. Mélanger jusqu'à ce que la pâte soit homogène, un peu collante. Incorporer les noix hachées (ou écrabouillées au rouleau à pâtisserie, si vous êtes pressé(e). Former des boules (avec les mains chaudes, c'est plus facile) un peu plus grosses que la taille d'une noix.

Variante 1 : poser une pastille de chocolat sur la boule, appuyer.
Variante 2 : couper la boule en deux, aplatir une moitié, poser une pastille de chocolat, recouvrir de la deuxième moitié.
Variante 3 : laissez chaque boule nature, sans chocolat.

Déposer les boules de pâte sur une plaque antiadhésive, ou en silicone, ou recouverte de papier cuisson, et cuire 9 minutes à 180°C.
Décoller les cookies une fois refroidis seulement.


Variante 1 avant cuisson :


Les pastilles de chocolat que j'ai utilisées - plus grosses que des pépites Vahiné, mais plus proches (en km) que les pistoles de chez G.Detou... :


Variante 1 après cuisson :


Variante 2 (vous voyez le coeur ? comme dans les "guet-apens", ces biscuits fourrés à la noisette) :




Verdict : la variante 2 est bien meilleure que la 1. La 3 est superbe. Les cookies étaient moelleux hier, ils le sont toujours ce soir. Je ne change plus de recette, à part les "inclusions".
Ce sont les cookies dont je rêvais. Les vrais de vrais.

Je suis obligée d'en refaire :
- d'une part Bergamonsieur est parti en Suède avec l'appareil photo, donc j'ai utilisé l'ancien, et les photos sont plus que médiocres, il faudra donc que j'en reprenne,
- d'autre part je DOIS essayer la version pépites de chocolat blanc / noix de macadamia, j'en rêve encore !