29.9.08

le Fabuleux Gâteau d'Anniversaire de Bergamiss


Après le gâteau en forme de train pour Bergamoustique, c'était au tour de Bergamiss d'avoir son gâteau d'anniversaire très spécial. Et pourquoi pas une princesse ? Toute de rose vêtue, naturellement. Car il faut savoir que Bergamiss est dans sa période rose depuis... euh... depuis qu'elle parle, en fait.

Pour réaliser cette princesse, j'ai eu besoin de :
- un moule en verre côtelé et évasé (j'appelle ça un moule à biscuit de savoie)
- des fraises tagada
- 3 paquets de pâte d'amande rose
- des perles argentées (comme dans les paquets de dragées)
- un petit emporte-pièce en forme de coeur
- du colorant alimentaire métallisé argenté
- une poupée barbie

J'ai préparé un gâteau au chocolat "classique" (un brownie dans lequel j'ai mis moitié chocolat noir /moitié chocolat noir corsé, marque Nestlé) dans mon moule en verre beurré et fariné. Je l'ai cuit 45 minutes à 160°C et l'ai démoulé directement sur le plat de service.
J'ai acheté une poupée barbie, mais pas blonde, hein, aux cheveux châtains, comme Bergamiss. Et j'ai arraché les jambes de la poupée. Eh oui. On ne peut pas les démonter (c'est mal fait, ça). Gnarf gnarf, tant pis pour la barbie. Bergamonsieur m'a regardé en riant et s'est moqué de moi "tu es dans ta phase régressive ?".
J'ai confectionné une jolie petite culotte de papier aluminium et de film alimentaire pour la barbie-sans-jambes.
J'ai préparé un dôme de pâte d'amandes que j'ai posé sur le gâteau au chocolat.
J'ai ensuite étalé le reste de pâte d'amandes en un grand rond pour faire le tissu de la robe, tissu que j'ai posé sur le gâteau déjà recouvert du dôme. J'ai découpé l'excédent.
Et j'ai planté la barbie dans le dôme.
Il ne me restait plus qu'à préparer le bustier de la demoiselle : un rectangle de pâte d'amandes posé sur elle et découpé à l'aide d'un couteau.
Pour cacher les raccords, quelques coeurs en pâte d'amande.
Un ras-de-cou en pâte d'amande, avec une perle.
Des perles argentées pour décorer (et pour masquer le raccord bustier/jupe), quelques fraises tagada...

... du colorant argenté, des fleurs de lilas (des vraies) cristallisées :


Et le tour était joué.


J'ai acheté la pâte d'amande, les perles et les fleurs de lilas chez G.Detou, le colorant métallisé chez Mora.
La pâte d'amandes de chez G.Detou est d'un rose plus joli que celle du supermarché, et elle est meilleure. Elle se travaille assez facilement, mais a davantage tendance à coller que celle du commerce. J'ai donc saupoudré une feuille de papier cuisson de sucre glace. Et là, plus de problème.
On ne voit pas trop, sur les photos, mais sa robe était nacrée, grâce au colorant métallisé.


Verdict : je suppose que vous aurez deviné que Bergamiss a été époustouflée. Ravie, enchantée. Elle a mangé la quasi-intégralité des fraises tagada et des fleurs de lilas, ainsi qu'une bonne partie de la pâte d'amandes.
Quant au gâteau au chocolat, il était fondant... le coeur à peine coulant... une merveille.

J'ai passé une matinée à préparer ce gâteau, je crois que cela en valait la peine !

21.9.08

des Cookies Géants (dans les deux sens du terme)


Je suis souvent partagée entre l'envie d'essayer une nouvelle recette et celle d'en refaire une que j'adore. Là, c'est l'envie de cookies qui a été la plus forte. Quand on tient une recette inratable, on ne s'en prive pas. Quelle que soit l'heure (souvent nous les commençons vers 22h), nous sommes toujours partants. Je dis "nous" car Bergamonsieur m'aide : il mélange les ingrédients que je lui donne, concasse le chocolat en morceaux de la bonne taille, et dépose les petits tas de pâte sur la plaque.
Cette fois, nous avons fait de gros cookies, d'énormes cookies aux pépites de chocolat. Pas de pépites déjà prêtes, attention : j'achète du Nestlé "bleu" (chocolat au lait à pâtisser) et Bergamonsieur les transforme en pépites, ou plutôt en gros éclats.
Ils étaient géants, ces cookies. Par la taille et par le goût :)

Demain (lundi), c'est mon anniversaire. Comme je n'aurai pas le temps de faire un gâteau, je l'ai fait ce soir. Pressée que je suis, je l'ai démoulé encore chaud. Hélas. Il s'est brisé. Cassé. Explosé. Détruit, le fabuleux fondant au chocolat. Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis désespérée, il ne faut pas exagérer quand même, mais bien attristée c'est sûr. Je ne sais pas encore ce que je vais faire. En refaire un ? Je ne sais pas. Snif. Vous pouvez en voir un "non cassé" ici.
La nuit porte conseil, dit-on. Alors bonne nuit :)

14.9.08

des Gaufres vraiment extraordinaires


Ou peut-être devrais-je dire des Gaufrettes vraiment extraordinaires...
Tout a commencé il y a une quinzaine d'années (peut-être même 20), lors d'un dîner chez la marraine de mon père. Cette charmante dame avait préparé de drôles de gaufres, plates, rondes, fines et craquantes. Un genre de grosse hostie, mais en "super bon". Pur beurre, évidemment. Pour faire de bons desserts il faut de bons produits. Marraine (la bonne fée) eut la bonne idée de donner sa recette à mes parents. Il ne leur manquait plus que le gaufrier adéquat. Après de longues recherches (internet n'existait pas encore, en tous cas pas encore dans notre famille), mes parents apprirent que l'on pouvait se procurer ce genre d'appareil au Luxembourg (cela sonne un peu "louche", comme phrase ;o). Heureusement, le Luxembourg n'est pas très loin des Vosges. Après quelques péripéties, le gaufrier tant recherché finit par arriver à la maison. Gaufrier adéquat, recette idéale, les gaufrettes étaient parfaites.


Vous savez comme j'aime les gaufres. Les traditionnelles (celles de ma grand-mère, qui sont passées à la télé !), celles de mon beau-frère, les gaufres liègeoises, les flamandes (fourrées)... j'avais déjà 3 gaufriers différents (pour gaufres rectangulaires, pour gaufres flamandes, pour gaufres "petits coeurs") mais il me manquait celui pour les gaufres "sèches" (ce nom ne leur rend pas grâce, et pourtant). Je n'ai pas réussi à le voler à mes parents. Pourtant, c'est une méthode qui fonctionne bien, d'habitude ;o)
Un gentil monsieur m'a demandé très gentiment, par courriel, si je savais où me procurer un tel gaufrier. Je n'avais pas (encore) la réponse à sa question, alors j'ai un peu fureté sur le web, et j'ai fini par découvrir LE gaufrier en question (à un prix dérisoire, en plus).
Vous imaginez bien que j'ai 1) répondu à sa question 2) immédiatement commandé l'appareil. Je l'ai payé 15 euros, il s'agit du Vibell V201.



Le résultat est e-x-t-r-a. Et, cerise sur le gâteau, la recette est simple comme bonjour.

Gaufrettes (ou gaufres sèches) :

3 oeufs
125g de sucre
125g de beurre fondu
250g de farine
1 càs de rhum brun (facultatif)

Fouetter les oeufs avec le sucre. Incorporer le beurre fondu. Ajouter la farine, en une seule fois, et éventuellement le rhum. Bien mélanger. Laisser reposer 30 minutes au réfrigérateur. on obtient une pâte assez épaisse, pas liquide.
Déposer une grosse cuillérée à café de pâte au milieu du gaufrier chaud, et laisser cuire jusqu'à la coloration souhaitée. Démouler sur une grille.


Je n'ai pas encore essayé, mais je sais que l'on peut, au moment où l'on sort la gaufre du moule :
- la rouler façon "cigarette russe",
- la rouler de manière à faire un cône (que l'on remplira de glace),
- la déposer dans une coupelle, lui en donner la forme, la démouler une fois refroidie, de façon à obtenir une coupelle de gaufrette. Si ce n'est pas magnifique.

Et voilààà. Des gaufrettes fines et craquantes au bon goût de beurre, comme chez mes parents !

PS : la dernière photo me fait penser aux stalagmites de l'Aven Armand :)

13.9.08

un Quatre-Quarts et des Madeleines, avec une pointe de bergamote



J'aime beaucoup les madeleines, les madeleines maison, je précise. Celles du commerce sont jolies, mais, sincèrement, pas bonnes. Depuis que mon frère m'a offert un moule à madeleines, j'en fais très régulièrement.
C'est amusant : on montre souvent les madeleines côté "bosse", pour ma part je préfère la face "coquillage", bien plus jolie et appétissante.
Pour ces madeleines, j'ai préparé une simple pâte à quatre-quarts, à laquelle j'ai ajouté 4 gouttes d'essence de bergamote. Ni trop, ni trop peu, juste ce qu'il faut pour avoir ce petit goût inimitable qui rappelle le citron mais avec quelque chose de ... spécial.
Une chose m'étonnera toujours : comment se fait-il que l'on puisse trouver, sur internet ou ailleurs, 48 sortes différentes de recettes de quatre-quarts ??? Certain(e)s doivent penser que le "katkar" est un gâteau russe, ou quelque chose comme ça, pour se demander quelle peut bien être la recette... Un quatre-quarts, eh bien, c'est fait de quatre quarts, comme son nom l'indique ! Des oeufs (3 ou 4 selon votre rage de sucre du moment) que l'on pèse, et ce même poids de sucre, de beurre et de farine. Le reste n'est qu'une histoire de parfum : zeste de citron, eau de fleurs d'orangers, essence de bergamote... Sachant qu'un oeuf pas trop gros pèse environ 50g, il est facile de calculer : 4 oeufs + 200g de beurre + 200g de sucre + 200g de farine. Le four à 180°C, voire 200°C.
Oui, il est vrai que l'on peut battre les blancs en neige, décider de blanchir les jaunes d'oeufs avec le sucre, ou bien ajouter de la levure, mais le principe est toujours le même. Quatre quarts.
Cette fois, j'ai blanchi (fouetté très vivement très longtemps) les oeufs entiers avec le sucre (euh, attention, ne faites pas comme ma cousine, quand je dis oeufs entiers il faut quand même enlever la coquille...).
Le résultat est juste parfait. Moelleux mais pas sec, parfumé comme il faut...
Et ne diminuez pas la dose de beurre, ça change tout !

12.9.08

Biscuits aux grains de beurre de cacahouète


Quand j'ai lu la description de ces biscuits sur le blog sibosibon, j'ai tout de suite eu envie d'essayer cette recette de cookies au beurre de cacahouète.
J'ai ajouté une petite touche personnelle, des petits "chipits" : des pépites de beurre de cacahouète ! Des petits grains merveilleux que j'ai réussi à trouver... au Canada, bien sûr ! Leur rayon de pépites est extraordinaire, j'avais envie de tout acheter. Je suis repartie avec des "grains au beurre d'arachides" et des "grains de caramel au beurre", des trucs de dingue !
J'ai obtenu de délicieux biscuits, que Bergamiss a quasiment intégralement engloutis. J'ai diminué le temps de cuisson indiqué, sans quoi les biscuits auraient été bien trop cuits pour moi.
Je vous donne la recette, bien que je ne pense pas les refaire : je crois que je prendrai ma recette de "cookies je ne changerai plus de recette" mais en y ajoutant des petits chipits.

Biscuits aux grains de beurre de cacahouète :

125g de beurre de cacahouète
25g de beurre
150g de cassonade
150g de farine
1 œuf
quelques pépites "chipits"

Mélanger le beurre de cacahouètes avec le beurre et la cassonade jusqu’à obtention d’une pommade bien lisse. Ajouter l’œuf, puis la farine. Avec cette pâte former des petites boules d’environ 3cm de diamètre. Disposer ces boules sur une plaque recouverte d’un papier sulfurisé et les écraser légèrement à la fourchette ou à la main. Enfourner à 180°C pour environ 8 minutes. Laisser refroidir avant de déguster.

Certes, les Québecois n'ont pas de farine normale, mais ils ont des Chipits ! Et rien que pour ça je les envie !

8.9.08

le gâteau au chocolat, LA recette qu'il faut connaître


J'ai deux recettes favorites de gâteau au chocolat :
- le fondant au chocolat, sans farine, cuisson à 100°C, pas de croûte, le fondant par excellence, riche, onctueux, puissant (j'avoue qu'il a ma préférence),
- le gâteau au chocolat "classique", moelleux, chocolaté exactement comme il faut, l'incontournable, le gâteau préféré des enfants, succès garanti, THE gâteau au chocolat.

Aujourd'hui, c'est le "classique" que je vous présente. Je l'ai préparé pendant mon séjour au Québec, pour nos hôtes (mon beau-frère et sa famille). Préparer un gâteau au chocolat, rien de plus simple me direz-vous. Détrompez-vous : an Canada, c'est trèèès difficile !
En effet (vraiment désolée de critiquer ce pays que j'adore, mais...), dénicher les ingrédients adéquats relève du parcours du combattant ou de la quête du Graal... Je m'explique : il a fallu 5 bonnes minutes et la visite de trois rayons différents avant que le gentil monsieur du magasin ne me trouve du chocolat à pâtisser (ça commençait bien...). "Euh, c'est gentil, Monsieur, mais je voudrais du chocolat pour faire un gâteau, pas juste à croquer..." (...) "En fait, pas de la fondue au chocolat non plus...". Bon, j'ai fini par trouver mon bonheur, du "dark chocolate" ou quelque chose comme ça. Deux pauvres petits paquets coincés entre des boîtes de conserve de je ne sais pas trop quoi. Ah oui, parce que, ce que je ne vous dis pas, c'est que, sur le paquet, on ne précise jamais le pourcentage de cacao... Dans le doute, j'ai pris le plus foncé, on ne sait jamais.
Moi qui croyais être arrivée au bout de mes peines, que nenni : il me fallait encore trouver de la farine. Bein oui, juste de la farine, blanche, sans rien d'autre dedans. Parce que ça, de la farine avec 'poudre levante incorporée', ou 'prête à l'emploi', j'en ai trouvé... Vous en connaissez beaucoup, vous, des farines PAS prêtes à l'emploi ??? Le pire, je crois bien que c'est le moment où j'ai eu la mauvaise idée de regarder la liste d'ingrédients : farine (ok jusque là ça va), niacine, riboflavine, péroxyde de benzoyle (euh, ça c'est dans les crèmes contre l'acné...), etc. etc. J'ai vérifié sur mes paquets, chez moi, en rentrant, il y a juste écrit "farine". Ouf.
J'ai finalement réussi à le faire, ce gâteau au chocolat, et il était succulent. Vraiment.

Je crois que je vois un peu mieux pourquoi certains Québecois achètent des gâteau "déjà faits", même si je ne comprends toujours pas comment ils réussissent à les avaler (plein de levure chimique, et du glaçage - tout aussi chimique - à la pelle)...
Bon, ici on n'a pas les produits de l'érable, mais au moins on a le chocolat et la farine ;o)

Allez, je plaisante, j'adooore le Québec et les Québecois, vous le savez depuis longtemps :D

4.9.08

le Clafoutis, c'est exquis ! (surtout avec des quetsches)


J'aurais pu citer Marcel Proust et son histoire de madeleine (d'autant que j'ai des photos de madeleines à publier), mais, pour être franche, Proust est l'auteur le plus soporifique que j'aie jamais lu. Sans blague, si vous souffrez d'insomnie, plutôt que d'essayer des médicaments obscurs ou de la tisane d'edelweiss indien, courez vous acheter "Du côté de chez Swann" ou mieux, "A l'ombre des jeunes filles en fleurs" (de loin le plus efficace pour trouver le sommeil !).

Je disais donc, pas de Proust aujourd'hui, mais une phrase de l'Âne, dans Shrek :
"Tu sais ce que tout le monde aime ? Le clafoutis. Le clafoutis c'est exquis (...) N'empêche que le clafoutis c'est quand même le truc le plus clafoutant de cette fichue planète !".
Quoi ? Vous ne connaissez pas Shrek ? Bergamoustique vous snoberait : il adore Shrek, Shrek 2 et Shrek 3. Surtout lorsqu'il y a le dragon. C'est son passage préféré. Moi je préfère la scène du clafoutis. Tiens, j'y pense, je me demande bien ce que l'âne dit pour "clafoutis" dans la version anglaise, il va falloir que je me passe la scène en V.O. pour le savoir.

Puisque je suis dans ma période "questche" (ça sonne bien, ça, je trouve), je me suis mis en tête de faire un clafoutis aux quetsches (dénoyautées, cela va de soi, j'ai déjà dit qu'un clafoutis est bien meilleur sans noyaux, si si si). Un bocal de quetsches de la cave de ma grand-mère, sa super recette inratable de clafoutis, et hop ! Le tour était joué.

Il était succulent. A déguster tiède, de préférence, un peu de chaleur le sublime.
J'adore la différence entre les 2 couches : celle du fond, un peu plus dense, et celle du dessus, plus moelleuse. Admirez le gros plan :


Quoi ? Que dîtes-vous ? J'ai écrit trop de fois le mot "clafoutis" dans ce billet ? Bah, remplacez-le par "tian", si vous voulez ;o)

2.9.08

un manuscrit "sucrissime" du 18ème siècle


Après les macarons et pistaches en olives de 1776, et la marmelade d'agrumes de 1698, je vous propose aujourd'hui des "biscuits ordinaires", d'après une recette tirée d'un manuscrit du 18ème siècle. Je remercie chaleureusement "Bergatrand" qui m'a fait don de ce manuscrit :)
Il s'agit d'un cahier de feuilles, sans couverture, d'une douzaine de pages, reliées entre elles par un fil, cahier que l'on ne peut pas dater précisément, mais que l'on peut au moins situer, d'après le type de papier utilisé, le style et la calligraphie, vers la fin du 18ème siècle. Un vrai manuscrit "sucrissime" : l'auteur nous livre des recettes de gelées, confitures, "comment clarifier du sucre fin"... ainsi qu'une recette de "biscuits ordinaires", que vous pouvez lire ci-dessous (cliquez sur la photo pour l'agrandir) :



Voici un aperçu du manuscrit entier :


J'ai réalisé ces biscuits en essayant de suivre scrupuleusement la recette, mais il m'a d'abord fallu décrypter ce que l'auteur avait écrit : pas facile, il revient sur ce qu'il a écrit précédemment, dit qu'il s'est trompé, et a utilisé très peu de ponctuation... Argh, j'avais un peu l'impression d'être Champollion ;) Je plaisante, il ne s'agit tout de même pas d'ancien français, et les S sont bien des S et non de drôles de F.

Le résultat ? (je vois bien que c'est ce qui vous intéresse) Des biscuits moelleux et légers comme des nuages. D'aspect, ils me rappellent les Biscuits de Reims. De goût et de texture, plutôt les Madeleines de Commercy. Un conseil : ces biscuits sont bien meilleurs à la sortie du four, évitez donc de les conserver trop longtemps. Chez moi, de toute façon, l'espérance de vie d'un gâteau est toujours très courte, elle dépasse rarement les 4 heures...

Une dernière chose, un seul petit regret : pour les cuire, j'ai utilisé des moules en silicone, je crois bien que je vais finir par jeter tous mes moules souples, ils donnent un goût de caoutchouc ou de plastique à mes gâteaux ! Adieu les moules souples bon marché, moi je vous le dis, investissez dans de la qualité. Ou alors achetez des moules en métal Tefal, une valeur sûre (et je précise que je n'ai aucune action ni aucun contrat chez eux :)

Merci B. pour ce manuscrit exceptionnel.