29.11.06
LE mi-cuit au chocolat, LA recette ultime
Amateurs de chocolat, lisez bien ce qui va suivre. Mon amie Gaëlle a gentiment accepté de me livrer sa recette de "mi-cuits au chocolat", ou "coulants au chocolat". Le résultat est parfait. Aucun superlatif n'est suffisant pour décrire le goût de ces merveilles. Je n'étais pas sûre d'y arriver du premier coup : je n'ai pas le même four que le sien, ni les mêmes ramequins... Mais le résultat est là : ils sont parfaits. Il n'y a pas d'autre terme. Si, ils sont fabuleux.
Evidemment, vous pourriez croire que je dis ça à chaque recette (d'accord, ça peut m'arriver, de temps en temps...), mais ici il s'agit bien de LA recette ultime, celle qui détrône toutes les autres. Une merveille. Bergamonsieur en redemande (si si). Et moi, je salive en écrivant ces lignes, en regardant les photos, j'ai envie de lâcher le clavier et de courir préparer ces concentrés de volupté.
Gaëlle : MERCI.
Et maintenant, la recette :
Mi-cuits au chocolat
(pour 4 ramequins)
Ingrédients :
100 g de chocolat + 8 carrés
3 oeufs
80 g de sucre
50 g de beurre (+ 1 noix pour les ramequins)
1 cuillère à soupe de farine ( + 1 c. à café pour les ramequins)
Matériel : 4 ramequins de terre cuite, ou de céramique, pouvant passer au four
1) préchauffer le four à 260 °C
2) faire fondre le beurre avec 100 g de chocolat au bain marie (ou au micro-ondes)
3) incorporer, hors du bain-marie, les oeufs, le sucre et la farine ; bien mélanger
4) verser 1/3 de la préparation dans les ramequins beurrés et farinés
5) déposer 2 carrés de chocolat puis recouvrir avec le reste de la préparation
6) placer les ramequins au four environ 12 min (ou 9 minutes si vous préférez un coeur très coulant)
7) dégustez les fondants tièdes, démoulés ou non.
La réussite de la recette résidant essentiellement dans la cuisson, je précise que j'avais posé les ramequins sur ma lèchefrite, que j'avais mise sur le gradin le plus bas du four.
La photo ne lui rend pas vraiment hommage, mais voici l'intérieur :
Evidemment, le temps de cuisson dépend des ramequins et de votre four.
Je n'ai pas pu attendre qu'il tiédisse. Tant pis, je me suis un peu brûlée. Pour la bonne cause.
Démoulé, il ressemble à un champignon. Je préfère le manger dans le ramequin (ainsi il est plus facile de récupérer le chocolat qui coule... à moins de lécher l'assiette ;-)
Le contraste partie cuite/partie coulante est fabuleux. Vraiment.
Voilà, vous connaissez maintenant LA recette. Précipitez-vous dans votre cuisine. Et régalez-vous.
24.11.06
Raviolis "pâte de chocolat, frangipane de pistache"
Quand Alhya a choisi comme thème "les raviolis" (voir ce billet), j'avoue que j'ai un peu fait la moue. Oh, non que je n'aime pas les raviolis, bien au contraire (je réussis particulièrement bien mes raviolis à la fondue de légumes : fins bâtonnets de carottes, de poireaux, échalotes ciselées, sauce blanche à la noix de muscade, que j'aurais pu présenter pour cette édition du kkvkvk), mais ce blog est dédié aux desserts, ma passion, donc je me devais de réaliser des raviolis sucrés, présentés en dessert. Voici donc ma recette, inventée pour l'occasion, de "raviolis pâte de chocolat, coeur frangipane de pistache".
Pour la pâte à raviolis :
100g de farine
50g de chocolat à pâtisser
1 oeuf
2 cuillères à soupe de sucre
3 cuillères à soupe de lait
Mélanger tous les ingrédients et pétrir jusqu'à obtenir une boule de pâte :
Pour la frangipane de pistache :
50g de pistaches mondées non salées
40g de sucre
1 jaune d'oeuf
40g de beurre
1 cuillère à soupe de fécule de maïs
5 cl de lait
un peu de fève Tonka
Moudre les pistaches, ajouter le sucre :
Incorporer les autres ingrédients, chauffer en remuant sans cesse jusqu'à épaississement. La pâte doit devenir collante et se détacher des parois de la casserole. Elle forme une masse.
Je ne voulais pas fariner ma plaque de travail (mes raviolis auraient été "tachés" de blanc) alors je l'ai farinée avec... du Banania !
Disposer des petits tas de farce pistachée, environ espacés de 4 cm.
Badigeonner de blanc d'oeuf, replier la pâte et découper les formes souhaitées. Voici un ravioli cru :
Plonger les raviolis dans de l'eau bouillante additionnée d'un ou deux sachets de sucre vanillé, et laisser cuire pendant 9 minutes. Egoutter. Voici un ravioli cuit :
Saupoudrer de sucre :
Ceux-ci ont été cuits au four, pour Bergamiss :
Et re-voici le fameux ravioli, cuisson "classique" dans de l'eau sucrée :
Conclusion : qu'ils sont bons, mes raviolis ! La frangipane de pistache est savoureuse, moelleuse, avec une consistance proche de la pâte d'amandes, et un vrai goût de pistache omniprésent. Le mariage avec le chocolat est une réussite.
Un petit plus : ces raviolis sont aussi bons chauds que froids.
Vraiment, je suis fière de mon invention :D
Pour la pâte à raviolis :
100g de farine
50g de chocolat à pâtisser
1 oeuf
2 cuillères à soupe de sucre
3 cuillères à soupe de lait
Mélanger tous les ingrédients et pétrir jusqu'à obtenir une boule de pâte :
Pour la frangipane de pistache :
50g de pistaches mondées non salées
40g de sucre
1 jaune d'oeuf
40g de beurre
1 cuillère à soupe de fécule de maïs
5 cl de lait
un peu de fève Tonka
Moudre les pistaches, ajouter le sucre :
Incorporer les autres ingrédients, chauffer en remuant sans cesse jusqu'à épaississement. La pâte doit devenir collante et se détacher des parois de la casserole. Elle forme une masse.
Je ne voulais pas fariner ma plaque de travail (mes raviolis auraient été "tachés" de blanc) alors je l'ai farinée avec... du Banania !
Disposer des petits tas de farce pistachée, environ espacés de 4 cm.
Badigeonner de blanc d'oeuf, replier la pâte et découper les formes souhaitées. Voici un ravioli cru :
Plonger les raviolis dans de l'eau bouillante additionnée d'un ou deux sachets de sucre vanillé, et laisser cuire pendant 9 minutes. Egoutter. Voici un ravioli cuit :
Saupoudrer de sucre :
Ceux-ci ont été cuits au four, pour Bergamiss :
Et re-voici le fameux ravioli, cuisson "classique" dans de l'eau sucrée :
Conclusion : qu'ils sont bons, mes raviolis ! La frangipane de pistache est savoureuse, moelleuse, avec une consistance proche de la pâte d'amandes, et un vrai goût de pistache omniprésent. Le mariage avec le chocolat est une réussite.
Un petit plus : ces raviolis sont aussi bons chauds que froids.
Vraiment, je suis fière de mon invention :D
20.11.06
Beignets aussi jouflus que dodus
"Beiiiiigneeeeets abricoooooot !" vous connaissez ce cri du vendeur, sur la plage, de bons et gros beignets ronds, bombés, fourrés de confiture d'abricot, framboise, compote de pommes ou Nutella ? Vous en rêviez, vous peut-être pas, mais moi OUI. Sauf que ceux de la plage sont chers, horriblement gras et huileux, qu'il n'y a jamais le parfum dont vous rêviez et (ok on est à la plage) que le contôleur sanitaire tournerait de l'oeil s'il en analysait un du point de vue bactériologique...
Reste celui du boulanger, moins cher, bactériologiquement plus fréquentable mais toujours aussi gras.
Ou bien vous pouvez tenter cette recette, facile et bonne. Pour le goûter des enfants, ou bien le vôtre, avec un verre de lait, c'est du bonheur en beignet.
Appelez-les comme vous voulez, beignets ou chichis (c'est ainsi qu'on les nomme, chez moi), voici la recette.
Beignets / Chichis :
(pour 10 beignets)
250g de farine
7,5 cl de lait tiède (75g)
1 sachet de levure de boulanger (ou 1/4 de cube)
50g de beurre mou
2 oeufs
25g de sucre
2g de sel
Mélanger les ingrédients dans l'ordre indiqué. Pétrir jusqu'à obtenir un mélange homogène. Couvrir d'un linge propre et laisser lever à température ambiante pendant 1 heure.
Fariner généreusement le plan de travail, y étaler la pâte sur une épaisseur d'1 cm (vous pouvez ajouter un peu de farine si elle est trop collante, pour la déssécher). Y découper des disques de rayon 4 cm (ok, des ronds, de diamètre 8 cm, déformation professionnelle ;-) et laisser lever 1 h supplémentaire.
Eloignez les enfants si enfants vous avez, confiez les à votre conjoint, fermez la cuisine, car la suite des opérations peut-être dangereuse. (je décline toute responsabilité quant à la suite des évènements ;-).
Chauffez l'huile, elle doit être très très chaude (n'allez pas y tremper votre doigt pour vérifier !) : prenez une toute petite boule de pâte, laissez la tomber dans l'huile : si elle remonte à la suface en grésillant, l'huile est prête.
Déposer, à l'aide de l'écumoire, un disque de pâte, retourner quand la première face est bien dorée, et retirer dès que le beignet a une couleur qui vous sied. Déposer sur une assiette recouverte de papier absorbant, et saupoudrer généreusement de sucre cristallisé.
Vous reconnaissez la casserole ? Si, si , je suis sûre que vous en av(i)ez une pareille, en fonte, la plupart du temps orange, avec le manche en cône inversé. Très très pratique sur l'induction, elle a de plus des bords hauts donc limite les projections d'huile, et est inusable (la preuve, comme moi, vous tenez peut-être cette casserole très "seventies" de Maman, ou bien Belle-Maman, non ?).
Au fait, attention à ce qu'il n'y ait pas une goutte d'eau dans votre huile, casserole mal séchée après le lavage, par exemple (eh oui, comme elle est au fin-fond du placard, cette casserole, un petit coup d'eau lui fera du bien, la pauvre), car l'eau vous exploserait à la figure, emmenant avec elle un peu d'huile sur votre doux visage...
"Beiiiiiiiigneeeeets mirabeeeeeeelllllle !" Eh oui, parce que Bergamonsieur a décidé des les fourrer non pas de nutella (le pot est toujours aussi vide qu'hier) mais de Confiture de Mirabelles Epluchées. Vous avez bien lu : épluchées. J'ai inventé le concept (enfin il paraît que ça existait déjà, mais je n'étais pas au courant, c'est moi qui ai eu l'idée, donc je revendique la maternité de cette exquise confiture.
Admirez, de la confiture de mirabelle sans peau, donc encore plus lisse et savoureuse (vous savez, sinon vous retrouvez toujours la peau d'un côté et la mirabelle de l'autre, grrr).
La confiture date de 1999, l'été d'avant notre mariage, je dénoyautais les mirabelles et Bergamonsieur les épluchait. Nous étions partis pour en faire 1 ou 2 pots tout au plus, mais ma grand-mère qui passait par là trouva l'idée géniale et nous dit "tant que vous y êtes, pourquoi ne pas en faire une pleine bassine ?". Merci Mémère, grâce à toi il m'en reste encore 2 pots fin 2006 :) Elle est belle, hein, notre confiture familiale, faite avec les mirabelles de notre verger des Vosges :
Pour ma part, j'ai fourré mes beignets au... beurre d'érable. Renversant. "Epoustouflant". Bon, tout simplement.
19.11.06
Biscuit roulé à la confiture de framboise maison
Que faire quand Bergamonsieur vous réclame à corps et à cris (presque) un dessert, et que les placards sont vides (presque) ? Un biscuit roulé ! Rapide, pas très difficile, il requiert peu d'ingrédients. Je l'aurais volontiers fourré au nutella, mais le pot est vide. Alors j'ai décidé d'utiliser le pot de confiture de framboise que j'ai faite cet été.
Le résultat est très joli, pour peu de labeur, et fait toujours très impression, surtout sur les enfants :)
Biscuit roulé à confiture :
3 oeufs
50g de sucre
40g de farine
20g de fécule de maïs (2 càs rases)
1 cuillère à café de levure chimique
un pot de confiture de votre choix, ou du nutella, ou de la crème pâtissière aromatisée...
Préparation : Fouetter les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse (fasse le ruban). Incoporer les poudres, fouetter vivement, et enfin incorporer les blancs battus en neige très ferme. Mélanger jusqu'à obtenir une consistance homogène.
Beurrer (étape importantissime) un moule rectangulaire anti-adhésif (le mien mesure 30 cm de large et 40cm de long), ou bien, si vous n'avez pas ce type de moule, la lèchefrite de votre four recouverte de papier sulfurisé.
Y verser la préparation. Enfourner à 220°C pendant 7 ou 8 minutes.
Pendant la cuisson, préparer un linge propre sur le plan de travail : le saupoudrer de sucre.
Démouler le biscuit sur le linge. Tartiner de confiture (ou de ce que vous voulez) le biscuit. Rouler délicatement mais immédiatement le biscuit.
Laisser refroidir.
Couper les "deux bouts" pour obtenir un beau rouleau, avec les "escargots" à chaque extrêmité.
Et voilà ! C'est un peu impressionnant lorsqu'on le fait pour la première fois (ce qui était mon cas hier : c'était toujours ma mère qui le faisait), mais que le résultat est joli !
J'adore l'effet "poudré-givré" dû au sucre tout autour.
Le biscuit roulé est un gâteau qui se conserve très bien, il est même presque meilleur le lendemain : le biscuit a un peu "absorbé" le jus de la confiture, miam !
(Pour ce qui est de la confiture de framboise : dans une casserole à fond épais, mélanger le même poids de sucre que de framboises, ajouter un peu de jus de citron, et cuire en mélangeant jusqu'à le consistance désirée. Dans ma confiture, il y avait encore les pépins, car je n'avais pas le moulin adéquat, alors la prochaine fois ce sera une version "sans pépins", car j'ai récupéré un vieux moulin à légumes il y a peu de temps.)
Voilà, une part de biscuit roulé et un verre de lait, un goûter bien agréable.
(au fait, si le Père Noël cherche quoi m'offrir cet hiver, un plat-à-cake (ou plat de service rectangulaire) ne serait pas de refus ;-)
18.11.06
Riz au lait
A l'ère de la surenchère sur la blogosphère culinaire (je fais des rimes !), voici un classique, simple et savoureux, sans chichi ni manières : le riz au lait (d'après une recette de ma belle-tante).
Je pourrais vous raconter des histoires et vous dire que j'ai utilisé du riz arborio ou je-ne-sais-quoi (il semble qu'il soit très à la mode sur les blogs...) mais je vais vous dire la vérité : j'ai acheté du riz rond "monoprix". Non sans mal, d'ailleurs : j'ai fini par dénicher un seul malheureux paquet de riz rond tout en bas et au fond du rayon Riz (pourtant bien fourni) de Monoprix... A croire que plus personne ne prépare son riz au lait, et que tout le monde l'achète "tout fait"... Voici donc la recette :
Riz au lait :
100g de riz rond
1 litre de lait entier
100g de sucre
1 gousse de vanille (ou 1 sachet de sucre vanillé)
cannelle (facultatif)
Dans une casserole à fond épais, versez 1 cuillère à soupe d'eau, le riz, le lait, le sucre et la gousse de vanille. Portez à ébullition et laissez frémir pendant 20 minutes. Arrêtez la cuisson (n'égouttez surtout pas !).
Versez le contenu de la casserole dans un plat large en verre (qui supporte le passage au four) et enfournez à 110°C pour 30 minutes si vous aimez le riz au lait assez liquide, 45 minutes si vous le préférez bien crémeux, ou 1 heure si vous le souhaitez plutôt compact, comme un gâteau de riz.
Dégustez bien chaud ou bien froid (si vous avez la patience d'attendre le refroidissement), saupoudré de cannelle ou nappé de caramel.
Astuce : vous n'avez pas de lait entier sous la main ? Utilisez votre lait habituel et ajoutez une cuillère à soupe de crème fraîche liquide :)
Admirez cette onctuosité :
A la fin de la cuisson, il va se former une "peau" sur le dessus de votre riz au lait : c'est le meilleur !
(Psitt, au fait, après vérification, mon riz rond, c'est du "riz du Piémont" ;-)
11.11.06
Galette des Rois à la Frangipane
Je sais, je sais, nous sommes plus près de l'Avent que de l'Epiphanie, mais, tout de même, j'adore la galette des rois. Je parle de celle fourrée à la frangipane, bien sûr. De la vraie, en somme.
On n'aura qu'à dire que j'ai fait un pithiviers rond.
Je ne résiste pas : "frangipane, frangipane, ne vois-tu rien venir ? - je ne vois que le four qui brûloie et Bergamote qui galettedesroie" (désolée...)
En théorie, la galette des rois telle que ma famille la déguste est composée d'une bonne couche de frangipane (crème d'amandes) entre deux abaisses de pâte feuilletée. Eh bien, moi, ce matin, j'ai décidé (je ne raffole pas de la pâte feuilletée) que je ferais ma galette avec de la pâte sablée (pur beurre, évidemment, j'entends d'ici des inepsies). Là. Parce j'en avais envie.
Bilan des courses : j'ai préféré, et de loin, celle d'aujourd'hui, avec sa pâte sablée. Bergamonsieur et mes convives furent moins enthousiastes, eux, se contentant simplement de dire "oui, ça change" (en mieux ? en moins bien ?).
Tiens, j'ai même eu la fève (eh bien oui, j'y avais mis une fève, sinon ce n'est pas une galette).
Et maintenant la recette (la classique, libre à vous de changer la pâte) :
Galette des rois à la frangipane :
75 g de sucre
2 jaunes d'oeufs
1 cuillère à soupe de fécule de maïs
75 g de beurre fondu
1/10 de litre de lait
2 sachets de sucre vanillé
125g d'amandes moulues
1 cuillère à soupe de rhum brun (ou de mirabelle !)
2 abaisses de pâte feuilletée
1 fève (indispensable !)
Dans une casserole, hors du feu, mélanger le sucre, les jaunes, la fécule, le lait et le sucre vanillé.Faire chauffer en fouettant sans arrêt, jusqu'à un léger épaississement (genre crème anglaise un peu épaisse). Incorporer, hors du feu, le beurre, les amandes, et le rhum.
Tartiner l'abaisse de pâte feuilletée de ce mélange. Déposer la fève (pas au centre, sinon...). Recouvrir de pâte feuilletée. Dorer au blanc d'oeuf ou au lait. Cuire à 180°C pendant 40 minutes en surveillant la coloration.
Vous obtenez la meilleure frangipane qui soit. Je vous le garantis.
Je pense que je vais essayer la même recette en remplaçant une partie des amandes par des pistaches. juste pour voir. Ou bien une cuillère de pâte de pistache ?
Inutile de préciser que, pour ma fille, il ne s'agit jamais d'une galette des rois, mais d'une galette des REINES
Et, s'il vous plaît, pas d'amande amère. Le vrai seul goût des amandes suffit. (Ceci dit, je n'y ai pas pensé, je n'ai pas encore le réflexe, mais j'aurais dû mettre un peu de fève Tonka dans ma frangipane). Bah, en janvier j'aurai bien des occasions de refaire cette galette. Donc de râper mes fèves :)
Allez, pour finir, une dernière :
6.11.06
Les Gaufres "boulangères", les Canelés, ...
Je mange au moins 5 sortes de gaufres :
- celles de ma grand-mère, craquantes et moelleuses, inimitables (elle utilise un verre doseur si vieux qu'il n'a plus de graduations... dans le meilleur des cas, voire pas de verre doseur du tout)
- les gaufres flamandes (voir ce billet précédent)
- les gaufres sèches (sorte d'hostie au beurre énooorme, celles que font mes parents sont délicieuses)
- les gaufres liègeoises (ou gaufres de Liège) : si vous connaissez une bonne recette, je suis preneuse :)
- les gaufres "boulangères" : elles ressemblent aux gaufres classiques, de ma grand-mère, mais elles contiennent de la levure de boulanger.
Ce sont ces dernières que je vous présente aujourd'hui. Je tiens la recette de mon beau-frère (chut, ne lui dîtes pas que je vous donne la recette), qui la tenait lui-même de la grand-mère de son institutrice (ou quelque chose comme ça).
Gaufres :
(pour environ 15 gaufres)
225g de farine
125g de beurre fondu
3 oeufs
1/4 de litre de lait
1 sachet de sucre vanillé
1/2 cube de levure de boulanger (20g) ou 1 sachet de levure de boulanger sèche
Mélanger tous les ingrédients (délayer la levure dans un peu de lait tiède) vigoureusement, couvrir d'un linge propre et laisser lever à température ambiante pendant au moins 2 heures.
Verser une louche de pâte dans le gaufrier bien chaud.
Avec du beurre d'érable, c'est une merveille, ou, mieux, avec du sucre cristallisé, tout simplement.
Sinon, hier, Bergamonsieur me demande, la bouche en coeur : "diiiiiis, tu me préparerais des canelés ?"... J'ai préparé la pâte (voir la recette sur ce billet) et l'ai laissée reposer toute la nuit. Ce matin, nous les avons cuits :
Ils se sont parfaitement démoulés, quel soulagement !
Et voici le plus beau :
Hier, dans ma "rage de desserts" (j'ai dû tomber dans la marmite de sucre quand j'étais petite ;-), comme mon p'tit frère venait déjeuner à la maison, j'ai aussi fait des financiers-madeleines pistache-coco en suivant cette recette de financiers (eh, il fallait bien utiliser les blancs d'oeufs qui me restaient à cause de la pâte à canelés). J'ai remplacé la poudre d'amandes par des pistaches moulues et un peu de noix de coco râpée. Le résultat était plutôt bon, mais la prochaine fois je ne mettrai pas de coco.
Pour finir, un grand merci à Requia, que j'ai rencontrée "dans la vraie vie" et qui m'a gentiment offert ces trois mignons petits pots, non sans une pointe d'ironie en ce qui concerne le pot du milieu ;-)
Vous devinez de quoi il s'agit ? Non ? Alors relisez attentivement ce billet (jusqu'au bout !) :D
Encore merci Requia, j'ai passé un après-midi des plus agréables.
3.11.06
Les crêpes. Tout simplement.
D'accord, elle ne paie pas de mine, ma crêpe (je n'y connais rien en photo, mais m'est avis que, la crêpe, ce n'est pas facile à photographier - surtout s'il fait nuit...) mais elle est extra.
Il faisait froid, c'était l'heure du goûter (quoi, à 30 ans on n'a plus le droit de prendre un goûter ? naaan ;-) et j'ai décidé de nous préparer des crêpes. Enfin LES crêpes, celles de ma mère. Que mon père nous cuisait sur la drôle de crêpière électrique, avec un ustensile en bois en forme de T pour répartir la pâte. J'admire toujours sa technique (essayez, vous allez voir, vous allez déchirer la crêpe au lieu d'étaler la pâte...).
Pâte à Crêpes :
(pour 15 crêpes environ, selon l'épaisseur)
250g de farine
50g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
50cl de lait
5 oeufs
facultatif : du rhum, de la mirabelle, du grand-marnier...
25g de beurre fondu
Mélanger tous les ingrédients en fouettant vivement. Laisser reposer la pâte environ 30 minutes.
Verser une louche de pâte dans une poêle beurrée, bien chaude. Retourner la crêpe (faîtes-la sauter si vous aimez le risque ;-). Dégustez sans attendre.
Pour Bergamonsieur, le nutella est le passage obligé.
Pour moi, la première fut trempée dans du sirop d'érable (merci Androue !), la deuxième nappée de confiture de framboise maison (c'est moi qui l'ai faite) et la dernière de confiture de bleuets, miam ! (et re-merci Androue :D).
Simple, vite fait, et délicieux !
1.11.06
Financiers à la pistache et au beurre salé
Je vous entends déjà : "ça y est, elle a utilisé sa pâte de pistache..." eh bien, non non, il s'agit en fait de VRAIES pistaches émondées et non salées, que j'ai trouvé assez récemment à Monoprix, à prix d'or (la prochaine fois je les achète chez G.Detou !).
J'avais envie de retrouver le vrai goût de la pistache, et pas la "saveur pistache" qui n'a jamais vu la moindre trace de ce délicieux fruit sec (dans les crème dan*tte par exemple, la "saveur pistache" c'est du colorant vert et des gouttes d'amande amère, c'est un scandale).
J'avais un paquet d'amandes entamé. J'ai moulu les amandes en même temps que les pistaches, oooh quelle belle couleur verte SANS colorant :)
Financiers à la pistache et au beurre salé
(pour 18 pièces)
60g de pistaches émondées non salées
40g d'amandes
60g de farine
140g de sucre glace
70g de beurre salé
70g de beurre non salé
4 blancs d'oeufs
Préparation :
Moudre les pistaches et les amandes. Les verser dans un saladier. Ajouter les blancs d'oeufs battus en neige (euh, en vrai, je les ai mis tels quels...). Mélanger.
Dans une casserole à fond blanc de préférence (on voit mieux ce que l'on fait), cuire le beurre jusqu'à ce qu'il prenne une belle couleur noisette (attention, pas brun, hein, noisette). Arrêter la cuisson en posant le fond de la casserole dans 2 cm d'eau froide. Laisser refroidir une dizaine de minutes, puis verser en fouettant constamment sur la pâte "pistachée".
Vous obtenez ça :
Quelle belle couleur (toujours sans colorant ;-) !
Verser dans des moules beurrés et cuire environ 10 minutes à 210°C en suveillant que les financiers ne brunissent pas trop.
Et voici l'intérieur, à peine cuit :
Le mariage pistache/beurre salé est des plus réussis, un régal ! (j'avoue que, le beurre salé, c'est parce qu'il ne me restait que 70g de beurre non salé sous la main, alors il a fallu faire avec les moyens du bord : waow, mission réussie ! :)
Bergamonsieur les trouve même "encore meilleurs que les financiers aux amandes" !
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