12.9.17

Fausses langues de chats : plus facile tu peux pas


En fait il s'agit de gâteaux à la peau de lait... mais sans peau de lait.
Bein oui, là où j'habite, ça court pas les rues, les vaches laitières (les autres non plus d'ailleurs). Quand je suis dans les Vosges c'est plus facile, il y a des vaches un peu partout (dans les champs hein, pas dans les rues non plus).
La dernière fois que j'y suis allée, une amie de ma tante m'a donné du bon lait frais, enfin façon de parler, il était tout chaud car il sortait direct' du pis de la vache. Je l'ai fait bouillir, et j'ai récupéré la peau. Pas assez pour faire des gâteaux, alors on l'a donnée au chat. Mais cela m'a donné envie de faire des gâteaux à la peau de lait. C'est ma grand-tante qui en faisait (encore une autre, pas celle des petits pains au lait ni celle de la brioche - j'ai des tas de tantes bonnes cuisinières, « trop d'la chance » !). Elle m'a donné sa recette, et y'a pas plus simple : un bol de peau, un bol de sucre, un bol de farine. Comme je n'avais pas de peau de lait (pas de pot !), j'ai utilisé de la crème fraîche liquide entière.


Bref, cette recette c'est le truc pour lequel tu n'as pas besoin d'aller chez G.Detou/Mora/LaBovida acheter un ustensile sino-japonais dernier cri introuvâââble-ma-chérrrie et qui coûte une blinde, ainsi que des ingrédients qu'on ne trouve qu'au sud-est de la Papouasie les années bissextiles... Même pas besoin de balance, même pas besoin de verre doseur. Besoin de rien (là j'ai envie de chanter...).


Voici la recette (en même temps je l'ai déjà donnée un peu plus haut - "aller plus wooo, aller plus wohoho" j'ai encore envie de chanter - mais pour une fois qu'il ne s'agit pas d'une recette en grammes mais en tasses...) :

Fausses langues de chat / faux gâteaux à la peau de lait
pour une cinquantaine de petits biscuits

1 tasse de sucre
1 tasse de farine
1 tasse de crème
1 pincée de sel
1 sachet de sucre vanillé

Préchauffer le four à 180°C.
Dans un saladier, mélanger tous les ingrédients.
Avec une petite cuillère, faire des petits tas (gros comme une noix) sur une plaque recouverte de papier cuisson (j'ai fait 4 plaques avec ces quantités).
Enfourner à 180°C pendant environ 13 minutes (à adapter à votre four) jusqu'à ce que les biscuits soient un peu dorés. Laisser refroidir avant de décoller délicatement.
Et voilà.


J'imagine qu'avec de la crème épaisse ça doit être tiptop.
En plus, c'est le genre de recette que vous pouvez faire en vacances avec une bande de copains au ski touçatouça par exemple (moi je ne skie pas, je luge). Un pot de crème épaisse, un pot de sucre, un pot de farine, tadaaam, le tour est joué.

Bon, ils sont super ces biscuits, craquants autour (un peu caramélisés même) et moelleux à cœur.

Sans transition, le gentil voisin m'a fait cadeau (plus précisément aux enfants) de sa première récolte de tomates, si c'est pas beau ça :


28.8.17

le Pain d'Epices Parfait (le PEP)


Non les vacances ne sont pas finies. Et ce n'est pas parce qu'on peut lire et entendre partout le mot "rentr*e" (je refuse de l'écrire, les vacances sont pas finies j'ai dit !) que je vais me laisser abattre. Les dingues à Monop' ont mis les cartables en vente début juillet : on voit que c'est pas eux qui retournent à l'école ! Faut dire qu'à mon âge il serait temps que je la quitte, l'école, mais, bien que "quadra", je ne suis pas près d'être en retraite. J'occulte tellement cette fichue rentr*e que j'ai perdu la liste des fournitures nécessaires à Bergamoustique (bon, pas réellement perdue, quoi que, peut-être juste ensevelie quelque part sur/sous mon bureau...). Tant pis. Si au moins ils l'avaient mise sur le site du collège cette liste... bah non.

Cet été, nous avons passé quelques jours en Bourgogne dans une chambre d'hôtes qui faisait aussi table d'hôtes : la Cheminière. Ce qui veut dire que je n'ai pas fait la cuisine, lalalère ! C'est Manu, le propriétaire, qui était aux fourneaux. Parmi plusieurs spécialités bourguignonnes, délicieuses, je suis tombée en extase devant son pain d'épices (je devrais dire "dans son pain d'épices"). Je vais citer Michalak : "il était juuuste parfait". Le pain d'épices de mes rêves. Comme celui que j'ai découvert Noël dernier dans la boulangerie en face de chez moi et dont je ne connais pas la recette. Sauf que Manu, lui, a accepté de me la donner, sa recette. La voici :)


Pain d'épices "juste parfait"
Pour un moule à cake de 30cm de long, 12cm de large et 7cm de haut (dimensions au plus large)

Partie "liquide" :
50g de beurre
1/4 de litre de lait (=25cl)
155g de miel

Partie "poudreuse" :
250g de farine (blanche)
150g de sucre (blanc)
1 càc de levure chimique
1/2 càc de bicarbonate
12g d'épices à pain d'épices

* Préchauffer le four à 120°C.
* Dans une casserole, verser tous les ingrédients de la partie liquide et chauffer doucement jusqu'à ce que le beurre soit fondu.
* Dans un saladier, mélanger tous les ingrédients de la partie poudreuse.
* Incorporer la partie liquide à la partie poudreuse. Mélanger vivement.
* Verser dans un moule à cake antiadhésif préalablement beurré.
* Enfourner à 120°C pendant 1h20.
* Tester la cuisson avec la lame d'un couteau, prolonger éventuellement de 5 minutes (pas trop, sans quoi le pain d'épices durcirait).


Par-fait. Humide, fondant, onctueux, moelleux, colle aux doigts et aux dents, génialissime, pilexactement ce que je voulais. Allez-y, zoomez sur la photo, regardez les bords, lustrés-croustifondants, c'est irrésistible.
Rien à voir avec le pain d'épices industriel, amer comme tout. Là, c'est du "lotentique" comme dirait Ugolin. Que de bons ingrédients.
Pour ce qui est des épices, Manu met 10 grammes d'anis et 2 grammes de cannelle. N'ayant pas d'anis (au supermarché du coin non plus), j'ai mis 12 grammes d'épices à pain d'épices de chez Fortwenger. Nickel.
Quant au miel, j'ai utilisé du miel de sapin du Rucher des Deux Lacs à Labergement Sainte Marie, en Franche-Comté. Foncé, parfumé, royal.


Il ne ferait pas si chaud, j'en referais un là, tout de suite, maintenant.


Quant à la conservation, pas de souci pendant plusieurs jours, bien emballé dans du film alimentaire ou un sac congélation.

Merci Manu ! Et Cathy :)

Ah, je précise (même si pour ceux qui me connaissent c'est inutile) : il s'agit d'un article non sponsorisé - non rémunéré, comme d'hab :)

13.4.17

Si vous allez à...

Oh la la, presque 6 mois que je n'ai rien publié ! Rassurez-vous, je mange toujours des tonnes de desserts, je prépare toujours des tas de desserts (Bergamoustique me réclame des crêpes quasiment tous les dimanches), tout va bien et je savoure chaque instant.

Tiens, un aperçu de mon costume au dernier carnaval du lycée :
Je ne suis pas passée inaperçue. Au passage, j'en profite pour remercier la personne qui a inventé les Pom'potes, l'une des trouvailles les plus utiles du siècle (vous êtes dans les embouteillages, votre petit dernier a faim et commence à s'énerver, vous aussi, il ne sait pas manger sans en mettre partout, vous n'avez pas de petite cuillère... vive la pom'pote).

Mon poème du jour :
"Si vous allez à Paris,
ne manquez pas la boulangerie Utopie,
si vous allez à Neufchâteau,
passez par la boulangerie Blondot."
(à ce rythme là, je ne suis pas loin de recevoir le prix Nobel de littérature, moi je dis)

Chez Utopie, à Paris, j'ai dégusté une déliceuse tarte à la vanille (quasiment comme la Tarte Infiniment Vanille de Pierre Hermé, mais moins chère), avec un accueil chaleureux (et sans 15 minutes de queue - j'ai horreuuur de faire la queue).

A Neufchâteau (petite ville des Vosges proche de mon village natal), chez Blondot, Bergamiss et moi sommes tombées en extase devant un éclair caramel au beurre salé / "chouchous" (cacahouètes grillées caramélisées, moi j'appelle ça des pralines), éclair 2 ou 3 fois moins cher que chez Christophe Adam (bein oui, c'est Neufchâteau quand même ;-) et, surtout, 3 fois plus gros !!! Bien garni, crémeux à souhait, hmmm !


Mangerais bien un éclair au caramel au beurre salé, moi...