30.6.08

le Gâteau-Livre : exceptionnel.


J'aime les livres. Vous savez peut-être déjà que je fais de la reliure d'art (oh, en amateur, je relie trois livres par an...). Pour un déjeuner avec des amis bibliophiles, j'ai eu envie de préparer un gâteau en forme de livre.


Quelques recherches m'ont permis de trouver 3 exemples de gâteaux-livres :
- un livre ouvert chez Amuses Bouche
- un livre fermé dans l'ouvrage "Gâteaux Rigolos" de Debbie Brown
- un livre ancien chez Artamuse.

Le livre ouvert m'a eu l'air un peu risqué ces temps-ci (crème au beurre alors qu'il fait 27°C dehors, hum...). Celui de Debbie Brown, un peu trop "pop art" pour l'occasion.
De toute façon, j'ai eu le coup de foudre pour celui d'Artamuse. Problème : pas le temps de trouver de la pâte à sucre, et pas envie de me lancer dans la fabrication de la pâte à sucre. Etant donnée la bonne expérience que j'ai eue avec la pâte d'amandes pour le superbe gâteau d'anniversaire de ma fille, j'ai décidé de tenter le coup avec la pâte d'amandes.


- Pour le gâteau : il me fallait un gâteau pas trop sec, pas trop humide, qui se tienne bien et se découpe facilement. J'ai opté pour la recette magique de la "pâte à gâteau universelle" à laquelle j'ai rajouté 100g de noix de coco râpée et 1 cuillère à soupe de rhum brun. Une sorte de génoise rhum-coco, en somme.
- Pour la colle alimentaire : de la confiture de mirabelles, pardi ! (notez que n'importe quelle confiture claire aurait fait l'affaire, sans doute).
- Pour la couverture (reliure) et la tranche : 4 paquets de pâte d'amandes blanche du commerce (je n'aime pas trop, mais elle se travaille super bien, comme de la pâte à modeler).
- Prévoir une grande feuille de papier cuisson afin de faciliter les manipulations. Et, surtout, prévoir beauuuucoup de temps devant soi, sans les enfants dans les pattes ;)


1- Préparer le gâteau rhum-coco dans un moule rectangulaire (le mien a les bords, au fond, légèrement arrondis). Démouler et laisser refroidir sur une feuille de papier cuisson. Couper trois bords pour obtenir un gâteau aux proportions proches de celles d'un livre. Laisser le plus grand bord (il est un peu arrondi) tel quel.
2- Prendre un paquet de pâte d'amandes, la malaxer avec les mains, et l'étaler sur une épaisseur de 4 ou 5 mm.
3- Découper trois bandes pour faire les 3 tranches, couper les bords en biseau (comme pour le bois dans un cadre photo) afin de permettre un parfait ajustement. Réserver les trois bandes pour plus tard.
4- Rassembler toute la pâte d'amandes restant (tous les paquets), et l'étaler sur une épaisseur d'environ 4 ou 5 mm (cette étape a été, pour moi, la plus longue).
5- Poser cette pâte sur la feuille de papier cuisson. Poser le livre, poser les trois bandes prédécoupées à leur place (sans les coller), recouvrir le gâteau avec la pâte et découper en laissant 5 mm tout autour du livre (sur trois côtés seulement, bien sûr). Retourner l'ensemble et répéter l'opération de l'autre côté.
6- Retirer les trois bandes, les réserver.
7- Préparer la "peinture" : faire un café fort, ajouter 2 cuillères à soupe de cacao et rajouter du colorant en poudre (pour moi, jaune + bleu + rouge) jusqu'à obtenir un liquide marron foncé.
8- Avec un pinceau, peindre toute la couverture du livre, c'est-à-dire toute la pâte d'amandes visible.
9- Laisser sécher.
10- Enduire les trois bandes blanches d'un peu de confiture de mirabelle (juste une face), les coller très délicatement sur les trois bords.
11- Appuyer délicatement.
12- Avec le dos de la lame d'un couteau, faire des tries sur les bandes afin d'imiter les pages.
13- Egaliser éventuellement les gros défauts (les petits feront plus "authentique").
14- Avec une aiguille à tricoter (ou une pique à brochette), marquer le "mors" (la pliure). Remettre un peu de "peinture alimentaire" dans la petite gorge obtenue.
15- Laisser sécher jusqu'au lendemain (j'ai rangé le tout dans mon four éteint).
16- Le lendemain, retourner délicatement le livre sur une plaque recouverte de papier cuisson, retirer le papier cuisson (celui qui était au fond, et qui est certainement taché de marron), retourner délicatement le gâteau sur le plat de service.
17- Admirer le travail.


Verdict : je me suis é-pa-tée ! Et j'ai bluffé tous nos amis. (J'ai oublié de faire les "nerfs", je souhaitais en faire cinq, tant pis, la prochaine fois peut-être)
C'est un peu long à préparer, certes, mais pour quel résultat ! Sur les photos, on ne voit pas très bien les stries des pages, mais en réalité elles étaient bien visibles.
Aaah, je suis contente :D

29.6.08

l'Oeuf sur le Plat Sucré (et ses Mouillettes !)


Comme je vous l'ai dit récemment, je suis dans ma période "lait concentré sucré". Pour finir la boîte, une petite mise en scène s'imposait. J'avais déjà fait un oeuf sur le plat sucré, avec des abricots au sirop et un yaourt bulgare.

Aujourd'hui je vous présente la version "abricots frais et lait concentré sucré" :
- éplucher les abricots si leur peau est trop rouge
- couper les abricots en deux, dénoyauter
- déposer les abricots dans une petite casserole, couvrir d'eau froide
- ajouter 2 cuillères à soupe de sucre et un sachet de sucre vanillé
- amener à ébullition, éteindre
- laisser infuser jusqu'à complet refroidissement

- verser un peu de lait concentré sucré dans un ramequin large
- déposer un oreillon d'abricot
- passer quelques tranches de brioche au grille-pain, puis les couper en mouillettes.
- c'est prêt !

Bien sûr, des abricots au sirop font parfaitement l'affaire.

Au moment de déguster, j'ai coupé l'abricot en petits morceaux, que j'ai mélangés au lait concentré, hmmmm c'est un délice : l'abricot acidulé et le lait sucré se marient à merveille, un contraste délicieux.
Finir le lait concentré sucré en y plongeant les mouillettes de brioche... que du bonheur !

26.6.08

vous mangerez bien un Teletubbies ?


Bergamoustique fêtera ses 4 ans en août. Pour cette occasion, je voudrais lui préparer un gâteau spécial. Alors je m'entraîne.
Son doudou, depuis toujours, est le teletubbies rouge. "Il s'appelle Po mais moi je dis Lala". Vous me pardonnerez donc d'appeler cette charmante bestiole Lala car c'est l'usage à la maison. Son doudou, Lala donc, est une peluche rose avec un petit grelot caché dans son ventre. Il le transporte par la poignée (l'antenne, vous l'aurez compris). Et ne lui dîtes pas que Lala est rose, il vous répondra qu'elle est rouge, vous ne comprenez décidément rien ! ("ma préférée couleur" comme il dit).

Me voilà donc devant l'ordinateur à chercher un dessin du sacré Teletubbies. Je trouve mon bonheur, essaie de l'imprimer, hélas Bergamonsieur est parti avec le seul PC qui reconnait l'imprimante. Pas grave : je décalque Lala à même l'écran. Si si, carrément sur l'écran. Argh, je l'ai fait trop grand, il prend plus d'une feuille A4. Tant pis, je mets une rallonge de papier, je fais une rustine, un peu de scotch et c'est bon. Je glisse le dessin dans une pochette plastique.
ATTENTION : à cette étape, il faut mettre une feuille de carton en-dessous du dessin, sinon il risque de se briser au "décollement" (je parle d'expérience...).
Faire fondre du chocolat noir, et tracer les contours avec (une petite poche à douille en papier glacé fait bien l'affaire). Préparer un glaçage avec du sucre glace et un peu d'eau (ou de jus de citron). Commencer par les couleurs claires : remplir les zones claires du teletubbies, puis colorer le reste du glaçage en rouge et étaler dans les zones qui doivent être rouges (j'ai utilisé une petite cuillère).
Laisser sécher loooongtemps, trèèès longtemps, pas au réfrigérateur, pendant au moins 24h, retourner le tout sur le gâteau, retirer délicatement la feuille de carton et décoller encore plus délicatement.

Le bras de Lala est un peu cassé (voilà pourquoi je suggère de mettre un carton dans la pochette plastique), à part ça je trouve qu'il (elle ?) est très joli(e).
Si la poche à douille vous effraie, je sais que certain(e)s utilisent un cure-dents pour étaler le chocolat sur les traits.
Je manque encore d'entraînement, mais je pense (j'espère) que la surprise lui fera énormément plaisir :)

25.6.08

une Tarte au Sucre complètement décadente

J'adore le lait concentré sucré. Le problème est que, généralement, une fois cuit dans une préparation, on ne sent plus beaucoup (voire plus du tout) son goût.
J'avais envie de lait concentré sucré. Pourquoi pas dans une tarte au sucre, à la place du mélange crème/sucre ? J'ai repris ma super recette de tarte au sucre, en remplaçant la garniture par la moitié d'une boîte de lait concentré sucré. Ce qui nous donne :

Tarte au sucre (au lait concentré sucré) :
(pour une tarte de diamètre 24cm)

Pour la pâte :
1 oeuf
1 cuillère à soupe bombée (20g) de cassonade
1 sachet de levure de boulanger déshydratée
50g de beurre fondu
50g d'eau tiède (5cl)
150g de farine

Pour la garniture :
200g (la moitié d'une boîte) de lait concentré sucré

Dans un saladier, mélanger l'œuf et la cassonade. Ajouter, en mélangeant, le beurre fondu, l'eau, puis la moitié de la farine. Ajouter la levure de boulanger. Incorporer le reste de la farine. Couvrir et laisser lever pendant 1 heure à température ambiante.
Etaler la pâte sur une feuille de papier cuisson de manière à obtenir un disque d'environ 24cm de diamètre (on obtient une épaisseur proche de celle d'une pâte à tarte du commerce, déjà étalée). Déposer le disque (avec le papier cuisson), sur une tôle (ou dans un moule à tarte de diamètre supérieur). Faire un bourrelet tout autour du disque (comme un petit rebord).

Verser le lait concentré sucré sur le disque de pâte (sauf sur le petit bourrelet).
Enfourner à 165°C (th 5/6) pendant 15 minutes.

Déguster la tarte au sucre tiède.


Admirez la texture briochée de la pâte, aérienne et moelleuse :


Verdict : hmmm, c'est délicieux ! On sent bien le goût du lait concentré sucré, la pâte est moelleuse et la partie lactée fondante, un régal.

Si vous connaissez de bonnes recettes où l'on sent bien le goût du lait concentré sucré, je suis preneuse (j'ai déjà celle des cookies, et celle du flan à la noix de coco). Merci :)

23.6.08

un gâteau au chocolat pour une occasion spéciale


D'habitude, je n'écris jamais les vrais noms des personnes dans mes billets. Mais, cette fois, difficile de flouter les prénoms sans altérer le gâteau...
J'étais dans les Vosges, nous fêtions les 35 ans de mariage de mon oncle et ma tante. Pour la petite histoire, mon mari dit toujours que tous les Vosgiens sont consanguins depuis qu'il a appris que mon père et mon oncle (le frère de mon père) ont respectivement épousé ma mère et la cousine de ma mère (pas de consanguinité donc, vous l'aurez peut-être compris, mais des fêtes de famille absolument géniales).
Qui dit fête dans ma famille dit, si l'on se limite au minimum, au moins 30 personnes. Là, nous étions bien plus nombreux que cela. Beaucoup de desserts, donc, préparés par plusieurs personnes, mais pas un seul gâteau avec bougies à l'horizon. Et un anniversaire sans bougies, ce n'est pas possible.
Me voici donc chez mes grand-parents (ceux des gaufres) sans mes recettes sous la main. Eh oui, il y a bien le téléphone, mais internet il ne faut pas exagérer ;) Je vous parle tout de même d'un petit village de 45 habitants en haut d'une colline, où la route finit en cul-de-sac. Plus de vaches que d'habitants, vous imaginez ?
J'adore cet endroit. Des étables, des granges, des caves et des greniers... L'odeur d'eau de vie de mirabelle à chaque fois que je descends à la cave.... Je joue au scrabble avec ma grand-mère... Je me ressource, c'est le bonheur. Mais je vous en reparlerai un autre jour.
Bref, point de recette, bah, j'improvise. Un gâteau au chocolat dont je serais bien incapable de vous donner les proportions... Un peu de glaçage au chocolat noir, du chocolat blanc pour la déco, je rajouterai des bougies un peu plus tard.
Le glaçage, certes, n'était pas du grand-art : Bergamonsieur a choisi le moment précis où j'étalais le chocolat noir (je déteste faire ça, étaler un glaçage, il n'est jamais parfaitement lisse) pour me dire qu'il avait absoooluuuuuument besoin de mon aide tout de suite... Grrr, c'est sûr que ça n'aide pas ;)
Mon père s'est chargé de découper le gâteau en environ 40 parts (mon père est un champion du découpage de gâteaux, nous nous amusons souvent à peser les parts qu'il a coupées afin de vérifier si elles sont bien toutes identiques... nous sommes un peu dingues, parfois... et encore je ne vous parle même pas du dictionnaire... pas un repas sans lui).

Bilan : il était délicieux, ce gâteau. "Bon, mais un peu court" en somme. Joli, ceci dit. Réalisé avec les moyens du bord, ce n'était déjà pas si mal.

Vous ai-je déjà raconté que j'ai cuisiné pendant plusieurs années sur, en tout et pour tout, UNE plaque électrique dont le thermostat était bloqué sur 6 ? Pour l'éteindre, il fallait carrément la débrancher... Et si les pâtes s'avisaient de vouloir déborder, puisque je ne pouvais pas baisser la température, je soulevais la casserole pendant quelques instants, la reposais, et ainsi de suite. Quant au four, c'était un mini-four moulinex, si petit que j'ai dû découper mes moules en silicone pour qu'ils y rentrent... La résistance avant étant morte, seule celle du fond chauffait, je devais donc tourner le gâteau, la tarte ou les biscuits, à mi-cuisson sous peine d'avoir une moitié crue et l'autre carbonisée... D'après Bergamonsieur, ce n'était déjà pas si mal (si je l'avais écouté, je cuisinerais encore sur un Bleuet, si si, il ne voulait pas que j'investisse dans une plaque électrique).
Alors aujourd'hui, j'ai une grande plaque 4 feux à induction et un beau four chaleur tournante (héhé, plus besoin de tourner le gâteau !) à pyrolyse et tout et tout. Elle est pas belle, la vie ?

la Brioche qui se prenait pour un Kouglof...


Ma foi, il doit s'agir d'un cas de dédoublement de personnalité : "c'est l'histoire d'une brioche qui voulait être un kouglof...".
Tout a commencé il y a quelques jours par une envie soudaine de brioche (non, je ne suis pas enceinte, et cela fait plus de 30 ans que j'ai des envies soudaines de desserts :). J'ai téléphoné à mon grand-père maternel (pas celui qui fait sa sieste pendant le tournage du reportage sur les gaufres, l'autre) pour lui demander sa super recette. Mais il était absent.
Je me suis tournée vers ma référence suprême : le Petit Larousse de la Cuisine (offert par mes parents quand je me suis décidée à voler de mes propres ailes). Livre qui ne m'a(vait) jamais déçue. Je prépare ma brioche, je pétris, je laisse lever tout comme il faut blablabla, je cuis ma brioche, mais je trouve qu'elle ne gonfle que très très peu lors de la cuisson.
Moi qui voulais faire une jolie brioche comme celle dans la publicité "Vahiné, c'est gonflé !", je me retrouve avec... un genre de gâteau.
Allons-bon, me dis-je, cela ne doit pas être mauvais, du beurre, du sucre, de la farine, du lait... Je coupe ma brioche, je la goûte, et j'ai l'impression de manger du kouglof (sans raisins, ce qui m'arrange car je n'aime pas trop ça). Sauf que, la bonne recette de kouglof, je l'ai déjà.

Je l'ai mangée, bien sûr, cette pseudo-brioche, elle était très bonne, mais ce n'était pas une brioche.

A refaire, mais en utilisant une autre recette, donc.

21.6.08

les Crêpes de la paresseuse (ni grumeaux ni vaisselle)


Vous savez quoi ? Je viens de me faire réprimander par ma petite sœur pour cause de fréquence de publication insuffisante ! J'ai eu du mal à reconnaître sa voix, au début, quelle chipie ;o)
Oh, ce n'est pas le manque d'envie qui m'a empêchée de publier des recettes, ni le nombre de desserts réalisés. C'est le manque de temps.
[Je ne pense qu'aux desserts. Mon rêve est d'entrer dans un grand restaurant (ça c'est déjà fait) et de manger un dessert en entrée, un dessert en plat et un dessert en dessert. Un jour, je le ferai, j'oserai. C'est sûr.]

Toujours est-il que ces derniers temps, j'ai été "overbookée" : 2 kermesses, les 80 ans de mon grand-père (vous savez, celui des gaufres, cf. "Bergamote à la télé" dans la colonne de droite), les conseils de classe, Bergamoustique malade... Tous nos week-ends sont pris jusqu'au 4 août !

Aussi, quand Bergamoustique m'a demandé pour la vingt-cinquième fois de l'année ses crêpes dominicales, j'ai dû passer en mode express. La recette, je la connais par coeur. Evidemment. Seule la préparation a changé. J'ai mis tous les ingrédients dans le désordre n'importe comment dans un pichet tupperware. Hop, un bon coup de mixeur plongeant (le machin à soupe) et tadaaaam ! Les crêpes étaient prêtes. Pas de grumeaux (pulvérisés, les grumeaux, gnarf gnarf gnarf !), pas de vaisselle (juste le pichet à rincer, et la poêle à essuyer, assez inévitable pour des crêpes), bref j'ai hésité à intituler ce billet "les crêpes de la feignasse", mais cela ne sonnait pas très glamour...

Certes, le concept est encore améliorable : reste à trouver une bouteille en plastique (jetable) dont le goulot serait assez large pour laisser passer le pied du mixeur, et là, plus besoin de pichet, plus de vaisselle du tout. Mais je ne désespère pas ;o)

Voilà, Bergasister, contente ? :D

11.6.08

Pain perdu brioché aux flocons d'érable


Le pain perdu. C'est un dessert magique : du pain dur qui retrouve son moelleux en y gagnant un goût fabuleux. Ma mère nous en faisait souvent lors des froides soirées hivernales, je me souviens encore du croustillant de l'extérieur et du moelleux de l'intérieur, de l'odeur qui régnait dans la maison... Ce sont des souvenirs merveilleux.
Pur réussir du pain perdu (ou pain doré), il ne faut ni lésiner sur le beurre, ni sur le sucre.
Si vous avez du sirop d'érable et/ou des flocons d'érable (merci Maryse) sous la main, n'hésitez pas, c'est un petit "plus" absolument savoureux.
Le pain perdu de ma maman était toujours à base de pain (de baguette), mais le pain de mie et la brioche conviennent parfaitement aussi.

Pain perdu brioché aux flocons d'érable :

1/2 litre de lait
3 oeufs
100g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
1 bonne cuillère à café de rhum
1 cuillère à soupe de sirop d'érable

de la brioche tranchée (ou du pain de mie ou du pain rassis)

des flocons d'érable

Dans un saladier large mais pas trop haut, fouetter les oeufs avec les sucres. Incorporer, en fouettant, le lait, le rhum et le sirop d'érable.
Faire chauffer un peu de beurre dans une poêle antiadhésive.
Tremper très rapidement une tranche de brioche dans le liquide, déposer dans la poêle et faire dorer des deux côtés. Renouveler l'opération avec les autres tranches.
Servir les tranches chaudes, décorées de quelques flocons d'érable ou tout simplement poudrées d'un voile de sucre.

Voilà un goûter simple et délicieux. Le rhum ajoute, à mon avis, une petite touche indispensable. Si vous ne souhaitez pas en mettre, vous pouvez augmenter la dose de vanille ou remplacer le rhum par de l'eau de fleurs d'oranger.

Sinon, le pain perdu est idéal pour les "repas libres" du dimanche soir :)

6.6.08

Carrés moelleux au chocolat


Vous êtes au début du mois de juin, et les enfants ne touchent plus à leurs chocolats de Pâques (il faut préciser qu'ils en ont reçu, au total, près de 2 kg...), que faire ? Du recyclage, bien entendu ! Vous versez les chocolats dans votre plus grand saladier en verre, les broyez joyeusement au pilon, et déposez le tout dans un bain-marie. Quant l'eau bout, vous éteignez le feu, et oubliez tranquillement tout ça. Quand vous revenez 30 minutes plus tard, vous avez obtenu un joli saladier de chocolat fondu, lisse et brillant. Versez le tout dans un moule en silicone et réfrigérez.

J'ai obtenu un gros bloc de chocolat au lait légèrement praliné (grâce aux petits oeufs fourrés), pas très facile à couper, mais on y arrive.
J'en ai utilisé 200g pour réaliser ma recette de gâteau au chocolat, mais cette fois j'ai cuit la pâte dans une plaque à biscuits. J'ai découpé le gâteau (refroidi) en carrés que j'ai soigneusement rangés dans une boîte métallique. Ils ont gardé tout leur moelleux pendant plusieurs jours.

Comme il s'agissait de chocolat au lait, j'ai ajouté à la pâte une grosse cuillère à soupe de cacao amer.

Le résultat est tout doux, tout moelleux. Evidemment, ce serait encore meilleur avec du chocolat noir, mais les enfants préfèrent le chocolat au lait :)

4.6.08

Desserts anciens : mes recettes du 17ème/18ème siècle

Un récapitulatif de mes recettes "anciennes". (Cliquez sur le titre pour la recette et la description)

Biscuits ordinaires du 18ème siècle :



Pistaches en olives (1776) :



Macarons (1776) :


Marmelade d'agrumes à la bergamote (1698) :


(à suivre...) La liste devrait s'allonger :)