15.12.08

la Crèche de BergaMaman







Parce que la plus forte, c'est ma mère.
Parce qu'elle ne se vantera jamais de quoi que ce soit.
Parce que je ne saurai jamais faire du crochet.
Parce que sa crèche est si jolie qu'il faut que tout le monde la voie.
Parce que c'est mon blog, et que je peux bien y faire un hors-sujet si je veux :-)
Parce qu'elle est super forte, ma maman.
Parce que.

14.12.08

Pommes au four


"Maman, est-ce que les pommes ça peut cuire ?" Voilà ce que m'a demandé Bergamoustique au milieu du repas. Là j'ai réalisé que je n'avais jamais préparé de pommes au four à mes enfants. Pas de problème, il me restait justement quelques pommes sur le comptoir.
J'ai essayé de me souvenir de la façon dont ma mère préparait ses pommes au four : pommes, beurre, sucre. Voilà tout. C'est ce que j'ai fait pour les enfants. Pour ma pomme (hihi), j'ai décidé d'ajouter de la vanille et de la cannelle.
Dans ma mémoire, ma mère ôtait le coeur de la pomme avec un drôle de couteau. Je n'ai pas ce genre de couteau, mais je me suis débrouillée. Ma mère mettait les pommes directement dans le four, dans un plat. J'ai eu envie de les cuire en papillotes. J'ai lu quelque part que l'on pouvait cuire les pommes dans le four à micro-ondes. Là, il ne faut pas exagérer tout même : le micro-ondes, c'est pour faire fondre le beurre ou le chocolat, pas pour cuire !

Voici mes pommes bien habillées :


Pommes au four :

des pommes
du beurre
du sucre

facultatif :

une gousse de vanille
un bâton de cannelle
des pignons de pin
du sirop d'érable

Laver les pommes. Couper le dessus des pommes, les garder pour faire les chapeaux. Retirer le coeur et les pépins des pommes.
Découper des carrés dans une feuille d'aluminium. Poser une pomme au milieu de chaque carré. Remplir chaque trou d'un peu de beurre et de sucre. Eventuellement, y glisser des pignons de pin, un bâton de cannelle et un petit tronçon de gousse de vanille. Poser les chapeaux sur chaque pomme.
Fermer les papillotes et les nouer avec de la ficelle de cuisine.
Enfourner pendant 30 minutes à 200°C.
C'est prêt. Servir chaud.

Gourmande que je suis, j'ai fait dorer à sec (= sans matière grasse) quelques pignons de pin dans une poêle anti-adhésive. J'ai ensuite ajouté du sirop d'érable, et j'ai cuit jusqu'à ébullition. Enfin, j'ai versé le tout sur la pomme.

Trop facile. Et trop bon. Voici la pomme après "déshabillage" :


Enfin, la pomme telle que servie :


Quel parfum, quel goût !
Sur la première photo, on voit même les petits grains de vanille.

Pour les papillotes, j'utilise du papier "supremalu" (ou quelque chose comme ça), qui a une face en alu et l'autre en revêtement blanc antiadhésif. C'est impeccable.

Nous nous sommes régalés. Comme quoi, les desserts les plus simples sont souvent les meilleurs (et ce n'est pas Bergamoustique, qui vient de me réclamer ses crêpes du dimanche, qui me contredira :).

Post Scriptum : JOYEUX ANNIVERSAIRE P'TIT FRÈRE !!!

12.12.08

Ô Fondant au Chocolat et aux Marrons...


Il y a quelques jours, en faisant un peu de rangement dans mes placards (activité qui revient chez moi à peu près au même rythme que les années bissextiles...) j'ai trouvé une boîte de crème de marrons. Que diable allais-je pouvoir en faire ? Et là, éclair de génie : la recette du gâteau au chocolat de ma copine Christine ! Elle m'avait envoyé la recette il y a déjà plusieurs années, et, j'ignore pourquoi, je ne l'avais encore jamais essayée. Maintenant, c'est chose faite. Et quand on pense à la facilité presque déconcertante de cette recette...

Approchons-nous un peu de l'objet du délit :


Fondant au chocolat et aux marrons :

500g de crème de marrons
100g de beurre
100g de chocolat
3 oeufs

Mélanger tous les ingrédients, verser dans un moule à cake en métal antiadhésif beurré et enfourner à 180°C pour 40 minutes.

Voilàààà !


Pas besoin de farine, pas besoin de sucre, pas besoin de balance : la boîte de crème de marrons pèse 500g, le chocolat est vendu par plaques de 100 ou 200 grammes, et il y a des petites graduations tous les 25 grammes sur l'emballage des plaques de beurre :)

Le résultat est fondant, fooondaaaant ! Avec un goût discret et néanmoins présent de châtaigne, miam !

A refaire, c'est sûr (peut-être en baissant un peu la température du four et en prolongeant la cuisson, pour une texture fondante plus homogène ?).

En cherchant du chocolat au lait à pâtisser Nestlé (le bleu, pour faire mes cookies), j'ai trouvé du Nestlé à pâtisser noir à 70%. C'est celui que j'ai utilisé pour cette recette. Il est parfait.
Je ne sais pas si les magasins que j'ai visités étaient en rupture de stock, toujours est-il que je cherche encore mon chocolat bleu... C'est Bergamonsieur qui va être en manque (de cookies).

9.12.08

Ma lettre au Père Noël


Cher Père Noël,

cette année (comme toutes les autres années), j'ai été particulièrement sage :
J'ai mangé comme ils disent à la télé, 5 fruits et légumes par mois,
je n'ai pas envoyé d'élève à l'hôpital (pas à ma connaissance, en tous cas),
je n'ai dit que deux gros mots (enfin, mes enfants n'en ont entendu que deux...),
j'ai (presque) fait le tri sélectif,
j'ai été très ponctuelle (sauf quand j'étais en retard),
je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout fait ma tête de mule (quoi que, en y réfléchissant...),
j'ai appris à tricoter (même pas en rêve),
j'ai été aimable, serviable, douce et patiente (j'exagère peut-être un peu),
j'ai arrêté de regarder les séries américaines (d'accord, ça c'est pas vrai),
je n'ai insulté aucun fumeur (euh, jamais en sa présence),
mais surtout, et ça c'est vrai, j'ai tout fait pour rendre ma famille heureuse.

Du coup, si tu ne sais pas quoi m'apporter à Noël, voici, dans le désordre, quelques idées :
- une truffe, une vraie truffe noire, une "tuber melanosporum",
- mon poids en Raffaello (ou plutôt le poids de mon grand-père ;o)
- une sauteuse Tefal compatible induction,
- de belles verrines double-paroi Bodum,
- un gilet (ou un pull) bariolé/coloré (il paraît que je porte trop de noir),
- le CD du Concerto pour Flûte et Harpe de Mozart
- le DVD du film Sex & the City,
- les oeuvres complètes de Rachmaninoff chez Brilliant Classics,
- l'album Dante, d'Abd al Malik (pour la chanson "C'est du lourd"),
- une calculatrice HP 10S,
- un kilo de sucre muscovado ou rapadura,
- un pendentif en cristal de Baccarat (celui qui ressemble à une goutte d'eau irisée),
- le livre "Macaron", de Pierre Hermé,
- des pains d'épices Fortwenger,
- un ballotin de chocolats blancs à la crème (Léonidas par exemple),
- des couteaux de table (non crantés) qui coupent très très bien et qui ont le manche en plastique (pour pouvoir passer au lave-vaisselle),
- le dernier Asterix (je refuse de payer pour me l'acheter, mais j'avoue que j'aimerais bien compléter ma collection),
- des albums Tintin (les anciens, en noir et blanc),
- ...

Voilàààà.
Bergamote.

Post-Scriptum : bah, finalement, oublie tout ça, tout ce que je voudrais c'est la santé pour ma famille :)

7.12.08

Noël approche : Marrons Glacés Maison, Bûche aux marrons (sans oeuf, sans crème au beurre et sans cuisson) et Crème fondante aux Marrons




Noël approche, je vous propose donc un récapitulatif gourmand autour de la châtaigne.
Pour commencer, clarifions un peu les choses : la Châtaigne est le fruit du Châtaignier.
On utilise le terme "marron" pour désigner une variété de châtaignes qui donne des fruits non cloisonnés (1 seule amande dans la bogue), et le terme "châtaigne" pour les variétés donnant des fruits cloisonnés (2 ou 3 amandes dans la bogue).
Dans le langage courant, on a tendance à nommer "marron" toute châtaigne de gros calibre ou à employer ce terme pour les produits issus de la transformation de châtaignes : crème de marrons, marrons glacés…
Le marron, fruit du marronnier d'Inde, n'est pas comestible. On le distingue aisément par sa bogue, très différente de celle de la châtaigne.


Depuis que j'ai lu la composition des marrons glacés (anhydre sulfureux, sorbate de potassium, acide sorbique...) j'ai décidé de les faire moi-même. Tous mes essais furent concluants, succulents, et la meilleure recette est celle avec du sucre roux (cassonade). Cliquez ici pour la recette.

Mes grands-parents habitent en Corrèze, département qui regorge de châtaignes. Depuis plus de 15 ans, mon grand-père réalise un gâteau de châtaignes absolument sublime, sans crème au beurre, sans oeuf et sans passage au four. Des châtaignes, du beurre, du sucre, du chocolat et le tour est joué. J'ai pris sa recette et l'ai façonnée en forme de bûche, que vous avez vue ci-dessus. Cliquez ici pour la recette.

Enfin, je ne sais pas si vous connaissez les Fondants aux Marrons Senoble. Une merveille. Eh bien, en bidouillant une recette à ma façon, j'ai réussi à les reproduire : j'ai obtenu d'onctueuses et savoureuses crèmes à la châtaigne, veloutées, parfaites. Cliquez ici pour la recette.

Il ne me reste plus qu'à inventer une recette de glace parfum "marron glacé", comme celle que j'ai goûtée chez Berthillon, alors je tiendrai le quatuor parfait !

1.12.08

merveilleux Speculoos


Bergamoustique est un grand fan de speculoos. Aussi, lorsqu'un ami m'a mise "au défi" de réaliser des speculoos, je me suis lancée à la recherche de LA recette parfaite. J'ai commencé par un tour d'horizon de ce que l'on trouve dans le commerce. Pour en étudier la composition et n'en garder que le meilleur, l'essentiel, le vrai.
Ensuite, j'ai fouillé un peu partout pour dénicher l'historique du biscuit, l'origine de son nom, etc.
Enfin, j'ai parcouru des blogs culinaires, beaucoup, jusqu'à ce que je trouve une recette qui collerait à mes critères "qualité" et dont la photo serait alléchante.

Pour ce qui est de l'histoire du speculoos, voici ce que j'ai trouvé :
"L’origine du nom de ce biscuit est controversée. D’après certains, «Spéculos » viendrait du latin « species » qui signifie épices ou « spéculum » qui signifie miroir. Le Spéculos serait une image, le « reflet dans un miroir » d’un personnage. D’autres avancent le mot « speculator », qui signifie évêque. Il s’agirait alors de Saint Nicolas, que l’on fête le 6 décembre en mangeant des gâteaux en forme de sujets (âne, saint, fleurs, etc..). Enfin, un gâteau hollandais confectionné au 17ème siècle à base d'épices exotiques des Indes et d'Afrique, appelé « Spéculaas », pourrait être également à l’origine du Spéculos. Le nom « Spéculas » est encore utilisé en Angleterre, en Hollande et un peu en Belgique. La terminaison «as» s’est progressivement transformée au cours du temps en « os », afin d’apporter au nom un son plus francophone et donc plus facile à prononcer par les Wallons et les habitants du Nord de la France. Aujourd’hui, les Français écrivent le nom de ce biscuit : « Spéculos », les Belges : « Spéculaus » ou « Spéculoos »."

Une chose est sûre : le speculoos (pour moi) est constitué de farine, de beurre, de sucre, d'oeufs, d'épices (majoritairement cannelle) et d'un soupçon de levure chimique. Attention, dans la plupart des recettes, on trouve de la cassonade. Méfiez-vous : ce que les habitants du Nord appellent de la cassonade est en réalité de la vergeoise (la canne à sucre ne pousse pas facilement en Belgique, tandis que la betterave...). J'ai utilisé de la vergeoise brune (Beghin-Say).


Speculoos :
(pour une bonne quantité de biscuits)

250 g de farine
175 g de beurre à température ambiante
175 g de vergeoise brune

1 oeuf
1 cuillère à café de levure chimique
1 cuillère à soupe de cannelle
1 pincée de sel
1 pincée de muscade
épices, au goût

Dans le bol du robot muni du crochet "pétrin" (ou dans un grand saladier), mélanger tous les ingrédients. Bien mélanger jusqu'à consistance homogène. Former une boule avec la pâte obtenue. Envelopper la boule dans du film alimentaire et réfrigérer pendant au moins 2 heures.
Sortir la pâte. L'étaler, sur une feuille de papier cuisson, sur une épaisseur de 4 ou 5 mm. Découper des formes (le plus simple est de faire des rectangles avec un couteau, la pâte étant assez molle) et enfourner à 160°C (thermostat 5) pendant 15 minutes. Laisser complètement refroidir avant de déguster.


Le dessus, tout comme il faut :Le dessous, parfaitement cuit :

Verdict : fa-bu-leux. Craquants (presque cassants) à l'extérieur, sablés à l'intérieur, friables mais pas secs. Merveilleux. Parfumés, parfaits. J'ai envie d'en refaire, là, tout de suite, maintenant.

Je laisse le mot de la fin à Bergamoustique, assis sur le canapé et braillant :
"encore, je veux encore un speculoooOOOOOOOOOS !!!".