29.9.09

gâteau "Arc-en-Ciel le poisson"

Bergamiss soufflait il y a quelques jours ses 8 bougies. L'année dernière, je lui avais préparé un gâteau "princesse" (qui demande pas mal de préparation). Cette année, je voulais quelque chose d'un peu plus rapide à faire. J'ai confectionné un gâteau au chocolat tout simple, rond, dans un moule à manqué. J'ai découpé deux croissants de lune dans le rond, j'ai coupé un croissant en deux et j'ai disposé les morceaux de cette façon :
Prévoyez une grande plaque pour le réaliser : il a une grande envergure, une fois découpé et repositionné ainsi.
Je l'ai ensuite "peint" avec un mélange de colorants alimentaires argenté et bleu :
Prévoyez un tablier et, surtout, des gants : le colorant alimentaire bleu, c'est trèèès tenace. De toute façon, pour l'hygiène, mieux vaut avoir les cheveux noués et les mains gantées.
J'ai ensuite disposé une boule d'anis pour faire l'oeil, un bonbon "coeur jaune à la banane" que j'ai découpé pour faire la bouche, et des dragées nacrées (environ 40) pour les écailles. Pour déposer les dragées sans qu'elles ne collent aux doigts et/ou ne fondent, les gants ont été une fois de plus très utiles.
J'ai acheté cinq bonbons bizarres verts, après quelques coups de ciseaux aléatoires ils ressemblaient à des algues.

Vous aurez reconnu (j'espère) le célèbre héros de Marcus Pfister, "Arc-en-Ciel le plus beau poisson des océans". Je dois avouer que je m'étais acheté l'album en 1999 (Bergamiss n'était donc pas encore née), à l'époque j'avais craqué : j'adore les livres avec des reflets irisés :)

Merci à Bergamonsieur pour les photos des étapes, j'oublie toujours d'en prendre et/ou j'ai les mains pleines.

C'est un gâteau facile à préparer, qui ne requiert ni pâte d'amande ni modelage, juste quelques bonbons, dragées et une bonne paire de ciseaux. Le colorant alimentaire est, je pense, facultatif (on reconnait bien un poisson, même avant l'étape "peinture").

Verdict de Bergamiss : "il était super beau, mon gâteau !". Mission accomplie :)

27.9.09

Mantecaos : les "sablés" les plus faciles de la planète

Il m'arrive (pendant que Bergamonsieur regarde des émissions soporif... euh politiques) de laisser mon esprit vagabonder : "qu'est-ce que je pourrais bien préparer comme dessert qui ne me prenne pas trop de temps et pas de vaisselle... ?". C'est ce qui m'est arrivé dernièrement (Bergamonsieur était sans doute devant une émission absolument ennuy.. euh passionnante), et là, paf! j'ai pensé aux mantecaos (ou mantecados ou montecaos selon les pays/régions). J'en ai déjà parlé dans ce billet (vous y trouverez la recette complète), je crois que c'est la recette la plus facile de la planète : vous mélangez (à la barbare, dans un gros bol avec une cuillère à soupe, il n'y aura pas de grumeaux, ne vous inquiétez pas) 200g de farine, 100g de sucre et 100g d'huile (moi j'ajoute de la vanille, j'adore la vanille) et le tour est joué. Pas besoin de rouleau, d'emporte-pièce... : on obtient un genre de pâte à modeler molle. Je crois que, en théorie, il faut utiliser du saindoux, mais alors je ne sais même pas où l'on peut trouver ce truc près de chez moi, et l'huile fait l'affaire. Les mantecaos, c'est trop bon (j'ai toujours tendance à mettre des "trop" un peu partout - preuve d'enthousiasme s'il en est).

Le truc super dur, c'est d'attendre qu'ils refroidissent avant de se jeter dessus. Je me brûle très souvent les doigts et la langue. Et difficile de photographier l'intérieur : généralement, quand on croque dedans, ils s'effondrent comme un tas de sable. J'ai quand même réussi à "immortaliser" ceux que j'avais recouverts de cannelle :J'en profite pour vous montrer ma dernière acquisition : un plat à tarte (ou à gâteau) créé sur mesure juste pour moi :
Là, je ne suis pas peu fière. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais j'ai très peu de vaisselle : des assiettes "Total", des verres "Amora" ou "Nutella", des couverts qui ressemblent à ceux de la cantine (heureusement, Bergabellemaman nous a offert une ménagère - je crois que nous lui faisions pitié ;-)... bref, c'est toujours les mêmes assiettes que vous voyez sur mes photos. Alors, là, je me suis fait un cadeau. Je suis allée chez Francis Profit, un artisan Lorrain qui travaille à deux pas de mon village natal des Vosges. Et je lui ai demandé un plat plat. Oui oui, vous avez bien lu : un plat plat, en faïence. Il a eu l'air sceptique ("vous n'aurez pas du mal à le prendre, quand il sera posé sur la table ?") mais je l'ai convaincu : il m'a fabriqué un beau grand plat, plat, avec le motif que je voulais au milieu. Modèle unique, je vous prie, signé. Alors, pour une fois, je frime avec mon plat :-)

Ah, les mantecaos ! Aussi fragiles qu'un château de sable au bord de la mer *soupir*.

21.9.09

Gâteau "sexy" et week-end magique en Alsace

Ce week-end, j'étais invitée dans les Hautes-Vosges, entre Münster et le Col de la Schlucht, pour (re-)fêter les 30 ans de mon p'tit frère et les 30 ans d'un de ses copains. Je dis "re-fêter", car ses 30 ans sont passés depuis un certain temps déjà (je lui avais fait un gâteau "montre géante"). Pour l'occasion, j'ai eu envie de leur préparer un gâteau un peu spécial. Mais que préparer pour deux trentenaires ? Un gâteau sexy, pardi ! Je me suis inspirée d'un gâteau trouvé sur ce super forum (clic !).
Je n'avais pas vraiment d'idée, je voulais quelque chose d'un peu glamour mais surtout pas vulgaire (sinon je n'aurais pas pu le publier ici).
J'ai préparé un gâteau à la vanille (cf. la recette de pâte à gâteau "universelle") dans un moule à gratin, et j'ai versé une partie de la pâte dans des coupelles en verre :
La partie "moule à gratin" m'a fait la partie plate du buste, et les coupelles, vous l'aviez deviné, la partie... hum... bombée, dirons-nous ;-) J'ai recouvert tout le buste de pâte d'amande blanche pour imiter la peau, puis de pâte d'amande rose pour faire le bustier. J'ai coloré la partie rose avec du colorant alimentaire rouge. J'ai découpé trois bandes dans le reste de pâte d'amande blanche, puis les ai colorées en noir. Quelques "lassos" rouges (bonbons achetés chez mon boulanger) à la cerise pour les armatures et un rouleau de réglisse pour le lacet noir, et voilà le travail :
Cette fois, j'ai chronométré (on me pose souvent la question, et d'habitude je ne pense jamais à regarder) : le tout m'a pris 3 heures, depuis la préparation de la pâte à gâteau jusqu'à la prise des photos.

Je crois que ce gâteau a bien plu à ces messieurs :)

Le week-end a été magique : sapins gigantesques, vaches avec cloches tintantes, cigognes en haut des cheminées, randonnée jusqu'au Lac Vert, mûres et framboises sauvages, cèpes gros comme des pamplemousses, musique et feu de camp, petit tour à la boutique Gilg (j'y ai dégusté la meilleure tarte au streusel de ma vie), concert de cor des Alpes au milieu de notre clairière, montagnes des Vosges, kugelhopf, bretzels... le rêêêve *soupir*. Ce matin, le retour à la réalité fut dur... mais je suis rentrée avec des images et des souvenirs plein la tête, c'était gé-nial !

16.9.09

j'ai fait 300 petits fours sucrés !


Bergamonsieur m'a passé une commande :
- Je fête mon départ lundi, tu peux préparer des desserts pour mon pot ?
- Oui, bien sûr, vous serez combien ?
- Euh... environ 50... J'ai entendu dire que 4 petits fours par personne, c'est bien...
- !?!?! (mentalement : 4x50 = 200, argh !)
- Tu penses que c'est possible (bouche en coeur) ?
- Euh, oui, certainement...

Et me voilà partie pour la réalisation d'au moins 200 bouchées sucrées. Finalement, j'en ai fait un peu plus de 300. Et voilà le travail :
J'ai préparé :
- 128 kipferl à la vanille,
- 178 fondants au chocolat (un grand fondant coupé en cubes),
- un gros gâteau (rond) aux pommes,
- un grand gâteau (rectangulaire) poire/tonka.

Bien que je n'aie pas eu le droit de participer à la fête ("mais voyons, cela ne se fait pas"), j'ai quand même pu goûter 1 kipferl et 3 fondants au chocolat (c'était la moindre des choses, non ? J'ai passé un dimanche après-midi complet à tout préparer :).

Bilan des courses : ils ont tout mangé, il ne m'est pas resté un seul petit four. Pas une miette. Deux gâteaux et un peu plus de 300 bouchées sucrées, complètement engloutis... Bon, c'est que ça a plu, tant mieux :-)

12.9.09

une Chenille tout-à-fait délicieuse

Une fois n'est pas coutume : ce n'est pas moi qui ai préparé ce dessert. Bergamonsieur et moi étions en vacances à Calais chez nos amis S. et E., c'est notre hôte qui m'a préparé et servi ce truc absolument épatant (pour ne pas dire hallucinant). J'étais scotchée. Quand il m'a demandé si j'aimais les pommes, les pêches et le chocolat (quelle question, j'aime TOUT ce qui est sucré, sauf la banane, ça je ne peux pas), je m'attendais à voir une coupe glacée genre pêche melba ou quelque chose comme ça. Mais alors là, j'ai été bluffée. Du grand art. Trois ingrédients, c'est beau, c'est bon. La classe. Moi, ça me fait penser à une chenille (mais une gentille, hein).

J'en profite pour vous montrer le beffroi de Bergues (vous savez, c'est là qu'ils ont tourné "Bienvenue chez les Ch'tis") et son carillon :
(chut ! Ne le répétez pas, mais quand on les voit jouer du carillon, c'est même pas celui de Bergues)
Cette petite ville est vraiment très jolie, nous avons passé un très bon moment. Et regardez ce ciel bleu !

Je ne sais pas si on s'en rend compte sur la photo, mais la pomme est découpée en accordéon. J'imagine que E. a utilisé un ustensile spécial, comme ceux qu'on trouve dans les foires, mais j'ai oublié de lui demander à quoi il ressemblait. En tout cas, c'était trooop beau !

9.9.09

les gaufres Méert VS mes gaufres

ma gaufre

Nous avons profité de notre séjour à Calais pour faire un petit détour par Lille, ville que ni Bergamonsieur ni moi ne connaissions. Depuis le temps que j'entendais parler des fameuses gaufres Méert, c'était là l'occasion d'y goûter. Nous avons trouvé sans difficulté leur jolie boutique (je crois bien que j'ai un radar à dessert incorporé, genre pigeon-voyageur du sucre...), qui est vraiment magnifique :
la boutique Méert

J'ai testé leur spécialité, l'emblématique gaufre fourrée à la vanille, ainsi que la gaufre du moment, judicieusement nommée "l'éphéMeert", fourrée cassis-violette.
la gaufre Méert (source : meert.fr)

Mon impression : la gaufre Méert (2,25 euros l'unité, par paquet de 6) est ultra-fine, délicieuse, garnie d'une bonne épaisseur de fourrage onctueux et savoureux à la vanille. Un régal. Je m'attendais à une gaufre légèrement plus épaisse, en définitive on pourrait dire que celle-ci est "si fine qu'elle n'a qu'un côté" (à prononcer avec l'inimitable accent de Claude Vanony, célèbre humoriste conteur de mes Vosges natales). On sent bien la vanille, omniprésente, ça me plait vraiment, je suis enthousiasmée. L'éphémeert (2,50 euros l'unité), fourrée cassis/violette, quoique très bonne, m'a moins emballée.

Pour en avoir le coeur net, j'ai refait des gaufres flamandes à la maison (voir ce billet pour la recette). Pour le fourrage, habituellement je ne me casse pas la tête : j'ouvre mon pot de beurre d'érable. Cette fois, j'ai concocté un mélange de vergeoise blonde, de beurre et de vanille, pour tenter de me rapprocher du fourrage Méert. Vous voyez le résultat sur la première photo, tout en haut de ce billet. Ma gaufre est plus épaisse (c'est volontaire, sinon je crois que la fendre en deux deviendrait très acrobatique... pour ne pas dire hasardeux), le fourrage est plus foncé et croustille légèrement sous la dent. On sent bien la vanille.

Verdict : j'ai tout de même une petite préférence pour mes gaufres (OK, je manque sans doute d'objectivité), le fourrage de chez Méert est supérieur, mais il masque un peu le goût de la gaufre elle-même. Et je dois dire que j'apprécie particulièrement de manger une gaufre toute chaude, qui sort du gaufrier :-)

Une question subsiste (j'ai oublié de demander au vendeur) : comment prononce-t-on "Méert" ?

6.9.09

Dentelle de Calais comestible (Tuiles Feuillantines)

Cet été, nous avons rendu visite à mon amie S. qui vit à Calais.
Voici l'Hôtel de Ville, avec les fameux Bourgeois de Calais :
Vous avez vu ? Il faisait très beau. En fait, il a fait très beau durant tout notre séjour là-bas, c'était formidable. Nous nous sommes même baignés, dans la Mer du Nord, et l'eau était très bonne !!! Je ne connaissais pas du tout cette région, que nos hôtes nous ont fait découvrir, et cela a été un enchantement du début à la fin. Nous avons déjeuné à la Cité Internationale de la Dentelle et de la Mode de Calais, ce qui m'offre une excellente transition pour vous présenter ma "dentelle de Calais comestible", c'est-à-dire des tuiles feuillantines croustillantes, très utiles pour décorer des gâteaux, coupes glacées, etc.
Tuiles feuillantines
(pour une vingtaine de tuiles)

50g de sucre glace
10g de farine
25g de jus de fruit (orange par exemple)
25g de beurre fondu


Mélanger tous les ingrédients. Préchauffer le four à 180°. Etaler des petits disques, très fins et très espacés, sur du papier sulfurisé. Cuire environ 5 à 7 minutes. Laisser complètement refroidir avant de décoller très délicatement les tuiles.

J'aime beaucoup surveiller la cuisson de mes desserts, et plus particulièrement ce genre de friandises, qui cuisent très rapidement. Je m'assieds devant mon four, et j'attends (cela fait bien rire Bergamonsieur). Les tuiles sont prêtes lorsqu'elles arrêtent de faire des bulles.
Attention : il faut bien espacer les disques de "pâte", elle est très liquide et s'étale beauuuuucoup en cuisant. Et, méfiance, ces tuiles sont un peu "glissantes" (à cause du beurre, mais au moins elles ne collent pas du tout).

Paresseuse que je suis, je n'ai pas beaucoup espacé les disques (pour ne faire qu'une ou deux fournées...) alors les tuiles se sont rejointes à plusieurs endroits, pas grave, je les ai séparées manu militari.

Ces tuiles se conservent bien, dans une boîte métallique, à l'abri de l'humidité (qu'elles craignent plus que tout). Vous pouvez remplacer le jus d'orange par un autre jus, pour moi c'était de la goyave (je n'avais que ça sous la main).

J'ai trouvé cette recette sur le magnifique site Florilège Gourmand.

La version "grand disque de super paresseuse", avec du colorant alimentaire rouge (j'en ai mis un peu trop, je crois...) :
Et la version "brisée" :
Vous pouvez aussi utiliser ces tuiles, d'une finesse extrême, concassées pour donner du croustillant à vos préparations. Pour obtenir des tuiles bombées (parce que, là, mes tuiles, c'est plutôt des lauzes...), posez-les sur un rouleau à pâtisserie (recouvert de papier sulfurisé) dès la sortie du four (attention, ça brûle). Moi, j'ai eu la flemme ;-)

1.9.09

Je passe à la télé !

Je passe à la télé demain (c'est-à-dire mercredi 2 septembre) sur M6 dans l'émission 100% Mag !!! L'émission commence à 18h50 et finit à 19h40, mais j'ignore si je passe au début ou à la fin.

Le journaliste recherchait quelqu'un qui fabriquait des "barres chocolatées" maison. Trois heures de tournage pour... quelques secondes à la télé, pfiou... Le plus difficile a été : 1) d'éloigner les enfants de la cuisine pendant ces trois heures, 2) de ne jamais dire le mot "bounty" mais toujours "barre chocolatée" :-) Cela m'a rappelé le tournage du reportage avec ma grand-mère faisant des gaufres, dans les Vosges :
Ma grand-mère : Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que cette pâte à gaufre ne fonctionne pas bien du tout dans un gaufrier Tefal.
La journaliste : euh, madame, il ne faut pas citer de marques...
Ma grand-mère : je n'ai pas dit de marque, j'ai dit Tefal (!?!).

Vous trouverez la recette des "bounty" dans ce billet.
Si vous manquez le reportage, vous pourrez le regarder sur M6Replay.

J'avoue que mon impatience est mêlée d'appréhension : je n'ai pas visionné le reportage, j'espère que ce sera bien :)
Voilààà, vous savez tout.