31.7.07

Petits moelleux aux amandes comme des muffins de frangipane


Je vous ai déjà parlé de mon amour immodéré pour la frangipane (je fais exprès de ne pas bien racler la casserole de crème avec la spatule, quand je prépare une galette des rois, pour pouvoir le faire avec mon index...). Il me restait un peu de poudre d'amandes au fond d'un sachet, que je devais absolument finir afin de ne pas la gâcher.

Je me préparais donc à faire le Fabuleux gâteau d'amandes de Belle-Maman, quand je me suis rappelée que Minouchka avait eu l'excellente idée de cuire la pâte dans de petits moules à muffins.
Je rappelle la recette, elle est si simple :

Petits moelleux aux amandes :

100g de beurre fondu
200g de sucre
200g d'amandes en poudre
4 oeufs

(facultatif : 2 càs de kirsch ou de rhum)

Tout mélanger vigoureusement, verser dans des moules à muffins (ou dans un seul grand moule à manqué) et enfourner 20 à 25 minutes à 200°C, en surveillant la cuisson.

Voilà, tout est dans le titre, on obtient de délicieux petits gâteaux fondants, comme des muffins de frangipane, hmmm !

Pavés gourmands chocolat-cacahouète


Quand j'ai vu, sur le blog de Misscricri, les photos de ses carrés gourmands chocolat/cacahouète, j'ai été conquise : il fallait que j'essaie sa recette. Du beurre de cacahouète et du chocolat, hmmmm, tout ce qu'il faut pour mes papilles !

Je recopie sa recette, que j'ai scrupuleusement respectée :

Pavés chocolat-cacahouète :

Pour le biscuit :
250 de cookies au chocolat
70g de beurre fondu

Pour la garniture :
50g de beurre
45g de sucre roux
2 oeufs
80g de lait concentré sucré
250g de beurre de cacahouètes

Pour le glaçage :
150g de chocolat
(150g de crème fraiche)

Préparation :
Préchauffer le four à 180°C. Chemiser un moule rectangulaire de 28x18 cm de papier sulfurisé.

Écraser les cookies et les mélanger au beurre fondu, presser fermement sur la base du moule et mettre au réfrigérateur pendant 10 à 15 min.

Dans un saladier battre le beurre en crème avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse, ajouter les oeufs, le lait concentré et le beurre de cacahouète et mélanger.
Répartir la préparation dans le moule et cuire au four 15 à 20 min jusqu'à ce que la surface soit dorée. Laisser refroidir dans le moule.

Faire fondre le chocolat et la crème au bain marie, laisser refroidir un peu et napper le gâteau.
Laisser prendre au réfrigérateur, couper en carrés.



C'était très bon, mais, sincèrement, le résultat m'a un peu déçue : je m'attendais à quelque chose d'époustouflant, alors qu'en réalité, on ne sent pas assez la cacahouète, et l'ensemble est un peu fade. C'est dommage, car je trouve ces carrés vraiment très jolis, mais, au niveau du goût, pas à la hauteur de mes espérances.


26.7.07

le Kouign-Amann (pour l'anniversaire de mon blog)


Aujourd'hui, mon blog fête son premier anniversaire. Il y a un an jour pour jour, j'étais assise devant le même ordinateur - celui de mes grands-parents - et, encouragée par quelques "forumeuses", je créais Sous la hotte de Bergamote, qui a depuis troqué ce nom contre Sucrissime. Moi, la "reine des desserts", je n'avais jamais pensé à créer un blog.

Est-il utile de préciser que, quand des amis ou des membres de la famille donnaient le lien vers mon blog, bergablogue.blogspot.com n'était pas très facile à retenir ? Désormais, il leur suffit de taper Sucrissime.com et le tour est joué.

Pour cet anniversaire, il me fallait une recette symbolisant mon blog, emblématique des mes goûts et de mes réalisations. Oh, certes, je sais faire des desserts très très élaborés, pas de souci, avec une recette je peux tout faire. Mais là, il me fallait quelque chose de simple, de furieusement bon, que chacun peut réaliser chez soi : un kouign-amann ! De la farine, du sucre, du beurre salé, additionnés d'un peu de levure et d'eau, et voici probablement l'un des meilleurs desserts au monde. Si, si.

Pour la recette, je vous invite à cliquer ici. Sincèrement, ce n'est pas sorcier.
Le kouign-amann (gâteau au beurre, en breton), c'est merveilleux : une pâte moelleuse à l'intérieur, du caramel au beurre salé qui se forme tout seul, naturellement, pendant la cuisson, et le beurre salé qui dégouline au détour d'une bouchée, par ci par là, comme des petites "fleurs surprises" absolument merveilleuses que l'on découvre au bord d'un chemin. Un kouign-amann se déguste impérativement tiède. Généralement, mon mari et moi le mangeons dès la sortie du four, et nous le finissons à nous deux. Parce que c'est trop bon. A chaque fois je me brûle, impatiente que je suis, mais cela en vaut vraiment la peine.

Ne me parlez pas de kouign-amann aux pommes ou je ne sais quoi d'autre : moi, je ne parle que du vrai, de l'original, de l'authentique. Tututut, non je ne suis pas conformiste, mais un kouign-amann cela ne se galvaude pas. Et oubliez ceux du commerce, de grâce, faites-le vous même.

Bilan et perspectives :
Un an de blog, 142 billets... Dire que, si j'y avais pensé plus tôt, j'en serais probablement à 1420...
Pour cet anniversaire, je ne vais pas énumérer mes recettes préférées, mais simplement vous rappeler les trois qui ont généré le plus de commentaires :

Les Bounty faits maison :


Les Raviolis Chocolat/Pistache :


Les 13 desserts de Provence, version Tatin :


Pour ce dernier, je ne peux vous décrire ma déception de n'avoir pas gagné le Kkvkvk spécial Tarte Tatin... J'ai eu une idée géniale, je pensais gagner, je voulais gagner. Et j'ai fini 2ème. Certes, c'est honorable. Mais je n'ai pas gagné. j'avoue que je l'ai toujours un peu en travers de la gorge ;-) L'essentiel est de participer, c'est bien gentil, mais la victoire c'est quand même appréciable, non ?
Un instant, j'ai craint d'avoir vendu mon âme au diable : ne me serais-je pas mise à faire tel ou tel dessert dans l'espoir qu'il déchaine les foules, que le nombre de commentaires explose, qu'il se hisse au premier rang dans blog-Actu ? Mais non, mais non. Je fais ce que j'aime, ce dont j'ai envie, pour le plaisir égoïste de mes papilles.
Certes, j'ai des fèves tonka dans mes placards (Requia me les a offertes), certes j'ai de l'agar-agar (ils trainent depuis 2 ans et demi au fond de ce qui me sert de sac de plage, vous dire que je devrais les jeter, je ne les ai jamais utilisés...), certes j'ai pris un cours de macarons (c'était uniquement parce qu'il est impossible qu'un dessert me résiste, je ne peux pas ne pas savoir faire un dessert).
Mais l'essence de ce blog est, j'espère, toujours la même : de très bons desserts, d'excellents desserts, simples pour la plupart, avec des ingrédients que vous trouverez au supermarché du coin.
C'est incroyable ce que l'on peut faire avec 8 ingrédients : sucre, farine, beurre, oeuf, chocolat, amandes, lait et crème.
Voilà, bon anniversaire, petit blog. Je dois reconnaître que je reste jalouse des blogueurs dont les billets comptabilisent 50 commentaires, 100 commentaires ou davantage encore. J'aimerais plus de notoriété. Je ne suis ni photographe, ni romancière, je n'échafaude que rarement des desserts ultra-sophisitiqués avec quarante-douze étages au thé matcha (beurk), à la rose (re-beurk) ou au chocolat d'une variété dont je ne sais même pas prononcer le nom (miam)... Alors comment mon blog pourrait-il un jour être cité dans Elle à table ou même ailleurs ?
Allons, gardons les pieds sur terre, je régale ma famille, mes amis et même mes collègues, je me régale, je partage mes recettes avec tous les internautes, et j'ai maintenant un super livre de cuisine "virtuel" bien fourni, toujours à portée de la main, n'est-ce pas là l'essentiel ?
Pour finir, (comme aux César) merci à ceux et celles qui m'ont encouragée à créer Sucrissime, merci à mes lecteurs et lectrices (ça fait chic, on s'y croit, hein), et merci pour tous les commentaires que vous me laissez, n'hésitez pas, c'est très apprécié.

25.7.07

Des gaufres parfumées, craquantes et moelleuses à la fois

Bergamoustique me réclame presque chaque jour des crêpes. Nous en avons mangé il y a très peu de temps, alors cette fois j'ai fait des gaufres. Mais pas n'importe lesquelles : des gaufres à la levure de boulanger, gonflées, craquantes et moelleuse, légères et tellement bonnes.

Cette fabuleuse recette, c'est la recette secrète de la grand-mère de l'institutrice du frère de mon mari. Déjà, rien que ça, ça veut tout dire.

Pour les enfants, Nutella oblige.
Pour moi, sucre cristallisé, crème chantilly maison ou beurre d'érable.
Généralement, les autres gaufres ne se conservent pas très bien, le lendemain elles sont molles, et en les réchauffant elles durcissent. Celles-ci, réchauffées quelques instants dans le grille-pain, sont quasiment comme si elles venaient tout juste de sortir du gaufrier.

En ce moment, je suis chez mes grands-parents : le gaufrier de mon grand-père est énoorme, on obtient des gaufres presque carrées, avec des trous bien profonds (parfaits pour la garniture !), chaque gaufre fait presque 5cm d'épaisseur. Et pourtant, (c'est la recette magique), elles restent légères comme des nuages...

24.7.07

le Gâteau Basque, le seul, l'unique


Voilà, Saint Jean de Luz, c'est fini. J'adore cette ville : la rue Gambetta, les Macarons Adam, le Gâteau Basque Pariès, la confiture de cerises noires Etchebaster, les confitures Francis Miot, les glaces Lopez, les chips Rémy, le jambon Jabugo... et j'en oublie.
Quand nous sommes arrivés chez ma belle-tante, un pot de confiture de cerises noires m'attendait sur le plan de travail, je savais qu'il était pour moi, pour finir sa vie en gâteau basque. Elle me connaît bien, ma belle-tante.
Je préfère toujours le gâteau basque à la crème, mais mon mari celui à la confiture. Alors va pour la confiture.

La recette, c'est toujours la même (clic!), trouvée au verso d'une carte postale affreuse. Vous savez, le genre de carte postale super kitsch avec la photo prise en 1952 par une nuit d'orage...
Une année, avec une amie, nous avions décidé d'envoyer les cartes de recettes les plus laides que nous trouvions. C'est celle des "Croûtes au Beaufort" qui a remporté la palme, et haut la main.
L'année dernière, j'ai parcouru tout Saint Jean de Luz à la recherche de cartes postales avec LA bonne recette du gâteau basque, ma recette ; j'ai fini par en trouver une, presque aussi kitsch que la mienne : il y avait une chistera qui dépassait de la carte, c'était pas mal moche... Je l'ai achetée en 20 exemplaires.

Voici le gâteau avant le démoulage (il faut le démouler encore chaud, sinon l'opération est risquée) :

Les plus observateurs remarqueront le camion de glaces Lopez, étape obligée de chaque journée (hmmmm, leur glace au caramel au beurre salé...) :



Comme je n'avais pas eu mon gâteau basque à la crème, je suis allée chez Pariès, et je m'en suis pris un tout petit, individuel, rien que pour moi. Que du bonheur.
Je persiste et signe : mon gâteau basque est le meilleur. En toute modestie. Il présente de plus l'avantage de bien se conserver, à l'abri de l'humidité, il est même encore meilleur le lendemain.

22.7.07

Du riz au lait dans une jonque...


Le riz au lait en train de cuire a une odeur magique. Inimitable. Celle du riz au lait. A la vanille, cela va de soi. Je tiens ma recette de la tante de mon mari. Un petit clic par ici pour la découvrir. La recette, pas la tante ;-)
Je déteste le riz au lait pas assez cuit, alors je le précuis à la casserole. Mais je déteste aussi le riz qui attache et brûle au fond de la casserole, alors je le finis au four. Je change presque à chaque fois le temps de cuisson au four, en fonction de la consistance que je souhaite : riz et sa sauce liquide, riz crémeux ou gâteau de riz.
Cette fois, je voulais que les grains de riz soient parfaitement détachés, dans beaucoup de sauce :

A déguster chaud, tiède, à température ambiante ou bien froid, à vous de choisir.
A venir : mon gâteau basque, le seul, l'unique, le meilleur...

6.7.07

Des macarons encore meilleurs que chez Ladurée


J'ai refait des macarons. Pour voir si ma réussite de la dernière fois était dûe à un coup de chance, ou bien à une totale maîtrise de mon four ;-)
Bilan des courses : avec les proportions pour 2 blancs d'oeufs, j'ai fait cinquante coques, soit 25 macarons, pas un n'a craquelé. Ils étaient tous comme sur les photos.


J'ai utilisé une recette sans meringue à l'italienne, la même que la dernière fois (clic!), et voilà de délicieux macarons à la vanille fourrés d'une crème pralinée soyeuse et veloutée.


Deux collègues, qui ont goûté mes macarons et ceux de Ladurée, ont été unanimes : "les tiens sont meilleurs". Et elles ont raison. Allons, pas de fausse modestie, vraiment, ils sont succulents.
La prochaine fois, je garderai la même recette pour les coques, et j'essaierai le fourrage au caramel au beurre salé. Ou peut-être bien à la réglisse ?


Je vous laisse sur ces quelques photos, mon blog prend des vacances.
L'année est passée à une vitesse folle, bientôt 1 an que j'ai ouvert Sous La Hotte de Bergamote / Sucrissime.
Et, là, cet été, je prends quatre "coups de vieux" d'un coup : ma petite soeur se marie demain, ma fille a perdu sa première dent de lait, elle va rentrer au CP, et mon fils en maternelle. Cela ne me rajeunit pas, tout ça...


A l'occasion, peut-être vous ferai-je un petit coucou en dégustant des macarons Adam, des bergamotes, de l'aligot, de la truffade, ou depuis l'usine Haribo, qui sait où ce long périple va me mener ? Aaaah, deux mois de vacances...

Bonnes vacances !

5.7.07

Le fondant au chocolat qui a failli me faire pleurer de bonheur


Tout est dans le titre, ou presque : voici le meilleur gâteau (fondant ?) au chocolat que j'aie mangé, de ma vie entière.
J'adore les gâteaux au chocolat, mais je n'aime que l'intérieur : le tour, le bord, la partie la plus cuite est toujours moins bonne. Ce gâteau là, ce n'est QUE de l'intérieur : pas de croûte, pas de dessus sec et craquelé.
Et le chocolat, le goût du chocolat, avec un fondant en bouche incomparable.
C'est là qu'on se rend compte des limites d'un blog. Ce gâteau là, il faut le goûter.


En plus, il est facile à faire. Quatre ingrédients, et hop.

Fondant au chocolat :
(pour une quinzaine de pièces)

250g de chocolat à pâtisser
166g de beurre
134g de sucre
4 oeufs

Faire fondre chocolat + beurre (micro-ondes ou bain-marie), incorporer le sucre et les oeufs.
Verser dans des petits moules à financiers (beurrés) et cuire environ 55 minutes à 100°C.
Vous pouvez aussi verser la totalité de la préparation dans un seul grand moule à cake, si vous préférez.
La cuisson à 100°C ne crée pas de "croûte", c'est ingénieux.

Une photo de l'intérieur, indescriptiblement bon :


Rendons à César... j'ai trouvé cette recette sur le blog Blanc d'Oeuf. Stanislas, tu as ma reconnaissance éternelle.

4.7.07

La bague d'un géant, une tatin et des cookies...


Je vous présente mon premier gâteau au yaourt. Eh oui, incroyable mais vrai, je n'avais jamais fait de gâteau au yaourt. Je sais, je sais, "tous les enfants font des gâteaux au yaourt". Eh bien, non, pas moi. Moi j'avais déjà ma recette-miracle de pâte à gâteau universelle.
Quand même, la recette du gâteau au yaourt manquait à ce blog. Et elle lui manquera encore un certain temps : il était bof-bof, ce gâteau, alors je ne vous ferai pas l'affront de publier la recette.
Ah ça, il était beau, mais une grosse éponge un peu sèche sans beaucoup de goût.
Bergamiss a dit qu'il ressemblait à la bague d'un géant. J'ai adoré l'image.
Peut-être retenterai-je le coup, avec la recette d'Anne (Papilles&Pupilles), un de ces jours... En attendant, je garde ma recette universelle.

Un peu en retard sur mes billets, voici une tarte tatin qui, elle, était absolument délicieuse.
Un caramel avec 7 morceaux de sucre et un peu d'eau, quelques pommes en lamelles, vous recouvrez de la pâte brisée express (ou pâte à tarte "boum-boum") 1 minute chrono, et voilà le résultat :


Moins glamour que mes 13 desserts version tatin, mais vraiment succulente.

Pour finir, des cookies, des cookies, et encore des cookies. La photo ne leur rend pas honneur, il faisait nuit, c'est tout ce que j'ai réussi à sauver sur 3 fois 2 fournées. Bergamonsieur m'en a réclamé 3 fois en moins de deux semaines. Pour la peine, il met la main à la pâte, il hache le chocolat comme personne :


Pour la recette des "cookies je ne changerai plus de recette" qui sont les meilleurs du monde, cliquez ici. Vous verrez, les photos y sont vraiment... vraiment... à croquer !

Tian de framboises


Je ne rentrerai pas dans la polémique du clafoutis aux cerises avec ou sans noyaux (tout le monde sait que c'est bien plus agréable à manger SANS les noyaux ;-), parce que, moi, je préfère le clafoutis aux pommes, à l'abricot ou, encore mieux, aux framboises.
D'accord, il y a les pépins, vous me direz, mais ils ne me posent pas de problème, et j'adooore le clafoutis aux framboises.

Pour la recette, je vous renvoie au billet Clafoutis SCB (Simple Comme Bonjour). J'ai mis environ (je n'ai pas pesé) 200 grammes de framboises surgelées.
On obtient un clafoutis "triphasé" : au fond, une pâte un peu plus compacte, au mileu le clafoutis crèmeux, doux et onctueux, et, autour des framboises qui ont donné du jus, une consistance qui rappelle les oeufs au lait.
En plus, les framboises donnent une jolie couleur.
Le seul problème est que l'ensemble n'est pas très photogénique, à moins de réaliser dans des ramequins individuels. Mais je n'avais pas le temps.

Le tian de framboises (ça fait plus chic que clafoutis ;-), c'est parfait pour ce début d'été gris et pluvieux, de quoi égayer une journée.