30.9.07

Un gâteau d'anniversaire complètement régressif...


Voici le troisième et dernier gâteau d'anniversaire de Bergamiss : des carrés au riz soufflé (Rice Krispies Treats). C'est elle qui me l'a demandé.
"-Tu es sûre ? Ce n'est pas exactement un gâteau... - Si si, c'est ça que je veux".


Pas de problème :
- j'ai la recette
- je sais où trouver des Rice Kripies (à Leclerc)
- je sais où trouver des Marshmallows/Chamallows (à Champion, ceux de la marque Champion, surtout pas les Haribo)


Si vous avez manqué le début, voir les billets Carrés au Riz Soufflé (I) et Carrés au Riz Soufflé (II).


On obtient de merveilleuses barres de céréales au bon goût vanillé, crousti-moelleuses comme il faut ! Si vous les passez quelques secondes au micro-ondes (5 à 10 secondes), la guimauve fond et voici le résultat :


Et voilà un délicieux gâteau d'anniversaire qui a ravi Bergamiss (et même Bergamonsieur), prêt en moins d'un quart d'heure !

29.9.07

Muffins aux brimbelles


Un petit clin d'oeil à ma région natale : les Vosges. Là-bas, on ne cueille pas des myrtilles, mais des brimbelles. J'adore ce nom, qui sonne bien, comme une cloche :)

Il y a quelques temps, une collègue nous a apporté un énorme carton de muffins de chez Millie's Cookies. De bons et gros muffins aux myrtilles. Gros, que dis-je ? Enormes, en réalité.
Depuis, je rêve de faire les mêmes.

J'ai sorti mon petit livre "Cookies, Muffins & Co.", de Pascale Weeks, et utilisé sa recette de muffins aux myrtilles.

Muffins aux myrtilles (Blueberry Muffins)
(pour 20 petits muffins, ou 10 gros)

250g de farine
100g de sucre
1 sachet de levure chimique
1 grosse pincée de sel
25cl de lait
75g de beurre fondu
1 oeuf
100g de myrtilles

Dans un saladier, faire un puits avec les poudres.
Dans un verre-doseur, mélanger le lait, le beurre fondu et l'oeuf.
Incorporer les liquides aux poudres. Mélanger.
Ajouter les myrtilles. Mélanger pour les répartir dans la pâte.
Verser dans des moules à muffins beurrés.
Enfourner pour 20 minutes à 200°C (th 6/7).
Laisser refroidir puis démouler.

ATTENTION : il ne faut remplir les moules à muffins qu'à moitié ou aux deux-tiers, pas plus, sinon vous risquez d'obtenir des petits volcans en éruption...
J'ai trop rempli mes moules, et me suis retrouvée avec des petits Vésuve au beau milieu de mon four...

J'ai utilisé des myrtilles surgelées de chez Picard. Elles sont vraiment très bonnes : en ouvrant le sachet, l'odeur m'a immédiatement transportée dans nos forêts vosgiennes.

Verdict : ces muffins sont très bons, moelleux, humides comme il faut. Ils ont bien bombé et craquelé sur le dessus, laissant apparaître une cicatrice bleue des plus jolies.
J'ai volontairement bien mélangé les myrtilles : je voulais que l'intérieur des muffins soit gris bleuté, comme ceux de chez Millie. La prochaine fois, j'augmenterai peut-être légèrement la dose de sucre, et très probablement la quantité de myrtilles. Un seul petit regret : je trouve qu'ils ne sont pas assez denses.
Bergamoustique a beaucoup aimé : il en a chipé plusieurs sur le plan de travail.
Bergamiss, malade, n'a pu guère apprécier.

Vraiment, la pâte bleue et les myrtilles violettes, j'adore :

28.9.07

Quel est le titre de ce billet ?


Voici le deuxième gâteau d'anniversaire de Bergamiss (le premier était celui en forme de coeur rose). Celui-ci était pour son école. Elle a choisi un gâteau au chocolat, j'ai fait ma recette de brownies.
Pour le glaçage, un peu de sucre glace, de l'eau, du colorant rouge et un petit cornet fait avec une page de magazine (en papier glacé), hop, le tour était joué.
D'après Bergamiss, il a eu beaucoup de succès auprès de ses camarades (la maîtresse a confirmé).

Suite à une erreur de livraison, je me suis retrouvée avec une pâte sablée (et non feuilletée), que j'ai utilisée dans une tarte fine pommes/fraises.
Bergamoustique a adoré. Quant à Bergamiss... "il y a trop de confiture de fraises et pas assez de pommes"... c'est noté pour une prochaine fois.


Pour finir, un petit aperçu de mes cadeaux d'anniversaire (il manque mes chocolats blancs fourrés à la crème fraîche, déjà dévorés) :

J'ai été gâtée !

26.9.07

le Gâteau Basque à la confiture de cerises noires


Après mon gâteau au chocolat en forme de coeur et ses roses en pâte d'amande (samedi), il fallait que je prépare un dessert pour dimanche. Je n'ai pas eu à chercher d'idée : mes invités avaient "passé commande". Plus précisément, l'invitée (enceinte), m'avait passé commande : un gâteau basque, à la confiture de cerises noires.
Pas de problème, j'ai la recette qu'il faut, impeccable.

Le seul problème résidait dans... la confiture de cerises noires : généralement, je fais ce gâteau soit quand je suis à Saint Jean de Luz, soit quand je reviens de Saint Jean de Luz, soit quand la tante de mon mari revient de Saint Jean de Luz. Parce qu'alors, j'ai de la confiture de cerises noires de chez Etchebaster, et je peux donc procéder comme il se doit. Après avoir testé plusieurs confitures, mon mari et moi avons conclu que la meilleure, pour le gâteau basque, est bien celle d'Etchebaster.

D'expérience, je sais qu'on trouve de la confiture de cerises noires à Auchan, mais, honnêtement, elle n'est pas terrible. Cette fois, j'ai trouvé mon bonheur à Géant, et j'ai été agréablement surprise : elle est pas mal, leur confiture (de marque Dalfour, ou quelque chose comme ça). De toute façon, je n'avais pas trop le choix... Mais je n'ai pas été déçue, en fin de compte.

Je préfère quant à moi la version à la crème, mais on ne contrarie pas les envies d'une femme enceinte, n'est-ce pas ?

Le gâteau basque est bien meilleur préparé quelques heures à l'avance. Il faut le servir à température ambiante, je le trouve au mieux de sa forme une dizaine d'heures après sa cuisson.

23.9.07

Gâteau de Princesse


Hier, nous avons fêté mon anniversaire, et, avec quelques jours d'avance, celui de ma fille.
Mon mari m'a suggéré de faire une belle présentation, "un truc chic", en m'aidant du livre qu'il m'a récemment acheté : La décoration en pâtisserie, de Christophe Felder.
J'ai décidé de faire mon gâteau au chocolat préféré, dans un moule en forme de coeur, de le couvrir de pâte d'amandes rose (la couleur préférée de Bergamiss), et de fabriquer des roses en pâte d'amande.

La recette du gâteau au chocolat est ici.

Dans le livre, Chrisophe Felder utilise de la pâte d'amandes blanche, la rose me semblait plus joyeuse, surtout pour un anniversaire.


J'ai utilisé 500g de pâte d'amandes (à 33%, celle du commerce) pour couvrir le gâteau et faire trois roses. Il m'en est resté quelques grammes, très peu.
J'ai été surprise par la facilité de travail qu'offre la pâte d'amandes : elle ne colle ni au plan de travail, ni aux mains, ni au rouleau.
Pour couvrir le gâteau, j'ai étalé la totalité de la pâte sur une épaisseur d'environ 3mm. J'ai posé le disque sur le gâteau, l'ai laissé gentiment retomber, appuyé un peu sur les bord et découpé l'excédent, avec lequel j'ai commencé la fabrication des roses.
J'étais un peu inquiète, étant donnés mes talents de sculpteur...



Mais, finalement, en suivant les explications... :


La photo de l'intérieur (prise en intérieur, à 22h, avec flash) est très moyenne, mais elle donne tout de même un aperçu de la texture du gâteau :


Je dois dire que je me suis un peu épatée moi-même, je crois bien que c'est le plus beau gâteau que j'aie jamais fait.

20.9.07

les Gaufres Flamandes (gaufres fourrées)


Hier (mercredi), pour le goûter des enfants (et pour le mien !), j'ai eu envie de faire des gaufres fourrées (ou gaufres du Nouvel An ou gaufres flamandes).
La recette est simple et rapide (cliquez ici), il suffit d'avoir les bonnes plaques à gaufres, ce qui n'était pas évident encore récemment (voir ce billet pour l'anecdote complète).


Rien à voir avec les pseudo-gaufres fourrées à la vanille du commerce, c'est incomparable (tout comme le kouign-amann, d'ailleurs).

Pour Bergamonsieur et les enfants, le fourrage est forcément du nutella.
Pour ma part, après avoir testé la confiture de fraises, le nutella, le fourrage traditionnel à la vergeoise et le beurre d'érable, ma préférence va nettement à ce dernier : des gaufres fourrées au beurre d'érable, c'est un aperçu du paradis, moi je vous le dis.

Je cite Bergamoustique (3 ans), qui a articulé très distinctement : "Maman, elles sont délicieuses, tes gaufres !"


J'avais acheté de la mélasse (noire, c'est tout ce que j'ai trouvé, je ne sais pas s'il en existe une autre) pour aller avec, mais j'ai oublié. La prochaine fois, j'essaierai d'y penser (et je goûterai aussi avec du sucre mélassé).
Voilà une recette qui fait le bonheur des petits et des grands !

19.9.07

un Kouign-Amann allégé (?!?)


J'avais envie d'un kouign-amann. Je voulais essayer la recette de Cuisine Plurielle.
Il se trouve que son kouign-amann est une version "light" par rapport au mien :
- chez Cuisine Plurielle, 500g de pâte à pain pour 250g de beurre et 250g de sucre,
- chez moi, 350g de pâte à pain pour 250g de beurre (salé) et 200g de sucre.

Eh oui, vous voici donc devant un kouign-amann allégé !


Verdict : il n'y pas à tergiverser, le kouign-amann light, c'est moins bon. A peu près aussi appétissant, mais plus sec.
Je garde donc ma précieuse recette, infaillible.


C'est bizarre, on lit un peu partout sur la blogosphère "j'ai peur de faire un kouign-amann", "c'est difficile", "si vous craignez de faire du plâtre...". Moi - vous allez me trouver prétentieuse - je trouve ça pourtant super simple. A partir du moment où l'on connait la bonne recette, bien sûr ;-)


Il était quand même bon, ce kouign-amann, je ne vais pas mentir, mais il n'y avait définitivement pas assez de beurre à mon goût (pas de beurre qui dégouline quand vous mordez dans une part), et pas assez de sucre non plus (normalement il y a du caramel au beurre salé qui se forme tout seul pendant la cuisson).
M'en vais un refaire un, bien gras et bien sucré, cette fois :)

17.9.07

le Crumble (comment le réussir)


Hier, je recevais une partie de ma belle-famille. Je me devais donc de les épater. Forcément.
En entrée, j'ai préparé les betteraves en feuilles, échalotes confites, pommes croquantes et ricotta crémée au curry de Mamina. J'ai adoré, et la présentation était superbe.
Ensuite, un poulet en croûte de sel. C'était la première fois que j'en cuisinais un de cette façon, il était succulent, tendre et moelleux, parfumé (au citron). En plus, c'est beau : quand vous ouvrez la feuille de papier aluminium et qu'apparaît la croûte de sel, c'est magique.
Enfin, pour le dessert, j'avais envie d'un crumble. Un crumble de pommes, cela va de soi, ça ne peut être autrement.

Pour le réussir, il y a deux secrets :
1) acheter une bonne variété de pommes, celles qui cuisent bien, sucrées et fondantes. Pour moi, cette fois, c'étaient des Royal Gala du Chili, qui ont cuit à merveille, bien moelleuses, un bon goût. Elles étaient rouges, avec quelques traits jaunes.
2) connaître LA bonne recette de la pâte à crumble (qui se trouve ici) : le même poids de farine, de beurre et de sucre. Voilà la phrase qui résume tout (et qui permet de connaître par coeur la recette du crumble).

Le reste n'est qu'une affaire de cuisson (à 180°C) et de surveillance de la coloration.
Il faut que les pommes soient complètement recouvertes par la pâte (des grumeaux à crumble, devrais-je dire), ainsi le crumble forme une sorte de couvercle, et les pommes cuisent à l'étouffée, sans dessécher.
Vous devrez donc prévoir suffisamment de pâte à crumble.

J'avais presque oublié de prendre une photo, celle-ci a été prise un peu à la va-vite, dans la précipitation.
Commentaire du petit-cousin : "ça déchire, ton truc".
De Bergamiss : "c'est super délicieux !".
La vérité sort de la bouche des enfants, n'est-ce pas ?

15.9.07

des Meringues craquantes et dodues


Il restait 4 blancs d'oeufs de mes crèmes de coco. Quatre blancs qui allaient bientôt être perdus si je ne leur faisais pas un sort.
Je n'avais pas le temps de préparer des macarons vanille/praliné, alors j'ai décidé de faire simple : des meringues.


Meringues :
(pour une vingtaine de meringues de la taille d'un oeuf)

120g de blancs d'oeufs (environ 4)
200g de sucre
de la vanille en poudre

Monter les blancs en neige avec une pincée de sel. Quand ils commencent à prendre, incorporer le sucre en pluie, petit à petit, et la vanille. Continuer à fouetter jusqu'à ce que le mélange soit lisse et fasse comme un bec d'oiseau quand on retire le fouet.
Déposer des petits tas de pâte sur une tôle recouverte de papier cuisson (n'utilisez surtout pas de tapis siliconé, les meringues creusent et caramélisent au fond...).
Enfourner à 105°C pendant 2 heures.
Laisser refroidir avant de déguster.


2 heures, c'est long, mais ainsi les meringues sèchent sans dorer, et sont bien craquantes.
La fournée sur papier sulfurisé était bien plus réussie que celle sur tapis siliconé, étonnamment. Cela doit être une question d'humidité, j'imagine.

Vous pouvez bien sûr utiliser une poche à douille pour déposer les meringues ; je ne me suis pas embêtée : une cuillère à soupe a fait l'affaire. Je n'avais ni le temps ni l'envie de sortir une poche.

Je trouve que mes meringues ressemblent à des ocarinas.
Bergamiss en particulier a adoré, mais la prochaine fois elle en voudra "des petites".

14.9.07

des friandises qui ne vous feront pas prendre 1 gramme

Avouez, vous y avez cru ? Un dessert de Bergamote Sucrissime sans beurre ni sucre ? Un dessert allégé ? Un dessert light ? Naaaan, pas de ça chez moi ;-) Pourtant, aujourd'hui je vous propose bien un menu zéro calorie...

Je vous présente, en guise d'entrée, un pendentif rouleau de réglisse :


Ma soeur me l'a fabriqué avec de la pâte fimo (pâte à modeler à cuire au four).
Ensuite, en plat de résistance, une pince à cheveux - aussi fabriquée par Bergasister :

Elle est douée, ma soeur.

Enfin, pour le dessert, un pendentif macaron, que j'ai commandé chez Natasel :


La photo n'est pas vraiment réussie, mais, en réalité, on croquerait volontiers dans ce macaron à la pistache.

Ces trois accessoires font sensation, à chaque fois, que ce soit en famille, avec des amis, ou même (surtout) avec mes élèves :)
Merci p'tite soeur !

13.9.07

Crème de Coco (Bergamote 1 - la Noix de Coco 0)


Bergamiss voulait voir à quoi ressemblait une noix de coco. Alors j'ai décidé d'acheter une noix de coco, une vraie.
La première étape (acheter la noix de coco), facile. On en trouve à Champion comme à Monoprix.
La deuxième étape, toujours aussi facile : Bergamonsieur s'est chargé de percer les trous dans les trois "yeux" de la noix de coco, avec la perceuse (qui était sortie).
Jusque là, rien de bien compliqué donc. Trois pailles et hop, nous voilà sirotant le jus de la noix de coco.


On dirait Capitaine Caverne, je trouve.

Finalement, Bergamiss n'aimant pas vraiment le jus, je l'ai gardé pour en faire un dessert.

Là, le plus dur restait à faire : Bergamonsieur parti travailler, je me retrouvais seule avec ma noix de coco. Fermée, la noix de coco. Pas hermétiquement, bien sûr, elle est déjà percée de trois trous.
Je me mets en quête, sur internet, de trouver la technique infaillible qui va me permettre d'ouvrir cette fichue noix de coco en moins de deux (genre le projecteur avec le visage du diable, vous savez, comme dans Prison Break, l'histoire du point de fragilité dans le mur).
Hélas, point de technique infaillible, à moins d'avoir une hache sous la main (laquelle ne fait pas partie de mes ustensiles de cuisine).

Alors je suis allée chercher la scie. Pas facile de tenir la noix de coco (je n'ai ni étau ni d'établi) et de la scier en même temps. Elle roule, cette #ù$%*# ! Je prends appui sur l'un des murs de la terrasse, pfiou c'est risqué, mon opération. Et puis, tout d'un coup, la scie commence à marquer un sillon de plus en plus profond, et là, quelques minutes plus tard, victoire ! Tadaaaam :



J'avais oublié combien l'intérieur d'une noix de coco est beau.


Et là, moi qui me croyais au bout de mes peines, je me suis souvenue que, pour décoller la pulpe, la manoeuvre était assez sportive, si sportive que c'est mon père qui s'en chargeait : il ouvrait, "épluchait" et préparait les morceaux de noix de coco pour moi, dans un sachet, pour que je puisse grignoter quelque chose pendant mes longues matinées de prépa. Je vous ai déjà dit que mes parents sont la crème des parents ?
Revenons à ma noix de coco. Je finis par réussir à décoller, non sans mal, la pulpe blanche de la coque. Mais il y a une peau marron collée à la pulpe. Impossible de l'éplucher. Alors j'ai pris chaque morceau, et j'ai coupé chaque petit bout de peau marron. Non pas qu'elle ne soit pas comestible, mais elle n'est pas blanche. Et je voulais de la noix de coco blanche.

Bergamote 1 - la Noix de Coco 0. J'ai gagné. Je l'ai eue. J'ai obtenu environ 10cl de jus de coco et 300g de pulpe. J'ai broyé la pulpe dans mon hachoir à viande, avec la grille la plus fine. Et voilà :


J'en ai fait des crèmes, en m'inspirant de mes Onctueuses crèmes de châtaigne.

Crème de coco
(pour 6 ramequins format "crème brûlée")

4 jaunes d'oeufs
40cl de crème fleurette (liquide, à 15% de m.g.)
le jus et la pulpe d'une noix de coco (10cl de jus et 300g de pulpe)
100g de cassonade
un peu de vanille (gousses en poudre)

Mélanger les jaunes d'oeufs, la cassonade, la crème, la vanille et le jus de coco. Incorporer la pulpe de coco hachée. Verser dans des ramequins plats.
Enfourner à 150°C pour 20 minutes (ou 30, je ne sais plus trop).
Sortir du four, laisser refroidir, puis réfrigérer.
Penser à sortir les crèmes du réfrigérateur 2 heures avant de les servir : elles sont bien meilleures à température ambiante.

J'ai a-do-ré mes crèmes. Un vrai bon goût de coco, pas trop fort, qui se marie à merveille avec la vanille et la cassonade.
C'était du boulot, régler son compte à cette noix de coco, mais je suis bien contente d'avoir réussi, ça en valait la peine :)

12.9.07

les Scones, comme à Londres


Je suis dans ma période Scones. Probablement la nostalgie de notre merveilleuse semaine londonienne l'an passé. J'ai "trafiqué" des scones il y a deux jours (voir ce billet), et je viens de remettre ça.
En changeant de recette, pour comparer. Cette fois, j'ai mis de la levure chimique, et non de la levure de boulanger.


Les Scones
(pour une dizaine de pièces)

250g de farine
1 sachet de levure chimique
40g de sucre
40g de beurre mou
10cl de lait
1 oeuf
1 pincée de sel

Faire un puits avec la farine , le sucre, la levure et le sel, y mettre le beurre, mélanger grossièrement. On obtient un genre de sable granuleux.
Incorporer le lait et l'oeuf, mélanger (pas trop longtemps, il faut juste que les ingrédients s'amalgament).
Sur un plan de travail fariné, étaler la pâte au rouleau sur une épaisseur d'environ 2 cm.
Avec un emporte-pièce rond de diamètre 5 cm (à défaut, avec un verre), découper des disques bien nets.
Les déposer sur une tôle recouverte de papier cuisson, dorer à l'oeuf ou au lait (avec un pinceau).
Enfourner 12 minutes à 200°C.


Les scones (les plus réussis, c'est à dire, chez moi, les plus épais) présentent une "cicatrice" bien pratique pour la suite des opérations : il suffit de les déchirer "suivant les pointillés" et le tour est joué.
Il ne vous reste plus qu'à déguster vos scones chauds, nappés de clotted cream (si vous en avez) et de confiture.
Pour moi, ce fut crème fraîche épaisse et confiture de fraises (La Fraise, de Bonne Maman, hmmmm !).


Bilan des courses : succulents. Ils étaient succulents. Bien aérés, légers/consistants comme il faut. Encore mieux que les précédents. Je craignais qu'un sachet complet de levure ne leur donne cet horrible goût pâteux qui reste sur la langue pendant des heures (vous savez, comme dans les gâteaux où la pâte est vendue toute prête, beurk !). Eh bien, non, pas du tout. Vraiment très bien.

Les enfants et mon mari les ont engloutis avec du nutella, moi avec mon pot de crème et ma confiture. Miam !


Dommage que je n'aime pas le thé, car je suis certaine qu'un Earl Grey (à la bergamote !) aurait été parfait avec.

11.9.07

le Gâteau au Chocolat, ou la 8ème merveille du monde


Tout est dans le titre : voici le meilleur gâteau au chocolat qu'il m'ait été donné de goûter. Il bat même le moelleux au chocolat de la Table des Frères Ibarboure, qui, jusque là, détenait le titre.
J'en ai mangé, des gâteaux au chocolat. Des moelleux, des secs, des corsés, des tendres, des forts, des subtils. Celui-ci se classe en tête, et loin devant.

Doux et fondant, et pourtant puissant en goût, le chocolat est omniprésent sans pour autant donner l'impression de croquer dans une tablette. Il est parfait.

J'ai utilisé la recette des fondants au chocolat, mais, pressée, j'ai versé toute la pâte dans un seul moule rectangulaire au lieu de petits moules individuels.

Le meilleur gâteau au chocolat du monde :
(pour un moule rectangulaire de 25cm x 16cm)

250g de chocolat à pâtisser
166g de beurre (pour moi : moitié doux, moitié demi-sel)
134g de sucre
4 oeufs

Faire fondre chocolat + beurre (micro-ondes ou bain-marie), incorporer le sucre et les oeufs.
Tapisser le fond du moule de papier cuisson. Beurrer les parois du moule.
Verser la pâte dans le moule.
Enfourner à 105°C pendant 1h10 (les 10 dernières minutes, j'ai augmenté la température à 200°C, car le milieu du gâteau était encore tremblotant).
Sortir le gâteau du four et laisser refroidir une dizaine de minutes avant de démouler.



Vous obtenez (c'est merveilleux) un gâteau sans croûte. Absolument parfait.
Il se conserve très très bien, il est toujours aussi bon le lendemain, et même le surlendemain si vous réussissez à vous retenir de tout dévorer le jour même.


Avec un peu de crème fraîche épaisse, c'est une explosion de saveurs, la force du chocolat, la pointe de sel du beurre, la légère acidité de la crème.
Voilà, après les "cookies je ne changerai plus de recette", voici le "gâteau au chocolat je ne changerai plus de recette".
C'est le gâteau au chocolat de mes rêves, en somme.

10.9.07

les Scones (détournés pour mon plus grand plaisir)


Les scones. Rien que le nom me fait saliver. A prononcer évidemment avec un magnifique accent british.
L'année dernière, Bergamonsieur et moi avons passé une semaine en amoureux à Londres. Nous nous sommes offert, non pas un "cream tea" (je n'aime pas le thé), mais plutôt un "cream chocolate" : un chocolat chaud, des scones, de la clotted cream (à mon avis plus proche du beurre que de la crème, je trouve) et de la confiture de fraises. Dans le salon de thé de Fortnum & Mason, s'il vous plait. Inutile de préciser que l'ensemble était extra, au beau milieu de vieilles ladies anglaises très distinguées.

J'avais une recette de scones, mais qui ne m'avait pas satisfaite. Et puis j'ai lu ce billet de Lacath, et, surtout, vu ses photos. J'ai légèrement modifié les proportions, et, impatiente, tout mis dans le mixeur. Et puis, oh hérétique que je suis, j'ai décidé de remplacer la levure chimique par de la levure de boulanger.

Scones
(pour environ 7 pièces)

15g de levure de boulanger
30g de sucre
60g de beurre froid coupé en cubes
120g de lait
240g de farine

Verser tous les ingrédients dans un mixeur, et mixer jusqu'à ce que la pâte se détache des parois (quelques secondes suffisent).
Sur un plan de travail fariné, étaler (à la main) la pâte sur une épaisseur d'environ 3 cm. Avec un emporte-pièce (ou un verre) de diamètre 5 cm, découper des ronds.
Poser les ronds sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, et enfourner à 210°C (th7) pour 10 minutes environ.

Déguster bien chaud, en "déchirant" le scone en deux, et en le nappant de crème épaisse, de confiture de fraises, ou, comme moi, de confiture de pommes maison.

Les plus observateurs auront remarqué que le poids des ingrédients est "doublé" à chaque fois : 15-30-60-120-240.

Pas mal, ces scones.
La prochaine fois, j'étale la pâte, je la mets au réfrigérateur, je découpe les ronds dans la pâte bien froide, et enfin, je laisse les ronds lever quelques heures avant de les enfourner, pour voir, pour comparer.

J'adore le petit goût donné par la levure de boulanger. Alors, même si ce ne sont pas d'authentiques scones anglais, je me suis régalée.

6.9.07

Chinois à la frangipane (brioche à la crème d'amandes)


Pendant les vacances, une grand-tante nous a apporté une délicieuse brioche à la crème d'amandes. J'avais déjà fait un chinois à la crème, il y a des années, avec l'aide de ma soeur, nous y avions mis de la crème pâtissière : je n'aurais jamais pensé à remplacer la crème pâtissière par de la frangipane, quelle excellente idée. Alors je me suis mis en tête de faire la même que celle du boulanger.

Chinois à la frangipane :

Pâte à brioche :

90ml de lait
5 oeufs
de la levure de boulanger (dose pour 500g de farine, pour moi 2 sachets)
560g de farine
100g de sucre
175g de beurre mou, non fondu

Crème frangipane :

75g de sucre
2 jaunes d'oeuf
1 cuillère à soupe de maïzena
75g de beurre
10cl de lait
2 sachets de sucre vanillé
125g d'amandes en poudre
1 cuillère à soupe de rhum brun (facultatif)

Dans le bol du robot, avec le crochet "pétrin", mélanger tous les ingrédients de la pâte à brioche jusqu'à obtenir une consistance homogène. Continuer à pétrir pendant 5 minutes.
Couvrir d'un linge propre et laisser lever à température ambiante pendant au moins 2 heures.
(je mets mon bol dans le four préchauffé à 35°C, je ferme la porte et éteins le four)
Votre pâte a triplé de volume :



Pour la crème frangipane, procéder comme pour une galette des rois :
Dans une casserole, hors du feu, mélanger le sucre, les jaunes, la fécule, le lait et le sucre vanillé.Faire chauffer en fouettant sans arrêt, jusqu'à un léger épaississement (genre crème anglaise un peu épaisse). Incorporer, hors du feu, le beurre, les amandes, et le rhum. Bien mélanger.
Laisser refroidir le temps de préparer l'abaisse de brioche.

Etaler la pâte à brioche sur un plan fariné (elle va dégonfler, c'est normal) en un grand rectangle, répartir la crème frangipane sur l'intégralité du rectangle :



Rouler le rectangle pour obtenir un boudin long, comme pour un biscuit roulé.
Couper des parts de la même hauteur que votre moule, et répartir dans le moule (j'ai tapissé le fond d'un moule à manqué de papier sulfurisé) :


J'ai eu un petit "escargot" de trop, que j'ai fait cuire à part :


Enfourner le tout à 180°C pendant 30 minutes, au tiers inférieur de votre four.
Couvrir de papier aluminium si le dessus dore trop à votre goût.


C'est un régal. Je crois que la prochaine fois je mettrai davantage de frangipane, c'est vraiment trop bon.
Certes, cette recette nécessite un pain de beurre complet, mais quel bonheur.
Et puis, de la brioche sans beurre, sans oeufs et sans sucre, c'est pas de la brioche, d'abord.


J'étais un peu pressée, mais, si vous avez le temps, mettez le boudin de pâte au réfrigérateur pendant une vingtaine de minutes avant de le couper, ainsi vos "escargots" seront plus réguliers et plus jolis.
Mes collègues et moi nous sommes ré-ga-lés :)