31.1.08

Crème Brûlée à l'érable (enfin la recette parfaite !)


J'en ai essayé, des recettes de crèmes brûlées. Des dizaines, presque. Mais je n'ai jamais trouvé la bonne recette : soit j'obtenais du flan, soit des oeufs au lait, soit une soupe épaisse... Alors j'ai fini par me rabattre sur ça (si si, je l'avoue, leur crème brûlée est très bonne) :
Et puis hier, je suis tombée sur une recette de crème brûlée à l'érable. Il fallait que je l'essaie.
Trois ingrédients seulement : de la crème liquide, des jaunes d'oeufs et du sirop d'érable. J'ai gardé les proportions de la recette, mais en changeant le mode de cuisson : j'ai cuit mes crèmes au four et non à la casserole.

J'ai goûté ces crèmes, et je suis tombée à la renverse : c'est LA recette, celle que je cherchais, le Saint Graal de la crème brûlée, crèmeuse, onctueuse, veloutée. J'ai mangé les quatre crèmes, je crois que c'est assez significatif. Je ne m'en suis pas encore remise.
Je n'ai pas trouvé la recette des macarons Adam, mais je tiens la recette parfaite des crèmes brûlées.


Le goût de l'érable est présent mais discret, juste comme il faut.
Pour la vanille, j'ai trouvé un super filon (enfin, c'est ma maman qui l'a trouvé) : 1,75 euros les 4 sachets de 1g de vanille en poudre Leader Price. Chez Vahiné, on paie bien plus cher pour avoir un mélange de sucre contenant un peu de vanille. Ici, il s'agit de gousses de vanille à 100% :


J'ai mis la moitié d'un sachet, c'était parfait, parfumé exactement comme il faut.


Crèmes brûlées :
(pour 4 ramequins)

4 jaunes d'oeufs
40cl de crème liquide entière
75ml de sirop d'érable
de la vanille

Tout mélanger, verser dans des ramequins format "crème brûlée" et cuire pendant 15 à 20 minutes à 150°C. Laisser refroidir. Réfrigérer.
Déposer une fine couche de cassonade. Caraméliser avec un fer chaud.

Pour la caramélisation (voir mes déboires pour caraméliser mes onctueuses crèmes de châtaigne), j'hésitais à poser mon fer à brûler les crèmes directement sur ma plaque à induction. Mais le résultat étant incomparablement meilleur avec le fer (le four réchauffe la crème, alors que le fer la laisse froide), j'ai craqué et finalement chauffé mon fer sur la plaque à induction, tout s'est très bien passé.

On pourra me dire tout ce que l'on voudra, mais après avoir goûté à droite ou à gauche des crèmes caramélisées au four ou au chalumeau, je sais que seul le fer donne cette fine plaque de caramel craquant comme une couche de glace sur un lac à peine gelé :


Aah crème brûlée de mes rêves, je t'ai trouvée... *soupir*

30.1.08

le Kouign-Amann


J'ai une recette de kouign-amann que je fais depuis des années. J'en suis extrêmement satisfaite. J'en ai essayé une autre il n'y a pas très longtemps, mais le résultat m'a moins plu.
Cette fois, j'ai réalisé la recette proposée par Caroline (nous avions eu quelques échanges passionnés et passionnants à la suite de ce billet).


Je vous recopie sa recette, telle que je l'ai réalisée.

Kouign-Amann :

125 g de farine
125 g de beurre ramolli à température ambiante
un peu de beurre pour dorer la pâte
125 g de sucre
6 g de levure de boulanger
10 cl d'eau
1 pincée de sel
1 pincée de sucre

1) Dans un saladier, mettre la farine et la pincée de sel. Dans un petit bol, mettre les 10 cl d'eau et la pincée de sucre, faire tièdir (20 secondes à 750W au micro-ondes). Y délayer la levure (pour faire les 6 g, j'achète la levure au supermarché, elle est vendue en petit carré de 25 g que je coupe en quatre, et j'en prends 1/4). Mettre la levure délayée sur la farine, et mélanger du bout des doigts pour obtenir une pâte à pain. La pâte ne doit pas coller aux doigts. Si c'est le cas, ajouter un peu de farine jusqu'à ce qu'elle ne colle plus. Couvrir d'un torchon propre et laisser reposer au moins 1 heure à température ambiante, jusqu'à ce qu'elle ait doublé de volume et qu'elle soit aérée.
2) Une fois la pâte gonflée, la malaxer un peu dans les mains et l'étaler au rouleau afin d'obtenir un disque d'environ 25 cm, qui ne soit pas trop épais (je le fais sur du papier cuisson, qui me servira après, afin que ça ne colle pas trop). Couper le beurre en trois morceaux égaux, prendre 1/3 et le couper en petits morceaux sur la pâte. Je l'étale à la main jusqu'à 2 cm du bord, en faisant doucement pour ne pas trouer la pâte.
3) Répartir 1/3 du sucre sur le beurre. Rabattre un côté de la pâte vers le centre. Faire pivoter d'1/4 de tour. Faire de même trois fois pour fermer la pâte.
4) Une fois la pâte pliée en quatre, recommencer les étapes 2 et 3 (étaler la pâte, beurre, sucre, plier) encore deux fois (vous aurez fait les étapes 2 et 3 en tout trois fois).
A chaque fois, faire doucement pour ne pas trouer la pâte et faire sortir le beurre et le sucre.
5) Après le troisième pliage, reformer une boule et l'étaler (faire doucement pour éviter que le beurre et le sucre ne sortent), afin d'obtenir une forme à peu près ronde. Etaler sur le dessus un peu de beurre ramolli (à la main ou au pinceau), afin de donner une belle couleur dorée à la cuisson. Mettre dans un plat rond, pas trop grand par rapport au kouign-amann, avec le papier cuisson pour que le kouign-amann soit plus facile à sortir du moule. Et laisser reposer avec un torchon dessus, à température ambiante pendant 3 heures, afin que la pâte s'imprègne bien du beurre et du sucre.
6) Mettre dans un four à 180°C (préchauffé environ 10 minutes à la même température), et laisser cuire 25 minutes. Ne pas trop faire cuire pour que la pâte reste fondante (vous aurez sûrement l'impression que la pâte n'est pas cuite, mais il ne faut pas prolonger la cuisson, sous peine d'un résultat sec !). Le kouign-amann doit être croustillant et caramélisé à l'extérieur et fondant à l'intérieur. Attendre qu'il soit tiède pour le déguster.


Verdict : ce kouign-amann est très très bon. J'ai dû mettre plus de farine qu'indiqué car la pâte était bien trop collante (j'imagine que cela doit dépendre de la farine utilisée). Caroline ne précisait pas s'il s'agissait de beurre salé (ou bien j'ai mal lu), j'ai donc mis un peu plus de sel qu'indiqué. Afin de ne pas être taxée de partialité (je plaisante), j'ai fait un effort particulier sur la présentation, car d'habitude, pour le kouign-amann, je n'y fais pas très attention. La pâte était bien moelleuse, le beurre coulant, il manquait juste (à mon avis) une pointe de sucre (peut-être à cause du sel ?).

Conclusion : Caroline, votre recette est vraiment délicieuse (et facile à retenir : même poids de sucre que de beurre que de farine), alors la prochaine fois je ferai un "mélange" de nos deux recettes :)

28.1.08

les Shortbread écossais, comme ceux de chez Walkers


Bergamonsieur et moi sommes de grands fans des biscuits "shortbread" de chez Walkers, que l'on trouve (par exemple) à Monoprix ou Champion, dans des boîtes reconnaissables à leur fond de tartan (tissu écossais) :


Souvent, je me suis demandé quelle pouvait bien être la recette de ces petites merveilles. C'est un lisant un billet de Claude-Olivier que j'ai réalisé que, cette recette, je l'avais déjà. Une part de sucre, deux parts de beurre, trois parts de farine, c'est la recette de ma pâte sablée "1-2-3". C'est aussi celle de mes palets bretons préférés.

Il ne me restait plus qu'à trouver :
- les proportions idéales de mes shortbread,
- la température du four et une durée de cuisson indicative.


C'est sur le blog Péchés Mignons que j'ai trouvé la réponse : 30 minutes à 150°C.
Les shortbread doivent être cuits, mais pas dorés, à peine blonds. C'est ce qui fait leur charme, je trouve. Les palets bretons, eux, sont dorés, cuits à une température plus élevée.
Pour découper les disques, j'avais le choix entre les six emporte-pièces ronds offerts par mon frère. J'ai choisi celui de diamètre 6,5cm.


Shortbread :
(pour environ 15 pièces)

100g de sucre
200g de beurre demi-sel à température ambiante
300g de farine

Mélanger tous les ingrédients (au robot c'est moins fatigant), assez longtemps, jusqu'à obtenir une grosse boule de pâte. Etaler, sur une feuille de papier cuisson, la pâte sur une épaisseur d'environ 1cm. Réfrigérer.
Découper des disques de diamètre 6,5cm. Enfourner (la pâte doit être encore bien froide) à 150°C pendant 30 minutes.

D'expérience, je peux vous dire que la qualité du beurre que vous utilisez est primordiale.
Ces biscuits se conservent très bien dans une boîte métallique.

Ces biscuits sentent bon le beurre, sont friables et croquants, sablés comme on en rêve.
La tradition voudrait certainement qu'on les déguste avec une tasse de thé, mais, chez moi, les shortbread se servent accompagnés d'un grand verre de lait frais. Hmmmm...


24.1.08

Macarons : une recette de 1776 !


Ma quête du macaron "Adam" touche presque à sa fin : je n'ai pas encore trouvé leur recette, mais ceux que je vous présente aujourd'hui sont au même niveau d'excellence, je trouve.

Tout comme mes savoureuses pistaches en olives, cette recette vient du livre "La science du maître d'hôtel confiseur", ouvrage qui date de 1776.
Voici donc des macarons tels qu'on les mangeait au 18ème siècle. Des macarons qui ont peut-être été dégustés par Montesquieu, Buffon, Benjamin Franklin, Rousseau, Diderot, Louis XVI, Kant, Mozart ou Georges Washington... S'ils avaient tous vécu en France ;-)

La recette : (cliquer sur l'image pour agrandir)


J'ai mis, comme indiqué, 4 blancs d'oeufs, 250g de sucre et 250g d'amandes. J'ai suivi la recette, et cuit mes macarons pendant 15 minutes environ à 180°C (th6). Il faut stopper la cuisson dès qu'ils font mine de blondir.


Ces macarons restent moelleux même une fois refroidis. Ils ne sont pas durs.
Pas de blancs en neige, pas de sucre cuit, aucune technique particulière : j'ai tout mélangé, et hop !
Finalement, ces macarons moelleux sont bien plus faciles à faire que les macarons dits "parisiens", bien plus rapides, et (dixit Bergamonsieur) bien meilleurs. En tous cas, ils n'ont pas tenu la soirée :)

23.1.08

Palets Bretons


Samedi soir, un couple d'amis venait dîner à la maison. La femme étant enceinte, je lui ai proposé de me "passer commande" pour le dessert : elle me disait ce dont elle avait envie et je le lui préparais. Je ne m'attendais certes pas à des fraises (elle ne ne m'en a pas réclamé, ouf) mais encore moins à des "sablés presque feuilletés".
J'ai une recette de palets bretons qui est très bonne, mais je réalise en écrivant ce billet que ces sablés feuilletés sont en fait d'exquis palets bretons.
Pour accompagner les sablés/palets, je lui ai préparé "en direct-live" une flûte abricot/velouté/crumble de macarons qui, je crois, lui a bien plu. Elle a pu ainsi choisir elle-même le parfum du coulis, le type de sucre, etc.

Je trouve que, pour une femme enceinte qui plus est, le coup du "dessert à la carte" est plutôt une bonne idée : vos invités choisissent un ou plusieurs desserts, et tout le monde est content. On se croirait presque au restaurant :)

22.1.08

Macarons très ronds, très bons


Je ne désespère toujours pas de clore ma "quête du macaron" (j'essaie de reproduire, chez moi les fabuleux macarons Adam de Saint Jean de Luz, absolument sublimes). Je fais des expériences, je change les proportions, je calcule, je ré-essaie...
La dernière fois, je n'étais pas tombée très loin, au niveau de la texture, alors j'ai refait la même recette. Ce qui m'a donné les macarons que je vous montre aujourd'hui. Très bons, mais pas "Adam".


J'ai bien tenté le coup avec de la pâte d'amandes (achetée, à 33%), j'ai fait des boules et les ai cuites au four. Non seulement, le résultat était dur, mais en plus j'ai obtenu de petits volcans qui dégoulinaient. Sans parler du goût, beurk, la pâte d'amandes que j'ai achetée était bourrée d'arôme amande amère, infecte. Pas de photo, donc, et direction la poubelle.

Mes macarons étaient bons, certes, mais ma quête continue...

21.1.08

irrésistibles Canelés, comme je les aime


J'ai récemment acheté de superbes gousses de vanille à un collègue originaire de Madagascar. De grandes gousses très parfumées, dont je vous parlerai dans un prochain billet. Quand j'ai montré ces gousses à Bergamonsieur, il m'a aussitôt réclamé des canelés. Vous pouvez lire ma recette ainsi que leur "histoire" en cliquant ici.

Les canelés (ou cannelés) ont deux "inconvénients" :
- la pâte doit être préparée la veille de la cuisson, donc il s'écoule au moins 24 heures entre le moment où l'on a envie de canelés et celui où l'on va pouvoir les déguster...
- le canelé est capricieux : parfois beau, parfois moins, quelquefois ratatiné, ou bien superbe.

Cette fois, je crois (Bergamonsieur confirme) que nous avons atteint la perfection :


Que ce soit au niveau de l'aspect, du goût et de la texture, je les ai trouvés sublimes.


Comme indiqué dans la recette, j'ai mis deux gousses de vanille, vous voyez les petits grains ?


J'ai suivi la recette presque à la lettre, mais n'ai ajouté le beurre fondu que quelques minutes avant la cuisson. J'ai enfourné les canelés en "chaleur tournante", puis, une fois que le dessus a été bien doré, j'ai mis le four en mode "statique", et posé une feuille d'aluminium sur les canelés.



Canelés, je vous aime !

19.1.08

Nougat Chinois maison


Il me restait un fond de paquet de graines de sésame dont je ne savais que faire depuis longtemps. A part sur le pain ou dans les nougats chinois, à vrai dire, je ne voyais pas trop (je dois avouer qu'au départ, j'étais persuadée que les graines de sésame n'étaient que de la nourriture pour les oiseaux...). Alors allons-y pour une tentative de nougat mou.

Nougat chinois
(pour une vingtaine de gros cubes)

200g d'eau (soit 200ml)
100g de sucre (50g de sucre blanc + 50g de cassonade)
50g de fécule de maïs
de la vanille

Dans une casserole, mélanger le sucre et la fécule de maïs (maïzena). Incorporer l'eau en fouettant vivement. Ajouter de la vanille. Chauffer, en remuant constamment avec une spatule, jusqu'à obtenir une pâte épaisse et collante (style colle à papier-peint, si si).
Verser dans un moule carré tapissé de papier cuisson. Egaliser la surface. Laisser refroidir. Détailler des cubes.
Faire griller quelques instants les graines de sésame dans une poële anti-adhésive.
Rouler les cubes dans les graines.

Verdict : c'est très joli, mais l'intérieur n'est pas transparent comme dans les vrais nougats chinois. C'est bon, mais l'intérieur n'est pas assez parfumé. La prochaine fois que j'achèterai du nougat, je regarderai la liste des ingrédients.
Ce n'était pas mauvais, mais je crois qu'une version avec eau de fleurs d'orangers (sans sésame) roulée dans du sucre glace ferait d'excellents loukoums :)

Macarons au praliné velouté


Pour écouler des blancs d'oeufs, je ne connais pas 36 recettes : les meringues, les financiers ou les macarons. Autant j'adorais les meringues quand j'étais petite (celles avec un creux au milieu, garnies de crème chantilly et couronnées d'une framboise), autant maintenant je les trouve trop sucrées (un comble pour une Bergamote Sucrissime !). Pas de meringues cette fois, donc.
Quant aux financiers, j'adore, mais il me restait de la crème veloutée pralinée, alors les macarons étaient particulièrement indiqués.

Tout de même, les macarons (ceux qui sont garnis et collés 2 par 2), ce n'est pas évident à faire. Certes, j'ai une recette qui fonctionne bien, mais j'appréhende toujours la cuisson. Cette fois, un seul macaron a craqué. Et j'ai même réussi à faire des gros macarons. Vraiment gros.

Si vous avez la patience d'attendre, ces macarons sont bien meilleurs après une nuit au réfrigérateur.

Il faut vraiment que j'essaie les macarons à la réglisse, depuis le temps que j'en parle...

15.1.08

Verrines de brimbelles en crumble de macarons


Intérieurement, je me l'étais promis : "non, tu ne feras pas de verrines, c'est à la mode, mais tout le monde fait des verrines ; non, tu n'en feras pas". C'est vrai, tous les blogs ou presque regorgent de verrines plus belles les unes que les autres.

Et puis, un jour, récemment, Bergacousine m'a dit : "j'aimerais bien que tu fasses des verrines, oh, un truc simple, mais joliment présenté dans un verre".
Alors j'ai craqué. Le seul problème, c'est que je n'ai pas de verres. De verres adéquats, je veux dire. A la maison, j'en ai une vingtaine, à peu près tous différents : verres à moutarde (amora), verres droits (nutella), verres coca (offerts avec mon menu au Mac Donald's - si, si, ne râlez pas, j'adore le McDo), un verre givré offert par la municipalité... Verres qui sont passés si souvent au lave-vaisselle qu'ils ont blanchi et ne sont plus très transparents (je le savais, j'aurais dû acheter les pastilles trucmuchemachin qui conservent la brillance et l'éclat du verre ;-)
Nous ne buvons pas d'alcool (par goût), donc pas de cristal à la maison (quelle honte, la moitié de ma famille, du côté maternel, travaille ou travaillait chez Daum...).

Je louche depuis pas mal de temps sur les verres à double paroi "bodum", mais je n'ai pas encore investi (bein oui, je me connais, je vais les mettre au lave-vaisselle, et poum, fichus les bodum...). Alors dans quoi allais-je pouvoir présenter mes verrines ? Et là, je me suis souvenue que les anciens voisins de mes parents nous avaient offert, pour notre mariage, des flûtes à champagne ! Nous ne buvons pas de champagne non plus, mais ces flûtes sont très jolies - et je ne les passe pas au lave-vaisselle (enfin, pas très souvent...). Allons-y pour les flûtes.


Verrines de brimbelles en crumble de macarons :
(pour 6 flûtes)

6 cuillères à soupe de brimbelles (=myrtilles)
6 cuillères à soupe de sucre
6 yaourts bulgares
6 sachets de sucre vanillé
du pralin d'amandes (des macarons ratés ou cassés)

Dans une petite casserole, faire chauffer les myrtilles avec le sucre, jusqu'à ce qu'elles éclatent. On obtient un coulis que l'on laisse refroidir.
Verser un peu de coulis au fond de chaque flûte.
Mélanger chaque yaourt bulgare à un sachet de sucre vanillé.
Verser dans les flûtes.
Faire un pralin d'amandes (ou récupérer des macarons ratés, que vous aurez au préalable réduits en grosses miettes), le répartir au sommet des flûtes.
Déguster bien froid.

On peut bien sûr, à la place du coulis de myrtilles, déposer une grosse cuillère à soupe de la confiture de son choix. Quant au crumble de macarons, il s'agit des macarons ratés que j'avais écrasés (de rage) puis congelés ("bah, on verra plus tard ce que j'en ferai").

Voilà, spéciale-dédicace à Bergacousine, un petit dessert rapido-presto "qui en jette". Et, en plus, c'est suuuper bon.

14.1.08

la plus belle Galette que j'aie jamais faite


Voici, pour moi, la plus belle galette des rois que je connaisse. Et si je vous dis que c'est la meilleure... (en toute modestie, bien sûr ;-)
J'ai une fois de plus utilisé la recette de frangipane de ma tante, car, cette recette, je la trouve parfaite. Le différence réside dans le décor : en tout, il m'a fallu 3 abaisses de pâte feuilletée, au lieu des 2 habituelles.


Pour voir l'intérieur de la galette, je vous invite à lire ce billet, il s'agit de la même frangipane.

Passons maintenant au vif du sujet : le décor. J'ai vu la technique pour faire la spirale (particulièrement astucieuse) sur le blog fleurdoranger.
En résumé :
- préparer la galette exactement comme d'habitude (1 abaisse de pâte, la frangipane, la fève, puis la deuxième abaisse)
- dérouler une troisième abaisse de pâte feuilletée. La fariner légèrement. La poser sur une volette (grille ronde pour faire refroidir les pâtisseries). Avec le rouleau à pâtisserie, appuyer jusqu'à ce que les marques de la volette apparaissent.
- retourner la volette sur la galette (pâte contre pâte, volette vers le plafond).
- décoller délicatement la volette de la pâte. A deux, c'est plus facile, j'étais seule, ce n'est pas évident. Il faut retirer la volette trèèès doucement, sinon vous risquez de déchirer la pâte.
- enfourner et cuire la galette comme d'habitude, en comptant 10 minutes de cuisson supplémentaire.


Je craignais qu'un "couvercle double épaisseur" ne soit trop lourd ou trop compact, en réalité je n'ai quasiment pas senti la différence. Et, avantage non négligeable, cette technique empêche que le couvercle de la galette ne gonfle trop et ne fasse une cloche (ceci dit, j'avais piqué la galette, en plusieurs endroits, avec un cure-dents, afin d'être vraiment sûre que cela ne se produirait pas).
Encore une fois, nous nous sommes régalés.
Quant à l'esthétique, j'a-do-re.

12.1.08

Carrés croustimoelleux chocolat/cacahouète

Reproduire une recette existante n'est pas toujours chose aisée. Mais alors, en inventer une, là, ça se corse. J'avais envie de friandises un peu croustillantes, et bien sucrées.
J'ai mélangé un peu ce que j'avais sous la main, et obtenu ces carrés croustimoelleux.
Pas vraiment de recette, donc, mais des doses approximatives.

Carrés inventés :

1 boîte de lait concentré sucré (400g)
1 tasse de flocons d'avoine
3 cuillères à soupe bombées de beurre de cacahouète
des pépites de chocolat
...

Tout mélanger. Verser dans un plat rectangulaire tapissé de papier cuisson. Enfourner à 200°C pendant... un certain temps. Laisser refroidir. Couper en carrés. Napper de chocolat fondu (ou de nutella).

Pour les pépites de chocolat, j'ai utilisé des oeufs en chocolat que j'ai joyeusement explosés à coups de rouleau à pâtisserie.

Le résultat était bon, même très bon, mais il manquait quelque chose, je ne sais pas quoi. Peut-être une bonne dose de vanille ?

11.1.08

Biscuits de Pain d'Epices


Je ne me lasse pas des pains d'épices de Noël, bien que le 25 décembre soit déjà passé depuis un certain temps. Un après-midi où Bergamoustique était malade (il alternait des périodes de grande forme et des pics de fièvre), lui et moi avons fait un "atelier pain d'épices".

Quand on trouve une recette qui correspond parfaitement à nos attentes, on n'en change pas ; j'ai donc repris celle de mon bonhomme en pain d'épices (P'tit Biscuit, dans Shrek), qui fonctionne à merveille.
La pâte est malléable, se travaille comme de la pâte à modeler. Elle ne colle pas au rouleau lorsqu'on l'étale, et, surtout, garde sa forme en cuisant : elle ne s'avachit pas.
J'ai donc préparé puis étalé la pâte, et Bergamoustique s'est chargé de découper les formes à l'aide des emporte-pièces. Activité qui l'a hautement passionné, vous vous en doutez. Tripatouiller la pâte, retirer les chutes, les écraser et les rouler, que du bonheur.

J'ai une fois de plus mis, volontairement, beaucoup d'anis, afin de retrouver le goût des Saint-Nicolas de mon enfance.


Ci-dessus, un petit "délire" avec du glaçage (blanc d'oeuf - sucre glace) et du colorant bleu.

Pour la réussite des pains d'épices, il y a deux secrets :
- stopper la cuisson dès que le centre des biscuits n'a plus l'air "humide" mais sec,
- mettre les pains d'épices (dès qu'ils sont tièdes) dans une boîte métallique (ou tupperware), et... attendre. Pendant au moins 24 ou 48 heures. Ils vont se ramollir et s'homogénéiser.
Mais attention, ils ne deviendront jamais moelleux comme du pain d'épices en forme de cake, ce n'est pas une pâte liquide, mais solide. Tous les Saint-Nicolas en pain d'épices de mon enfance étaient relativement durs, en y repensant. Donc il est normal qu'ils restent un peu durs.
S'ils sont trop durs, deux possibilités : soit ils sont trop cuits, soit vous n'avez pas été patients ;-)

9.1.08

les Gaufres du Nouvel An (gaufres fourrées)


Le 30 décembre (date à laquelle nous avons fêté Noël dans ma famille, décalage horaire Vosgien oblige ;-) une de mes tantes a offert à une de mes tantes (vous suivez ?) un gaufrier avec des plaques à gaufrettes. Il s'agit en théorie de plaques pour faire des gaufrettes, gaufres sèches, ou "bricelets", mais je me suis dit qu'elles fonctionneraient probablement très bien pour des gaufres flamandes, aussi appelées gaufres du Nord ou gaufres du Nouvel An. Ce qui, reconnaissons-le, tombait plutôt bien à cette époque de l'année.

Depuis que, non sans difficulté, j'ai trouvé la recette idéale, faire ces gaufres est rapide et facile.

Cette fois, j'ai fourré les miennes de crème pralinée (eh oui, il m'en restait encore depuis le Paris-Brest), hmmm, c'était délicieux.

Ces gaufres sont assez difficiles à décrire : elles ressemblent un peu aux gaufres rondes, que l'on trouve dans le commerce, assemblées deux par deux et collées par une crème vanillée (plutôt chimico-écoeurante à mon goût) ou par un fourrage à la cassonade (déjà mieux). Mais en 1000 fois meilleures.

Si vous préférez le fourrage traditionnel à la vergeoise (environ 75g de beurre, 180g de vergeoise blonde et un verre à liqueur de rhum brun), attention, il est vraiment très riche, même pour une Bergamote ;-)

Au moment où j'écris ce billet, Bergamiss aperçoit les photos et me demande des "gaufres fourrées", tandis que Bergamoustique, lui, réclame "la recette de tonton" (les gaufres de mon beau-frère). Oh, que c'est dur, je vais être obligée de refaire des gaufres !

7.1.08

Truffes au chocolat vanillées, Palets truffés à la bergamote


Ces derniers jours, sur les blogs culinaires, on voit fleurir des plats "détox", des soupes "détox", et même des desserts "détox". Evidemment, je ne sais pas ce que "détox" veut dire. Détoxifiant ? Détoxinant ? Détoxique ? J'imagine que c'est un truc à la mode pour tenter de perdre les kilos pris pendant les fêtes... ;-)
Eh bien moi, j'aime les desserts costauds. Pas les machins "light". Alors, puisque c'est comme ça, (après ma troisième raclette en trois jours) je me prépare deux desserts quotidiens. Et du lourd. Voilà.

Hier, j'avais envie de truffes. Des "maison", hein, pas celles du commerce qui sont pleines de conservateurs ou je ne sais quoi. Quand je regarde les boîtes de truffes vendues en supermarché, je suis toujours étonnée par leur date de péremption très éloignée... Hum, bizarre, bizarre...

Pour vous dire la vérité, je ne fais jamais de truffes, car j'ai horreur qu'elles ne soient pas bien rondes. Je veux des truffes parfaitement sphériques, en forme de boules. Et je n'y arrive pas. Et ça m'énerve. Mais cette fois, ayant vraiment une irrésistible envie de truffes, j'ai décidé que, tant pis, elles ne seraient pas rondes, enfin pas tout-à-fait. Pour les truffes, j'ai utilisé mes bacs à glaçons en silicone. Et pour les palets, des moules à muffins.


La recette vient d'Yves Thuriès, Meilleur Ouvrier de France. Pour la bergamote, c'est une création personnelle, un ajout que j'avais envie de tester.

Truffes au chocolat vanillées - Palets truffés à la bergamote :
(pour environ 24 pièces)

250g de chocolat à pâtisser (pour moi 200g de chocolat à pâtisser + 50g de pralinoise)
100g de crème liquide (crème fleurette)
25g de beurre
de la vanille en poudre
1 ou 2 goutte(s) d'huile essentielle de bergamote (pas plus !)

Hacher le chocolat finement. Le verser dans un saladier.
Faire bouillir la crème, la verser sur le chocolat. Patienter quelques minutes.
Bien mélanger l'ensemble. Ajouter le beurre. Mélanger pour obtenir une consistance lisse.
Incorporer de la vanille et/ou de la bergamote.
Répartir dans des moules à glaçons ou à muffins en silicone.
Réfrigérer pendant au moins 1 heure.
Démouler. Saupoudrer du cacao amer (à l'aide d'une passoire).
Servir bien frais.


Verdict : elles sont parfaites pour moi. Voilà.
Le mariage chocolat/orange est un grand classique, mais que je n'apprécie pas plus que ça. Je m'étais dit que, la bergamote étant un agrume, elle s'associerait sans doute bien au chocolat. En fait, c'est encore mieux que ce que j'imaginais. C'est une grande réussite. Pas d'amertume, un petit goût citronné, hmmm...

La seule question que je me pose est de savoir combien de temps mes truffes peuvent se conserver dans mon réfrigérateur à 4°C. Cette question ne se posera pas aujourd'hui, car elles seront vite englouties, mais la prochaine fois, si j'en fais en grosses quantités ?

5.1.08

ma Galette des Rois préférée


En ce moment, on voit fleurir les galettes des rois un peu partout (normal, la veille d'un dimanche 6 janvier...). On peut dire qu'on en voit de toutes les couleurs, à tous les goûts. Etrange, somme toute. Galette au chocolat, à la noisette, aux fruits confits (beurk), au fromage (sans commentaire), à la rhubarbe (si si, j'en ai vu, pas de commentaire non plus).
Il y en a même qui osent la "galette des rois sans beurre" ?!?!? Et pourquoi pas sans sucre aussi ?? Autant avaler le rouleau de pâte crue. Ah non, il y a de la matière grasse, dans la pâte... Alors il ne reste plus qu'à sniffer le kilo de farine, ou à lécher une assiette vide.

Parce que, une galette, ça doit contenir du beurre, du sucre et de la FRANGIPANE. Sinon ce n'est pas une galette. C'est une couronne, une brioche ou une coque, mais ce n'est pas une galette (ce n'est que mon point de vue, bien sûr). Et pas de galette "light" je vous prie, arrêtez les inepties ;-)

Quand j'enseignais dans le sud de la France, mes collègues m'ont dit un jour "tu viens, on mange la galette des rois". Je salivais déjà, hmmm la frangipane bien onctueuse, parfumée, une bonne galette comme chez ma maman. Et là, oh horreur suprême, je découvre une pseudo-brioche bourrée de fruits confits (qui n'ont jamais vu un fruit...) pleins de colorants E-machin ! Aaaaargh, c'était un piège, on voulait m'étouffer (Belle-Maman aurait appelé ça de l'étouffe-chrétien, moi du bourre-coquin ;-)

Vous l'aurez compris, si les calories vous effraient, passez votre chemin. Mais vous allez rater la meilleure galette des rois à la frangipane que je connaisse. Si si.

J'ai utilisé la même recette que d'habitude, ma préférée, celle de ma tante.
Dans le billet en question, je disais que je ne raffolais pas de la pâte feuilletée. Et puis, la semaine dernière, tandis que nous fêtions Noël avec ma famille, j'ai préparé 4 galettes avec de la pâte feuilletée "Herta Tarte en Or" (ou quelque chose comme ça), pâte achetée par ma tante, et je dois avouer que j'ai été conquise. Fine et légère, je l'ai beaucoup appréciée.



Ah, vous criez au scandale, Bergamote ne fait pas sa pâte feuilletée elle-même ? Eh bien, je l'avoue, je l'ai achetée toute prête, en rouleau. En revanche, la frangipane, c'est la mienne, c'est moi qui l'ai faite :)
Je précise qu'il s'agit d'une crème frangipane : j'ai horreur de la pseudo-crème d'amandes qui contient 3% d'amandes et s'approche plus de l'éponge que de la crème...


Cette fois, j'ai ajouté un peu de fève tonka à ma frangipane afin de renforcer un peu le parfum des amandes (je n'aime pas trop l'arôme "amande amère" liquide, qui j'ai du mal à doser).
Dans le même ordre d'idée, l'année dernière j'avais fait une galette de rois à la pistache.

Nous avons déjà mangé 5 parts sur les 8, et personne n'a encore eu la fève. Bergamiss trépigne d'impatience, elle se cache sous la table et désigne quelle part va à telle personne. Si je l'écoutais, elle mangerait la galette entière. Alors, un conseil :
N'oubliez pas de mettre la fève :)